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Les pôles de compétitivité wallons / Claire Dujardin
Titre : Les pôles de compétitivité wallons : dix ans de politique industrielle Type de document : texte imprimé Auteurs : Claire Dujardin, Auteur ; Philippe Lefebvre, Auteur ; Martine Lefèvre ; Virginie Louis ; Frédérique Pallez ; Françoise Vanderkelen Editeur : CRISP Année de publication : 2017 Collection : Courrier hebdomadaire num. 2337-2338 Importance : 55 p Langues : Français (fre) Tags : Entreprises Politique industrielle Emploi Marché du travail Wallonie Index. décimale : REVUES Résumé : Afin de se réaffirmer comme un espace industriel compétitif sur la scène mondiale, la Wallonie mène une politique de grande ampleur, dont l’axe central est constitué par les « pôles de compétitivité ». Créés en 2006, ceux-ci rassemblent des acteurs économiques (grandes entreprises comme PME), des acteurs de la recherche et des acteurs de la formation (universités, hautes écoles, etc.), qui travaillent en collaboration autour d’un secteur économique novateur et porteur. Au nombre de six, ces pôles sont actifs dans les domaines suivants : biotechnologies et santé (Biowin), ingénierie chimique et matériaux durables (Greenwin), transport et logistique (Logistics in Wallonia), ingénierie mécanique (Mecatech), aéronautique et aérospatial (Skywin), agro-industrie (Wagralim). Tous visent à soutenir et à créer de l’activité et de l’emploi en Wallonie par l’innovation et la valorisation, la recherche et le développement, la formation, l’investissement et l’internationalisation. Deux livraisons successives du Courrier hebdomadaire étudient le développement de la politique wallonne des pôles de compétitivité au cours de sa première décennie de mise en œuvre. Ce premier volet revient sur les objectifs et fondements sur lesquels la politique s’est constituée (notamment dans le contexte de l’avènement du Plan Marshall). Ensuite, il met en lumière les choix particuliers qui ont été opérés sur les diverses dimensions de la politique (sélection des pôles ; combinaison des instruments d’intervention ; acteurs du pilotage, de la mise en œuvre et du suivi) et donne à voir le fonctionnement concret des pôles de compétitivité (dispositifs de gouvernance, de gestion et d’animation ; types et modalités d’élaboration des projets collaboratifs). Enfin, il indique comment la politique s’articule avec les autres grandes orientations économiques de la Région wallonne (dans le cadre de la Stratégie wallonne de spécialisation intelligente). Le volet suivant sera consacré à l’évaluation des effets de la politique et aux méthodes qui y sont associées. Les pôles de compétitivité wallons : dix ans de politique industrielle [texte imprimé] / Claire Dujardin, Auteur ; Philippe Lefebvre, Auteur ; Martine Lefèvre ; Virginie Louis ; Frédérique Pallez ; Françoise Vanderkelen . - [S.l.] : CRISP, 2017 . - 55 p. - (Courrier hebdomadaire; 2337-2338) .
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Tags : Entreprises Politique industrielle Emploi Marché du travail Wallonie Index. décimale : REVUES Résumé : Afin de se réaffirmer comme un espace industriel compétitif sur la scène mondiale, la Wallonie mène une politique de grande ampleur, dont l’axe central est constitué par les « pôles de compétitivité ». Créés en 2006, ceux-ci rassemblent des acteurs économiques (grandes entreprises comme PME), des acteurs de la recherche et des acteurs de la formation (universités, hautes écoles, etc.), qui travaillent en collaboration autour d’un secteur économique novateur et porteur. Au nombre de six, ces pôles sont actifs dans les domaines suivants : biotechnologies et santé (Biowin), ingénierie chimique et matériaux durables (Greenwin), transport et logistique (Logistics in Wallonia), ingénierie mécanique (Mecatech), aéronautique et aérospatial (Skywin), agro-industrie (Wagralim). Tous visent à soutenir et à créer de l’activité et de l’emploi en Wallonie par l’innovation et la valorisation, la recherche et le développement, la formation, l’investissement et l’internationalisation. Deux livraisons successives du Courrier hebdomadaire étudient le développement de la politique wallonne des pôles de compétitivité au cours de sa première décennie de mise en œuvre. Ce premier volet revient sur les objectifs et fondements sur lesquels la politique s’est constituée (notamment dans le contexte de l’avènement