Résultat de la recherche
2 résultat(s) recherche sur le tag 'TINA'




Titre : Agreekment, TINA et mouvements sociaux Type de document : document électronique Auteurs : Vaia Demertzis, Auteur ; Jean Faniel, Auteur Editeur : CRISP Année de publication : 24 juillet 2015 Importance : 12 p Langues : Français (fre) Tags : Grèce TINA Mouvements sociaux Dette UE Résumé : Le 13 juillet 2015, le sommet de la zone euro a adopté une déclaration formulant les obligations que la Grèce devra respecter afin que soit conclu « un éventuel futur accord sur un nouveau programme » du Mécanisme européen de stabilité. Donald Tusk, le président du Conseil européen, a baptisé ce texte « agreekment », mêlant les termes anglais « accord » et « Grèce ». Cet accord a été ressenti par de nombreux Grecs comme un coup de force et comme une véritable humiliation. Les conditions imposées à la Grèce ont également été largement dénoncées comme allant à l’encontre de la souveraineté nationale de ce pays et, plus largement, de la démocratie. Enfin, de nombreux économistes de premier plan ont réfuté catégoriquement la possibilité que ces mesures permettent à ce pays de sortir de la grave récession économique à laquelle il fait face.
Pour de nombreux mouvements sociaux à travers l’Europe, le bras de fer dans lequel le gouvernement grec s’est engagé avec ses créanciers relève non seulement du domaine économique, mais peut-être plus encore de la lutte symbolique et idéologique contre le néolibéralisme et l’adage qui l’incarne « There is no alternative » (abrégé en TINA).
Or le texte de l’« agreekment » comporte des passages qui paraissent vouloir marteler qu’il n’y a pas d’alternative possible en dehors des principes préconisés par le Fonds monétaire international, la Commission européenne et la Banque centrale européenne. L’approbation par A. Tsípras puis par le Parlement grec du texte du 13 juillet pourrait par conséquent marquer aux yeux des citoyens qui dénoncent le néolibéralisme l’échec d’une rupture avec celui-ci, entraînant de possibles effets démobilisateurs. Cependant, les conditions dans lesquelles cet accord a été conclu pourraient au contraire attiser la colère d’une partie des citoyens contre les institutions qui l’ont soumis à la Grèce, et plus largement contre l’Union européenne et le projet néolibéral qu’elle incarne à leurs yeux. On peut dès lors se demander quels effets l’« agreekment » va avoir sur les mouvements sociaux qui contestent la validité de « TINA ».En ligne : http://www.crisp.be/2015/07/agreekment-tina-et-mouvements-sociaux/ Agreekment, TINA et mouvements sociaux [document électronique] / Vaia Demertzis, Auteur ; Jean Faniel, Auteur . - [S.l.] : CRISP, 24 juillet 2015 . - 12 p.
Langues : Français (fre)
Tags : Grèce TINA Mouvements sociaux Dette UE Résumé : Le 13 juillet 2015, le sommet de la zone euro a adopté une déclaration formulant les obligations que la Grèce devra respecter afin que soit conclu « un éventuel futur accord sur un nouveau programme » du Mécanisme européen de stabilité. Donald Tusk, le président du Conseil européen, a baptisé ce texte « agreekment », mêlant les termes anglais « accord » et « Grèce ». Cet accord a été ressenti par de nombreux Grecs comme un coup de force et comme une véritable humiliation. Les conditions imposées à la Grèce ont également été largement dénoncées comme allant à l’encontre de la souveraineté nationale de ce pays et, plus largement, de la démocratie. Enfin, de nombreux économistes de premier plan ont réfuté catégoriquement la possibilité que ces mesures permettent à ce pays de sortir de la grave récession économique à laquelle il fait face.
Pour de nombreux mouvements sociaux à travers l’Europe, le bras de fer dans lequel le gouvernement grec s’est engagé avec ses créanciers relève non seulement du domaine économique, mais peut-être plus encore de la lutte symbolique et idéologique contre le néolibéralisme et l’adage qui l’incarne « There is no alternative » (abrégé en TINA).
