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Titre : L'Europe regarde l'Afrique et vice versa Type de document : texte imprimé Editeur : Iteco Année de publication : sept 2019 Collection : Antipodes num. 226 Importance : 27 p Présentation : 09.02.EUR Langues : Français (fre) Tags : Europe Afrique Medias Index. décimale : 09.02 Afrique Résumé : La longue histoire des rapports entre l’Europe et l’Afrique peut aussi être examinée à l’aune du regard que les Européens portent sur l’Afrique et vice versa. Chacune des composantes de l’histoire des migrations dans les deux sens et notamment de l’intensification de la migration d’Africains vers l’Europe ces dernières années peut être vue de la sorte. Il y a un regard qui précède l’approche, un autre qui l’accompagne et encore un troisième qui le prolonge.
Il est probable que l’exercice évoqué des regards réciproques soit fort déterminé par ce que les psychologues sociaux appellent le « biais de confirmation », dans le sens où nous avons tous tendance à voir ce que nous savons et ce que nous sommes prêts à comprendre, et sommes bien plus enclins à ne pas voir du tout ce qui échappe à notre compréhension, ce qui « nous passe au dessus de la tête », pour le dire avec une expression imagée.
Or l’Afrique est en train d’évoluer rapidement. De larges pans de la population rurale quittent les campagnes et s’installent dans des villes de plus en plus surpeuplées. La constitution de l’imaginaire africain auquel sont venues se superposer des images d’Epinal et d’ailleurs— que la culture européenne a plaquées sur l’Afrique évolue aussi et les références à des images issues hors du cadre africain se multiplient.
Si bien que si l’on regarde de près des productions africaines contemporaines on peut voir que cette présence significative de nombreuses références non africaines s’intègre dans un tableau qui reste bien africain dans l’ensemble, comme si l’Afrique d’aujourd’hui était aussi et au moins en partie faite d’un ensemble de références venues d’ailleurs.
Par ailleurs, la vieille image d’une Afrique à la dérive en proie aux pires cauchemars n’a pas disparue pour autant, même si elle doit côtoyer de plus en plus souvent celle d’un continent dynamique en pleine renaissance dont la taille et la puissance démographique en feront un acteur majeur du monde à venir.
Bien que l’Afrique et l’Europe aient beaucoup évolué depuis la fin de la colonisation, il est possible que les regards réciproques que les Africains et les Européens échangent évoluent plus lentement. C’est cette piste qui nous voudrions vous inviter à explorer dans ces pages. Antipodes s’est ainsi penché sur des films, des séries et des expositions d’arts plastiques à travers des entretiens et des commentaires.
Bien entendu, l’Afrique est plurielle et la réalité contrastée de plus d’un cinquantaine de pays ne peut être réduite à une image d’ensemble. Nous avons tous tendance à le faire néanmoins. Ces pages sont donc une invitation à actualiser et à nuancer notre imaginaire.En ligne : http://www.iteco.be/revue-antipodes/l-europe-regarde-l-afrique-et-vice-versa/ L'Europe regarde l'Afrique et vice versa [texte imprimé] . - [S.l.] : Iteco, sept 2019 . - 27 p : 09.02.EUR. - (Antipodes; 226) .
Langues : Français (fre)
Tags : Europe Afrique Medias Index. décimale : 09.02 Afrique Résumé : La longue histoire des rapports entre l’Europe et l’Afrique peut aussi être examinée à l’aune du regard que les Européens portent sur l’Afrique et vice versa. Chacune des composantes de l’histoire des migrations dans les deux sens et notamment de l’intensification de la migration d’Africains vers l’Europe ces dernières années peut être vue de la sorte. Il y a un regard qui précède l’approche, un autre qui l’accompagne et encore un troisième qui le prolonge.
Il est probable que l’exercice évoqué des regards réciproques soit fort déterminé par ce que les psychologues sociaux appellent le « biais de confirmation », dans le sens où nous avons tous tendance à voir ce que nous savons et ce que nous sommes prêts à comprendre, et sommes bien plus enclins à ne pas voir du tout ce qui échappe à notre compréhension, ce qui « nous passe au dessus de la tête », pour le dire avec une expression imagée.
Or l’Afrique est en train d’évoluer rapidement. De larges pans de la population rurale quittent les campagnes et s’installent dans des villes de plus en plus surpeuplées. La constitution de l’imaginaire africain auquel sont venues se superposer des images d’Epinal et d’ailleurs— que la culture européenne a plaquées sur l’Afrique évolue aussi et les références à des images issues hors du cadre africain se multiplient.