du Plan Marshall). Ensuite, il met en lumière les choix particuliers qui ont été opérés sur les diverses dimensions de la politique (sélection des pôles ; combinaison des instruments d’intervention ; acteurs du pilotage, de la mise en œuvre et du suivi) et donne à voir le fonctionnement concret des pôles de compétitivité (dispositifs de gouvernance, de gestion et d’animation ; types et modalités d’élaboration des projets collaboratifs). Enfin, il indique comment la politique s’articule avec les autres grandes orientations économiques de la Région wallonne (dans le cadre de la Stratégie wallonne de spécialisation intelligente). Le volet suivant sera consacré à l’évaluation des effets de la politique et aux méthodes qui y sont associées. La politique commerciale européenne et les pays en développement / Inès Trépant
Titre : La politique commerciale européenne et les pays en développement Type de document : texte imprimé Auteurs : Inès Trépant, Auteur Editeur : CRISP Année de publication : 2012 Collection : Courrier hebdomadaire num. 2164-2165 Importance : 65 p Langues : Français (fre) Tags : Politique commerciale Aide au développement Lutte contre la pauvreté Système généralisé de préférences Matières premières UE Index. décimale : REVUES Résumé : Pour lutter contre la crise économique, l’Union européenne a placé la libéralisation du commerce international au cœur de sa stratégie « Europe 2020 ». La levée de toutes les barrières commerciales, à l’importation comme à l’exportation, qui risquent de freiner la compétitivité des entreprises européennes, est dès lors devenue l’une de ses principales préoccupations.
L’Union européenne affirme vouloir concilier cette relance de son économie avec sa vocation de coopération au développement et avec l’éradication de la pauvreté dans les pays tiers. Selon elle, l’ouverture du commerce international est source de croissance et de bien-être pour tous. Or, un tel postulat ne va pas de soi pour tous les acteurs. Bien plus, il ignore les risques que comporte la libéralisation en cas d’échanges entre partenaires inégaux. Pour certains États moins avancés, notamment ceux d’Afrique, la conservation de droits de douane apparaît comme une nécessité vitale face à la politique commerciale offensive de l’Europe.
Inès Trépant analyse la conviction qu’affiche la Commission européenne de pouvoir, par les mêmes mécanismes, respecter son agenda économique et œuvrer au développement des pays pauvres. Elle souligne les contradictions qui traversent la politique extérieure de l’Union européenne en termes de conciliation de ses objectifs économiques, sociaux et environnementaux.La politique commerciale européenne et les pays en développement [texte imprimé] / Inès Trépant, Auteur . - [S.l.] : CRISP, 2012 . - 65 p. - (Courrier hebdomadaire; 2164-2165) .
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Tags : Politique commerciale Aide au développement Lutte contre la pauvreté Système généralisé de préférences Matières premières UE Index. décimale : REVUES Résumé : Pour lutter contre la crise économique, l’Union européenne a placé la libéralisation du commerce international au cœur de sa stratégie « Europe 2020 ». La levée de toutes les barrières commerciales, à l’importation comme à l’exportation, qui risquent de freiner la compétitivité des entreprises européennes, est dès lors devenue l’une de ses principales préoccupations.
L’Union européenne affirme vouloir concilier cette relance de son économie avec sa vocation de coopération au développement et avec l’éradication de la pauvreté dans les pays tiers. Selon elle, l’ouverture du commerce international est source de croissance et de bien-être pour tous. Or, un tel postulat ne va pas de soi pour tous les acteurs. Bien plus, il ignore les risques que comporte la libéralisation en cas d’échanges entre partenaires inégaux. Pour certains États moins avancés, notamment ceux d’Afrique, la conservation de droits de douane apparaît comme une nécessité vitale face à la politique commerciale offensive de l’Europe.
Inès Trépant analyse la conviction qu’affiche la Commission européenne de pouvoir, par les mêmes mécanismes, respecter son agenda économique et œuvrer au développement des pays pauvres. Elle souligne les contradictions qui traversent la politique extérieure de l’Union européenne en termes de conciliation de ses objectifs économiques, sociaux et environnementaux.
