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Titre : De La Poste à bpost : histoire d’une mutation (1991-2015) Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean Vandewattyne, Auteur ; John Cultiaux, Auteur ; Rebecca Deruyver Editeur : CRISP Année de publication : 2017 Collection : Courrier hebdomadaire num. 2326-2327 Importance : 102P Langues : Français (fre) Catégories : Revues Tags : La Poste Bpost Belgique Entreprise publique Résumé : La période 1991-2015 marque une profonde mutation pour l’entreprise postale belge. En 1992, la Régie des Postes devient La Poste. Elle est rebaptisée bpost en 2010. Le premier changement de nom correspond à une importante modification de statut : la poste belge cesse d’être une administration d’État pour devenir une entreprise publique autonome. Le second symbolise la volonté de l’opérateur postal de se présenter comme étant apte à affronter l’avenir. En toile de fond de ces évolutions, figurent les thèses néo-libérales et la primauté qu’elles accordent à la concurrence et aux acteurs privés. Dans cette perspective, la Commission européenne opère progressivement une libéralisation du marché postal entre 1997 et 2011. Par ailleurs, le secteur doit affronter les défis que pose le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication, telles que les courriers électroniques et les SMS. C’est à cette lumière qu’il faut lire les multiples initiatives visant à « moderniser » l’entreprise : engagement de top managers introduisant la culture et les pratiques de management du secteur privé (Frans Rombouts, Johnny Thijs, Koen Van Gerven), mise en œuvre de plans stratégiques, diversification et internationalisation des activités, conclusion de partenariats, restructuration des services, réorganisation et automatisation des centres de tri, déploiement du programme Georoute, redéfinition des tâches des facteurs, recours à un personnel non statutaire et à la sous-traitance, entrée en bourse en juin 2013, etc. Pour l’avenir, le scénario d’une privatisation de l’entreprise n’est pas exclu. Utilisé comme variable d’ajustement, l’emploi pâtit de cette politique constante d’augmentation de la productivité, de diminution des coûts et de rémunération des actionnaires. Le volume de personnel ne cesse d’être réduit, tandis que les conditions de travail se durcissent. Les tensions sociales sont nombreuses, mais les syndicats s’avèrent incapables d’imposer une alternative à la ligne dictée par la direction. En ligne : http://www.crisp.be/2017/06/de-la-poste-a-bpost-histoire-mutation-1991-2015/ De La Poste à bpost : histoire d’une mutation (1991-2015) [texte imprimé] / Jean Vandewattyne, Auteur ; John Cultiaux, Auteur ; Rebecca Deruyver . - [S.l.] : CRISP, 2017 . - 102P. - (Courrier hebdomadaire; 2326-2327) .
Langues : Français (fre)
Catégories : Revues Tags : La Poste Bpost Belgique Entreprise publique Résumé : La période 1991-2015 marque une profonde mutation pour l’entreprise postale belge. En 1992, la Régie des Postes devient La Poste. Elle est rebaptisée bpost en 2010. Le premier changement de nom correspond à une importante modification de statut : la poste belge cesse d’être une administration d’État pour devenir une entreprise publique autonome. Le second symbolise la volonté de l’opérateur postal de se présenter comme étant apte à affronter l’avenir. En toile de fond de ces évolutions, figurent les thèses néo-libérales et la primauté qu’elles accordent à la concurrence et aux acteurs privés. Dans cette perspective, la Commission européenne opère progressivement une libéralisation du marché postal entre 1997 et 2011. Par ailleurs, le secteur doit affronter les défis que pose le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication, telles que les courriers électroniques et les SMS. C’est à cette lumière qu’il faut lire les multiples initiatives visant à « moderniser » l’entreprise : engagement de top managers introduisant la culture et les pratiques de management du secteur privé (Frans Rombouts, Johnny Thijs, Koen Van Gerven), mise en œuvre de plans stratégiques, diversification et internationalisation des activités, conclusion de partenariats, restructuration des services, réorganisation et automatisation des centres de tri, déploiement du programme Georoute, redéfinition des tâches des facteurs, recours à un personnel non statutaire et à la sous-traitance, entrée en bourse en juin 2013, etc. Pour l’avenir, le scénario d’une privatisation de l’entreprise n’est pas exclu. Utilisé comme variable d’ajustement, l’emploi pâtit de cette politique constante d’augmentation de la productivité, de diminution des coûts et de rémunération des actionnaires. Le volume de personnel ne cesse d’être réduit, tandis que les conditions de travail se durcissent. Les tensions sociales sont nombreuses, mais les syndicats s’avèrent incapables d’imposer une alternative à la ligne dictée par la direction. En ligne : http://www.crisp.be/2017/06/de-la-poste-a-bpost-histoire-mutation-1991-2015/ Les privatisations en Belgique / Jacques Moden