Si bien que si l’on regarde de près des productions africaines contemporaines on peut voir que cette présence significative de nombreuses références non africaines s’intègre dans un tableau qui reste bien africain dans l’ensemble, comme si l’Afrique d’aujourd’hui était aussi et au moins en partie faite d’un ensemble de références venues d’ailleurs.
Par ailleurs, la vieille image d’une Afrique à la dérive en proie aux pires cauchemars n’a pas disparue pour autant, même si elle doit côtoyer de plus en plus souvent celle d’un continent dynamique en pleine renaissance dont la taille et la puissance démographique en feront un acteur majeur du monde à venir.
Bien que l’Afrique et l’Europe aient beaucoup évolué depuis la fin de la colonisation, il est possible que les regards réciproques que les Africains et les Européens échangent évoluent plus lentement. C’est cette piste qui nous voudrions vous inviter à explorer dans ces pages. Antipodes s’est ainsi penché sur des films, des séries et des expositions d’arts plastiques à travers des entretiens et des commentaires.
Bien entendu, l’Afrique est plurielle et la réalité contrastée de plus d’un cinquantaine de pays ne peut être réduite à une image d’ensemble. Nous avons tous tendance à le faire néanmoins. Ces pages sont donc une invitation à actualiser et à nuancer notre imaginaire.En ligne : http://www.iteco.be/revue-antipodes/l-europe-regarde-l-afrique-et-vice-versa/ Gens du voyage et Romanis / Myllie Watrin
Titre : Gens du voyage et Romanis : accueillis ? oui, sûrement Type de document : texte imprimé Auteurs : Myllie Watrin, Auteur ; Biser Alekov, Auteur Editeur : Iteco Année de publication : mars 2023 Collection : Antipodes num. 237 Importance : 88 p Langues : Français (fre) Catégories : Revues Tags : Migrations Travail Racisme Résumé : Comment écrire un texte d'introduction du présent numéro sur les Gens du voyage, Roms, Romani, Tsiganes, Gitans, etc. quand on n'en connaît que des notes de musique ? Ces peuples sont mal aimés (ça ne doit pas être trop grave) et surtout très discriminés (et c'est plutôt grave à vivre). On l'a (re)découvert un peu par hasard, même si en toile de fond, plus ou moins tout le monde est au courant. Oui peut-être mais pas de l'étendue des discriminations. Ces peuples sont également mal connus et on az l'impression qu'on en connaît peu ou pas grand chose. Note de contenu : -Les Roms en Belgique, l'engagement politique p.56-66 Gens du voyage et Romanis : accueillis ? oui, sûrement [texte imprimé] / Myllie Watrin, Auteur ; Biser Alekov, Auteur . - [S.l.] : Iteco, mars 2023 . - 88 p. - (Antipodes; 237) .
Langues : Français (fre)
Catégories : Revues Tags : Migrations Travail Racisme Résumé : Comment écrire un texte d'introduction du présent numéro sur les Gens du voyage, Roms, Romani, Tsiganes, Gitans, etc. quand on n'en connaît que des notes de musique ? Ces peuples sont mal aimés (ça ne doit pas être trop grave) et surtout très discriminés (et c'est plutôt grave à vivre). On l'a (re)découvert un peu par hasard, même si en toile de fond, plus ou moins tout le monde est au courant. Oui peut-être mais pas de l'étendue des discriminations. Ces peuples sont également mal connus et on az l'impression qu'on en connaît peu ou pas grand chose. Note de contenu : -Les Roms en Belgique, l'engagement politique p.56-66
Titre : Intelligence collective Type de document : document électronique Editeur : Iteco Année de publication : 2018 Collection : Antipodes - Outils pédagogiques num. 19 Importance : 40 p. Note générale : 07.01.INT Langues : Français (fre) Index. décimale : 07.02 Société Résumé : Parce que plusieurs têtes pensent mieux qu’une seule - Pourquoi ITECO s’intéresse à la notion d’intelligence collective au point d’en faire un sujet de formation; L’éducation populaire 2.0 - S’éduquer et agir ensemble en intelligence collective, aurait pu dire Paulo Freire, par Julián Lozano Raya; On veut croire que l’intelligence collective est plus qu’une mode - Devenu central dans les pratiques d’intelligence collective en Belgique, Collectiv-A représente bien le dynamisme de ces pratiques. Propos d’ Edith Wustefeld recueillis par Julián Lozano Raya; Outils d’intelligence collective : L’élection sans candidats - Comment désigner la personne adéquate sans heurts ?; Outils d’intelligence collective : La décision par consentement - Utiliser les opinions différentes pour atteindre un objectif commun; Outils d’intelligence collective : Le débat mouvant - Une entrée en matière intelligente et collective; Outils d’intelligence collective : Petite histoire et grande Histoire - Croiser les parcours individuels avec l’Histoire commune; Sur le terrain de la concertation locale - Quand l’intelligence collective se voit confrontée aux « intelligences individuelles » par Olivier de Halleux; Attention à la marche - Un Salon de l’intelligence plurielle et collective à Bruxelles ? Allons voir..., par Tito Dupret; Renouveler la démocratie - Elargir le droit à la participation par le biais d’assemblées délibératives tirées au sort, propos d’Olivier Vermeulen et Gerben Van den Abbeele recueillis par Julián Lozano Raya; Pour une écologie politique pragmatiste - L’emballement du réchauffement climatique pose avec urgence la nécessité d’une intelligence collective de la situation au sens d’une puissance de penser et d’agir, par Chedia Leroij En ligne : http://www.iteco.be/revue-antipodes/intelligence-collective/ Intelligence collective [document électronique] . - [S.l.] : Iteco, 2018 . - 40 p.. - (Antipodes - Outils pédagogiques; 19) .