Titre : La politique sociale européenne Type de document : texte imprimé Auteurs : Franklin Dehousse, Auteur Editeur : CRISP Année de publication : 1995 Collection : Courrier hebdomadaire num. 1470-1471 Importance : 62 p Langues : Français (fre) Catégories : Revues Tags : Politique sociale Europe Résumé : La politique sociale constitue un des aspects les plus complexes et les plus discutés des politiques communautaires. Cette situation n'est pas une nouveauté. Des affrontements sur la directive Vredeling à l'âpre négociation de la Charte sociale, les rapports entre la construction européenne et la politique sociale ont toujours suscité des controverses. Les débats sur le Livre blanc de 1993 doivent par conséquent être éclairés par un rappel des réalisations antérieures (chapitre 1). Après avoir examiné les modifications introduites par l'Acte unique de 1986 (chapitre 2), les différentes initiatives prises depuis lors par les institutions communautaires sont analysées : les mesures relatives à la santé et à la sécurité (chapitre 3), la Charte sociale européenne de 1989 (chapitre 4), les mesures prises en application de cette Charte sociale (chapitre 5). Un commentaire particulier est consacré à la question de la consultation et la participation des travailleurs dans la gestion des entreprises (chapitre 6). L'année 1993 a constitué une année importante dans l'évolution de la politique sociale communautaire. D'une part, le traité de Maastricht a fortement compliqué cette matière en intégrant un protocole et un accord spécifique conclu par onze Etats membres (chapitre 7). D'autre part, le dérapage du chômage et des finances publiques dans l'ensemble des Etats membres a mis en évidence la nécessité d'une révision des mécanismes de la protection sociale. A la fin de l'année 1993, la Commission a présenté une série de questions dans le Livre vert sur la politique sociale (chapitre 8). Elle a ensuite esquissé des réponses de manière indirecte dans le Livre blanc de 1993 sur la croissance, la compétitivité et l'emploi et de manière directe dans le Livre blanc de 1994 sur la politique sociale (chapitre 9). En ligne : https://www.crisp.be/librairie/catalogue/1227-politique-sociaeuropeenne.html La politique sociale européenne [texte imprimé] / Franklin Dehousse, Auteur . - [S.l.] : CRISP, 1995 . - 62 p. - (Courrier hebdomadaire; 1470-1471) .
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Catégories : Revues Tags : Politique sociale Europe Résumé : La politique sociale constitue un des aspects les plus complexes et les plus discutés des politiques communautaires. Cette situation n'est pas une nouveauté. Des affrontements sur la directive Vredeling à l'âpre négociation de la Charte sociale, les rapports entre la construction européenne et la politique sociale ont toujours suscité des controverses. Les débats sur le Livre blanc de 1993 doivent par conséquent être éclairés par un rappel des réalisations antérieures (chapitre 1). Après avoir examiné les modifications introduites par l'Acte unique de 1986 (chapitre 2), les différentes initiatives prises depuis lors par les institutions communautaires sont analysées : les mesures relatives à la santé et à la sécurité (chapitre 3), la Charte sociale européenne de 1989 (chapitre 4), les mesures prises en application de cette Charte sociale (chapitre 5). Un commentaire particulier est consacré à la question de la consultation et la participation des travailleurs dans la gestion des entreprises (chapitre 6). L'année 1993 a constitué une année importante dans l'évolution de la politique sociale communautaire. D'une part, le traité de Maastricht a fortement compliqué cette matière en intégrant un protocole et un accord spécifique conclu par onze Etats membres (chapitre 7). D'autre part, le dérapage du chômage et des finances publiques dans l'ensemble des Etats membres a mis en évidence la nécessité d'une révision des mécanismes de la protection sociale. A la fin de l'année 1993, la Commission a présenté une série de questions dans le Livre vert sur la politique sociale (chapitre 8). Elle a ensuite esquissé des réponses de manière indirecte dans le Livre blanc de 1993 sur la croissance, la compétitivité et l'emploi et de manière directe dans le Livre blanc de 1994 sur la politique sociale (chapitre 9). En ligne : https://www.crisp.be/librairie/catalogue/1227-politique-sociaeuropeenne.html