Titre : Les privatisations en Belgique : les mutations des entreprises publiques 1988-2008 Type de document : texte imprimé Auteurs : Jacques Moden, Auteur Editeur : CRISP Année de publication : 2008 Importance : 367 p. Langues : Français (fre) Catégories : Services publics Tags : Privatisations Entreprises publiques Banques Belgique Service public Europe Société nationale d'investissement (SNI) Gewestelijke Investeringsmaatschappij voor Vlaanderen (GIMV) Société régionale d'investissement de Wallonie (SRIW) CGER Crédit communal de BelgiqueCrédit à l'industrie Crédit professionnel Crédit agricole OCCH Belgacom La Poste SNCB Régie des voies aériennes Sabena Régie des transports maritimes SPE Partenariats public-privé Syndicats Index. décimale : 04.05 Services publics Résumé : En une vingtaine d’années, le paysage des entreprises publiques belges a été profondément bouleversé. Qui aurait imaginé, au début des années 1990, que la compagnie aérienne nationale allait être déclarée en faillite, que la Régie des télégraphes et téléphones, la RTT, allait être transformée en une société anonyme cotée en bourse, que la SNCB allait être éclatée en trois sociétés ou encore que la CGER allait être absorbée par le premier groupe financier privé du pays ? La Belgique ne pouvait se tenir à l’écart d’un mouvement qui a touché, avant elle, l’ensemble de l’Europe. Elle pouvait d’autant moins échapper au phénomène des privatisations que l’État belge était, à l’époque, le plus endetté de l’Union européenne et n’était plus à même, en tout état de cause, de soutenir le secteur économique public. Le déclic de ce virage historique a sans doute été le vote, en 1991, de deux lois réformant les entreprises publiques et le secteur public du crédit. Bien sûr, leur objectif premier n’était pas la privatisation, mais elles en ouvraient la porte. Et, de réforme en réforme, on en est arrivé à une situation où il ne reste plus grand chose à privatiser. C’est ce parcours que ce livre a pour ambition de retracer. Les privatisations en Belgique : les mutations des entreprises publiques 1988-2008 [texte imprimé] / Jacques Moden, Auteur . - [S.l.] : CRISP, 2008 . - 367 p.
Langues : Français (fre)
Catégories : Services publics Tags : Privatisations Entreprises publiques Banques Belgique Service public Europe Société nationale d'investissement (SNI) Gewestelijke Investeringsmaatschappij voor Vlaanderen (GIMV) Société régionale d'investissement de Wallonie (SRIW) CGER Crédit communal de BelgiqueCrédit à l'industrie Crédit professionnel Crédit agricole OCCH Belgacom La Poste SNCB Régie des voies aériennes Sabena Régie des transports maritimes SPE Partenariats public-privé Syndicats Index. décimale : 04.05 Services publics Résumé : En une vingtaine d’années, le paysage des entreprises publiques belges a été profondément bouleversé. Qui aurait imaginé, au début des années 1990, que la compagnie aérienne nationale allait être déclarée en faillite, que la Régie des télégraphes et téléphones, la RTT, allait être transformée en une société anonyme cotée en bourse, que la SNCB allait être éclatée en trois sociétés ou encore que la CGER allait être absorbée par le premier groupe financier privé du pays ? La Belgique ne pouvait se tenir à l’écart d’un mouvement qui a touché, avant elle, l’ensemble de l’Europe. Elle pouvait d’autant moins échapper au phénomène des privatisations que l’État belge était, à l’époque, le plus endetté de l’Union européenne et n’était plus à même, en tout état de cause, de soutenir le secteur économique public. Le déclic de ce virage historique a sans doute été le vote, en 1991, de deux lois réformant les entreprises publiques et le secteur public du crédit. Bien sûr, leur objectif premier n’était pas la privatisation, mais elles en ouvraient la porte. Et, de réforme en réforme, on en est arrivé à une situation où il ne reste plus grand chose à privatiser. C’est ce parcours que ce livre a pour ambition de retracer.