07.01.INT
Langues : Français (fre)
Index. décimale : 07.02 Société Résumé : Parce que plusieurs têtes pensent mieux qu’une seule - Pourquoi ITECO s’intéresse à la notion d’intelligence collective au point d’en faire un sujet de formation; L’éducation populaire 2.0 - S’éduquer et agir ensemble en intelligence collective, aurait pu dire Paulo Freire, par Julián Lozano Raya; On veut croire que l’intelligence collective est plus qu’une mode - Devenu central dans les pratiques d’intelligence collective en Belgique, Collectiv-A représente bien le dynamisme de ces pratiques. Propos d’ Edith Wustefeld recueillis par Julián Lozano Raya; Outils d’intelligence collective : L’élection sans candidats - Comment désigner la personne adéquate sans heurts ?; Outils d’intelligence collective : La décision par consentement - Utiliser les opinions différentes pour atteindre un objectif commun; Outils d’intelligence collective : Le débat mouvant - Une entrée en matière intelligente et collective; Outils d’intelligence collective : Petite histoire et grande Histoire - Croiser les parcours individuels avec l’Histoire commune; Sur le terrain de la concertation locale - Quand l’intelligence collective se voit confrontée aux « intelligences individuelles » par Olivier de Halleux; Attention à la marche - Un Salon de l’intelligence plurielle et collective à Bruxelles ? Allons voir..., par Tito Dupret; Renouveler la démocratie - Elargir le droit à la participation par le biais d’assemblées délibératives tirées au sort, propos d’Olivier Vermeulen et Gerben Van den Abbeele recueillis par Julián Lozano Raya; Pour une écologie politique pragmatiste - L’emballement du réchauffement climatique pose avec urgence la nécessité d’une intelligence collective de la situation au sens d’une puissance de penser et d’agir, par Chedia Leroij En ligne : http://www.iteco.be/revue-antipodes/intelligence-collective/ Médiation culturelle et artistique / Judith Dehail
Titre : Médiation culturelle et artistique Type de document : texte imprimé Auteurs : Judith Dehail, Auteur ; Olivier Marboeuf, Auteur Editeur : Iteco Année de publication : décembre 2023 Collection : Antipodes num. 238 Importance : 86 p Langues : Français (fre) Catégories : Revues Tags : Racisme Colonialisme Artiste Résumé : La culture d’un groupe est un construit qui devient référent pour définir les normes, les valeurs, les croyances qui, à leur tour, construisent (de) la culture et produisent de nouvelles transformations culturelles en lien avec ce qui se passe comme (nouveaux) défis dans la société. Tout ceci permet aux individus composant les groupes d’avoir des clefs pour donner du sens à leurs actions. En particulier, ceci leur indique ce qu’ils doivent trouver bon, beau, vrai et juste de faire, de dire, de penser et de ressentir. Et là, nous traçons les contours de la notion de « modèle culturel », qui peut être défini comme un ensemble plus ou moins structuré de principes éthiques qui proposent aux membres d’une collectivité humaine le sens de leurs conduites et de leurs actions.Dans la société, les cultures sont liées aux rapports de domination : en effet, le gout, le « classe », le « trendy » ou le « stylé » est souvent défini par les dominantes, même quand c’est « pris », « piqué » diraient des plus jeunes, chez les dominés, avec ou sans adaptation. Lela dominée peut certes être impliquée et même être invitée à adopter les bons réflexes d’appréciation de la culture dominante, souvent bourgeoise. La médiation, telle qu’elle est envisagée et encore pratiquée largement et par beaucoup d’institutions se voit comme ayant pour mission de satisfaire les présupposés besoins de catégories de publics dits « publics fragilisés », « publics orphelins », « publics empêchés », appellations aussi « minorisantes » les unes que les autres ; bref des personnes provenant de groupes dominés. Vue comme cela, la définition se base sur deux implicites qui peuvent induire un type d’actions. Le premier implicite est de voir les personnes comme des publics en attente de réponses à des besoins, le plus souvent plutôt des « projections de besoins » ; partir sur une sociologie du manque est une erreur fondamentale dans la construction du rapport à l’Altérité. Le second implicite est de les voir comme « publics », certainement pas sujets-acteurs. Note de contenu : -Entre sexisme et précarité. la médiation comme pratique critique p.12-19