Titre : De La Poste à bpost : histoire d’une mutation (1991-2015) Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean Vandewattyne, Auteur ; John Cultiaux, Auteur ; Rebecca Deruyver Editeur : CRISP Année de publication : 2017 Collection : Courrier hebdomadaire num. 2326-2327 Importance : 102P Langues : Français (fre) Catégories : Revues Tags : La Poste Bpost Belgique Entreprise publique Résumé : La période 1991-2015 marque une profonde mutation pour l’entreprise postale belge. En 1992, la Régie des Postes devient La Poste. Elle est rebaptisée bpost en 2010. Le premier changement de nom correspond à une importante modification de statut : la poste belge cesse d’être une administration d’État pour devenir une entreprise publique autonome. Le second symbolise la volonté de l’opérateur postal de se présenter comme étant apte à affronter l’avenir. En toile de fond de ces évolutions, figurent les thèses néo-libérales et la primauté qu’elles accordent à la concurrence et aux acteurs privés. Dans cette perspective, la Commission européenne opère progressivement une libéralisation du marché postal entre 1997 et 2011. Par ailleurs, le secteur doit affronter les défis que pose le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication, telles que les courriers électroniques et les SMS. C’est à cette lumière qu’il faut lire les multiples initiatives visant à « moderniser » l’entreprise : engagement de top managers introduisant la culture et les pratiques de management du secteur privé (Frans Rombouts, Johnny Thijs, Koen Van Gerven), mise en œuvre de plans stratégiques, diversification et internationalisation des activités, conclusion de partenariats, restructuration des services, réorganisation et automatisation des centres de tri, déploiement du programme Georoute, redéfinition des tâches des facteurs, recours à un personnel non statutaire et à la sous-traitance, entrée en bourse en juin 2013, etc. Pour l’avenir, le scénario d’une privatisation de l’entreprise n’est pas exclu. Utilisé comme variable d’ajustement, l’emploi pâtit de cette politique constante d’augmentation de la productivité, de diminution des coûts et de rémunération des actionnaires. Le volume de personnel ne cesse d’être réduit, tandis que les conditions de travail se durcissent. Les tensions sociales sont nombreuses, mais les syndicats s’avèrent incapables d’imposer une alternative à la ligne dictée par la direction. En ligne : http://www.crisp.be/2017/06/de-la-poste-a-bpost-histoire-mutation-1991-2015/ De La Poste à bpost : histoire d’une mutation (1991-2015) [texte imprimé] / Jean Vandewattyne, Auteur ; John Cultiaux, Auteur ; Rebecca Deruyver . - [S.l.] : CRISP, 2017 . - 102P. - (Courrier hebdomadaire; 2326-2327) .
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Catégories : Revues Tags : La Poste Bpost Belgique Entreprise publique Résumé : La période 1991-2015 marque une profonde mutation pour l’entreprise postale belge. En 1992, la Régie des Postes devient La Poste. Elle est rebaptisée bpost en 2010. Le premier changement de nom correspond à une importante modification de statut : la poste belge cesse d’être une administration d’État pour devenir une entreprise publique autonome. Le second symbolise la volonté de l’opérateur postal de se présenter comme étant apte à affronter l’avenir. En toile de fond de ces évolutions, figurent les thèses néo-libérales et la primauté qu’elles accordent à la concurrence et aux acteurs privés. Dans cette perspective, la Commission européenne opère progressivement une libéralisation du marché postal entre 1997 et 2011. Par ailleurs, le secteur doit affronter les défis que pose le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication, telles que les courriers électroniques et les SMS. C’est à cette lumière qu’il faut lire les multiples initiatives visant à « moderniser » l’entreprise : engagement de top managers introduisant la culture et les pratiques de management du secteur privé (Frans Rombouts, Johnny Thijs, Koen Van Gerven), mise en œuvre de plans stratégiques, diversification et internationalisation des activités, conclusion de partenariats, restructuration des services, réorganisation et automatisation des centres de tri, déploiement du programme Georoute, redéfinition des tâches des facteurs, recours à un personnel non statutaire et à la sous-traitance, entrée en bourse en juin 2013, etc. Pour l’avenir, le scénario d’une privatisation de l’entreprise n’est pas exclu. Utilisé comme variable d’ajustement, l’emploi pâtit de cette politique constante d’augmentation de la productivité, de diminution des coûts et de rémunération des actionnaires. Le volume de personnel ne cesse d’être réduit, tandis que les conditions de travail se durcissent. Les tensions sociales sont nombreuses, mais les syndicats s’avèrent incapables d’imposer une alternative à la ligne dictée par la direction. En ligne : http://www.crisp.be/2017/06/de-la-poste-a-bpost-histoire-mutation-1991-2015/ Les pratiques de salaire variable dans les entreprises multinationales en Belgique / Marie Van den Broeck
Titre : Les pratiques de salaire variable dans les entreprises multinationales en Belgique Type de document : texte imprimé Auteurs : Marie Van den Broeck, Auteur Editeur : CRISP Année de publication : 2016 Collection : Courrier hebdomadaire num. 2307 Importance : 48 p Langues : Français (fre) Tags : Sociétés multinationales Salariat Emploi Belgique Index. décimale : REVUES Résumé : La Belgique constitue une terre d’accueil pour les multinationales, qui y occupent une place majeure en matière d’investissement, de revenu et d’emploi. Ce statut d’acteurs économiques de premier plan leur confère ipso facto une influence certaine sur les relations de travail ayant cours dans le pays, notamment pour ce qui concerne la détermination des rémunérations.