-Posture et engagement en contexte décolonial p.62-73Médiation culturelle et artistique [texte imprimé] / Judith Dehail, Auteur ; Olivier Marboeuf, Auteur . - [S.l.] : Iteco, décembre 2023 . - 86 p. - (Antipodes; 238) .
Langues : Français (fre)
Catégories : Revues Tags : Racisme Colonialisme Artiste Résumé : La culture d’un groupe est un construit qui devient référent pour définir les normes, les valeurs, les croyances qui, à leur tour, construisent (de) la culture et produisent de nouvelles transformations culturelles en lien avec ce qui se passe comme (nouveaux) défis dans la société. Tout ceci permet aux individus composant les groupes d’avoir des clefs pour donner du sens à leurs actions. En particulier, ceci leur indique ce qu’ils doivent trouver bon, beau, vrai et juste de faire, de dire, de penser et de ressentir. Et là, nous traçons les contours de la notion de « modèle culturel », qui peut être défini comme un ensemble plus ou moins structuré de principes éthiques qui proposent aux membres d’une collectivité humaine le sens de leurs conduites et de leurs actions.Dans la société, les cultures sont liées aux rapports de domination : en effet, le gout, le « classe », le « trendy » ou le « stylé » est souvent défini par les dominantes, même quand c’est « pris », « piqué » diraient des plus jeunes, chez les dominés, avec ou sans adaptation. Lela dominée peut certes être impliquée et même être invitée à adopter les bons réflexes d’appréciation de la culture dominante, souvent bourgeoise. La médiation, telle qu’elle est envisagée et encore pratiquée largement et par beaucoup d’institutions se voit comme ayant pour mission de satisfaire les présupposés besoins de catégories de publics dits « publics fragilisés », « publics orphelins », « publics empêchés », appellations aussi « minorisantes » les unes que les autres ; bref des personnes provenant de groupes dominés. Vue comme cela, la définition se base sur deux implicites qui peuvent induire un type d’actions. Le premier implicite est de voir les personnes comme des publics en attente de réponses à des besoins, le plus souvent plutôt des « projections de besoins » ; partir sur une sociologie du manque est une erreur fondamentale dans la construction du rapport à l’Altérité. Le second implicite est de les voir comme « publics », certainement pas sujets-acteurs. Note de contenu : -Entre sexisme et précarité. la médiation comme pratique critique p.12-19
-Posture et engagement en contexte décolonial p.62-73
Titre : Les ONG face au management Type de document : texte imprimé Auteurs : Chafik Allal, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Justine Contor, Auteur Editeur : Iteco Année de publication : décembre 2021 Collection : Antipodes num. 234 Importance : 73 p Langues : Français (fre) Catégories : Revues Tags : Coopération au développement ONG Gouvernance Société civile Index. décimale : 07.01 Société civile Résumé : Le sous-titre de ce numéro d’Antipodes aurait pu être « Chroniques de disparitions » d’ONG. Dit de façon aussi abrupte pour commencer l’édito du présent numéro, cela paraît un peu indigeste. À nouveau, quelques personnes risquent de nous tomber dessus pour nous dire combien nous sommes paranoïaques, complotistes et je ne sais quoi d’autre. Aujourd’hui, il semblerait que lucidité, anticipation et réaction en vue d’éviter l’avènement d’un monde non désiré soient refusées par une partie non négligeable de personnes. Pour rappel, et recontextualisation du présent numéro : au moins depuis une quinzaine d’années, il a commencé à y avoir des réactions d’anticipation face à l’arrivée massive de cadres de la rationalité néo-libérale et l’instauration d’une bureaucratie néo-managériale dans le milieu des ONG et de la coopération au développement. Que voulons-nous dire en parlant de rationalité néo-libérale ? Le néolibéralisme peut être vu comme une rationalité qui organise la société en faisant de la compétition une norme et de l’entreprise un modèle. La rationalité néo-libérale peut être définie comme :