Au niveau mondial, une évolution majeure des dernières décennies est l’engouement des entreprises pour les pratiques de salaire variable (dites aussi de flexibilité salariale). Il s’agit d’octroyer aux travailleurs une rémunération basée sur la productivité, le mérite ou la performance (à l’échelle d’un individu, d’un groupe de personnes ou de l’entreprise dans son ensemble). Cette rémunération s’ajoute au salaire fixe qui, pour sa part, s’inscrit dans un système de relations collectives de travail et est lié au statut, à la fonction, au diplôme et à l’ancienneté. Elle peut consister en primes, en commissions, en redistribution des profits, en participation au capital de l’entreprise (par exemple, sous la forme de stock options), etc.
Parti des États-Unis, ce mouvement s’inscrit dans une tendance plus large de modification des conceptions en matière de gestion des ressources humaines, dont l’objectif est de mieux faire face aux défis contemporains. Dans ce cadre, les pratiques de salaire variable sont parfois perçues comme un instrument-clé, en raison des multiples avantages qu’elles présentent pour les entreprises : elles accroissent la capacité d’adaptation et la compétitivité, elles renforcent la motivation des travailleurs, elles favorisent le contrôle managérial, etc.
Ce Courrier hebdomadaire permet de voir dans quelle mesure les entreprises internationales introduisent les pratiques de salaire variable au niveau de leurs filiales belges. Sur la base d’une enquête menée auprès de quelque 200 multinationales implantées en Belgique, l’étude identifie les facteurs qui contribuent au développement de ces pratiques. M. Van den broeck montre que, à l’influence de la maison mère et du groupe multinational, s’ajoute celle de l’environnement institutionnel belge.Les pratiques de salaire variable dans les entreprises multinationales en Belgique [texte imprimé] / Marie Van den Broeck, Auteur . - [S.l.] : CRISP, 2016 . - 48 p. - (Courrier hebdomadaire; 2307) .
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Tags : Sociétés multinationales Salariat Emploi Belgique Index. décimale : REVUES Résumé : La Belgique constitue une terre d’accueil pour les multinationales, qui y occupent une place majeure en matière d’investissement, de revenu et d’emploi. Ce statut d’acteurs économiques de premier plan leur confère ipso facto une influence certaine sur les relations de travail ayant cours dans le pays, notamment pour ce qui concerne la détermination des rémunérations.
Au niveau mondial, une évolution majeure des dernières décennies est l’engouement des entreprises pour les pratiques de salaire variable (dites aussi de flexibilité salariale). Il s’agit d’octroyer aux travailleurs une rémunération basée sur la productivité, le mérite ou la performance (à l’échelle d’un individu, d’un groupe de personnes ou de l’entreprise dans son ensemble). Cette rémunération s’ajoute au salaire fixe qui, pour sa part, s’inscrit dans un système de relations collectives de travail et est lié au statut, à la fonction, au diplôme et à l’ancienneté. Elle peut consister en primes, en commissions, en redistribution des profits, en participation au capital de l’entreprise (par exemple, sous la forme de stock options), etc.
Parti des États-Unis, ce mouvement s’inscrit dans une tendance plus large de modification des conceptions en matière de gestion des ressources humaines, dont l’objectif est de mieux faire face aux défis contemporains. Dans ce cadre, les pratiques de salaire variable sont parfois perçues comme un instrument-clé, en raison des multiples avantages qu’elles présentent pour les entreprises : elles accroissent la capacité d’adaptation et la compétitivité, elles renforcent la motivation des travailleurs, elles favorisent le contrôle managérial, etc.
Ce Courrier hebdomadaire permet de voir dans quelle mesure les entreprises internationales introduisent les pratiques de salaire variable au niveau de leurs filiales belges. Sur la base d’une enquête menée auprès de quelque 200 multinationales implantées en Belgique, l’étude identifie les facteurs qui contribuent au développement de ces pratiques. M. Van den broeck montre que, à l’influence de la maison mère et du groupe multinational, s’ajoute celle de l’environnement institutionnel belge.La recomposition du paysage bancaire belge depuis 2008 / Anne Vincent
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