« L’ensemble des discours, des pratiques, des dispositifs de pouvoir visant à instaurer de nouvelles conditions politiques, à modifier les règles de fonctionnement économique, à transformer les rapports sociaux de manière à imposer [...] l’objectif de la concurrence généralisée entre entreprises, économies et États. » Et qu’appelle-t-on bureaucratie néo-manageriale ? « La façon « d’enformer les êtres et les évènements », d’appréhender le réel en le retranscrivant dans des « formats » mis en commun et dans des « coordinations et des figures du collectif » est une manière non seulement de normaliser, mais aussi de contraindre et de dominer, qui résulte de rapports de force. » À l’époque, nos réactions (des membres d’ITECO et d’autres) avaient été minorées sous prétexte que nous exagérions évidemment, que les enjeux étaient ailleurs, que la professionnalisation n’était là que pour s’assurer du bon usage de l’argent public, et qu’il n’y avait nul complot contre le milieu de la coopération au développement.Note de contenu : -des ONG disciplinées par la rationalité néolibérale ? p.36-45 En ligne : http://www.iteco.be/revue-antipodes/bureaucratiser-pour-mieux-marchandiser/ Les ONG face au management [texte imprimé] / Chafik Allal, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Justine Contor, Auteur . - [S.l.] : Iteco, décembre 2021 . - 73 p. - (Antipodes; 234) .
Langues : Français (fre)
Catégories : Revues Tags : Coopération au développement ONG Gouvernance Société civile Index. décimale : 07.01 Société civile Résumé : Le sous-titre de ce numéro d’Antipodes aurait pu être « Chroniques de disparitions » d’ONG. Dit de façon aussi abrupte pour commencer l’édito du présent numéro, cela paraît un peu indigeste. À nouveau, quelques personnes risquent de nous tomber dessus pour nous dire combien nous sommes paranoïaques, complotistes et je ne sais quoi d’autre. Aujourd’hui, il semblerait que lucidité, anticipation et réaction en vue d’éviter l’avènement d’un monde non désiré soient refusées par une partie non négligeable de personnes. Pour rappel, et recontextualisation du présent numéro : au moins depuis une quinzaine d’années, il a commencé à y avoir des réactions d’anticipation face à l’arrivée massive de cadres de la rationalité néo-libérale et l’instauration d’une bureaucratie néo-managériale dans le milieu des ONG et de la coopération au développement. Que voulons-nous dire en parlant de rationalité néo-libérale ? Le néolibéralisme peut être vu comme une rationalité qui organise la société en faisant de la compétition une norme et de l’entreprise un modèle. La rationalité néo-libérale peut être définie comme :
« L’ensemble des discours, des pratiques, des dispositifs de pouvoir visant à instaurer de nouvelles conditions politiques, à modifier les règles de fonctionnement économique, à transformer les rapports sociaux de manière à imposer [...] l’objectif de la concurrence généralisée entre entreprises, économies et États. » Et qu’appelle-t-on bureaucratie néo-manageriale ? « La façon « d’enformer les êtres et les évènements », d’appréhender le réel en le retranscrivant dans des « formats » mis en commun et dans des « coordinations et des figures du collectif » est une manière non seulement de normaliser, mais aussi de contraindre et de dominer, qui résulte de rapports de force. » À l’époque, nos réactions (des membres d’ITECO et d’autres) avaient été minorées sous prétexte que nous exagérions évidemment, que les enjeux étaient ailleurs, que la professionnalisation n’était là que pour s’assurer du bon usage de l’argent public, et qu’il n’y avait nul complot contre le milieu de la coopération au développement.Note de contenu : -des ONG disciplinées par la rationalité néolibérale ? p.36-45 En ligne : http://www.iteco.be/revue-antipodes/bureaucratiser-pour-mieux-marchandiser/ PermalinkPermalinkPermalinkPolyphonies de Blues... blanches / Chafik Allal
PermalinkPermalinkPermalinkEt si tout ne s'effondrait pas ? / Chafik Allal
PermalinkPermalinkLa théorie du changement
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