Or le texte de l’« agreekment » comporte des passages qui paraissent vouloir marteler qu’il n’y a pas d’alternative possible en dehors des principes préconisés par le Fonds monétaire international, la Commission européenne et la Banque centrale européenne. L’approbation par A. Tsípras puis par le Parlement grec du texte du 13 juillet pourrait par conséquent marquer aux yeux des citoyens qui dénoncent le néolibéralisme l’échec d’une rupture avec celui-ci, entraînant de possibles effets démobilisateurs. Cependant, les conditions dans lesquelles cet accord a été conclu pourraient au contraire attiser la colère d’une partie des citoyens contre les institutions qui l’ont soumis à la Grèce, et plus largement contre l’Union européenne et le projet néolibéral qu’elle incarne à leurs yeux. On peut dès lors se demander quels effets l’« agreekment » va avoir sur les mouvements sociaux qui contestent la validité de « TINA ».En ligne : http://www.crisp.be/2015/07/agreekment-tina-et-mouvements-sociaux/ Documents numériques
![]()
2015-07-24_ACL-Demertzis_V_Faniel_J-2015-Agreekment_TINA_et_mouvements_sociaux.pdfAdobe Acrobat PDF
Titre : Il faut tuer TINA : 200 propositions pour rompre avec le fatalisme et changer le monde Type de document : texte imprimé Auteurs : Olivier Bonfond, Auteur Editeur : Editions du Cerisier Année de publication : 2017 Importance : 526 p Langues : Français (fre) Tags : TINA Alternatives Index. décimale : 01.BON Résumé : La célèbre expression de Margaret Thatcher est tout sauf vraie. Des alternatives au capitalisme et à la pensée unique néolibérale existent. Elles sont construites par des femmes et des hommes qui, partout dans le monde, se dressent contre l’injustice, les inégalités, l’oppression. Beaucoup de ces alternatives sont simples, cohérentes et, avec un peu de volonté politique, pourraient être mises en œuvre dès aujourd’hui.
Prétendre que l’être humain est fondamentalement égoïste ou que le capitalisme est notre seul horizon revient à forger notre impuissance : en jetant le discrédit sur celles et ceux qui veulent changer le monde, taxés de rêveurs, d’utopistes, TINA nourrit le fatalisme, la passivité et la résignation. En effet, comment penser l’alternative et pourquoi agir si l’on part du principe que, de toute façon, « c’est foutu » et qu’on n’y pourra rien changer ? C’est le point de départ et l’objectif de ce livre : proposer un outil accessible, pratique, concret et rigoureux pour rompre avec le fatalisme ambiant et montrer que, dans tous les domaines (finance, économie, éducation, culture, démocratie, agriculture, etc.), des alternatives crédibles à la mondialisation capitaliste sont à notre portée. Cet ouvrage s’adresse aux millions de personnes indignées par les injustices et les absurdités de ce monde. À celles et ceux qui veulent construire un autre modèle, fondé sur la satisfaction des droits humains fondamentaux, le respect de l’environnement et la construction d’une véritable démocratie. L’Histoire a montré qu’il est vain d’attendre passivement que nos dirigeants servent les intérêts des populations. Ce ne sont pas le bon sens ou l’intérêt général qui mènent le monde, mais les rapports de force. Face à la puissance organisée des transnationales et de la finance, il est temps que les peuples s’organisent, prennent en main leur destin et, par l’action collective, relèvent le défi du changement. Si ce livre réussit à éveiller l’envie d’apprendre, de débattre et de passer à l’action, il aura pleinement joué son rôle.Il faut tuer TINA : 200 propositions pour rompre avec le fatalisme et changer le monde [texte imprimé] / Olivier Bonfond, Auteur . - [S.l.] : Editions du Cerisier, 2017 . - 526 p.
Langues : Français (fre)
Tags : TINA Alternatives Index. décimale : 01.BON Résumé : La célèbre expression de Margaret Thatcher est tout sauf vraie. Des alternatives au capitalisme et à la pensée unique néolibérale existent. Elles sont construites par des femmes et des hommes qui, partout dans le monde, se dressent contre l’injustice, les inégalités, l’oppression. Beaucoup de ces alternatives sont simples, cohérentes et, avec un peu de volonté politique, pourraient être mises en œuvre dès aujourd’hui.
Prétendre que l’être humain est fondamentalement égoïste ou que le capitalisme est notre seul horizon revient à forger notre impuissance : en jetant le discrédit sur celles et ceux qui veulent changer le monde, taxés de rêveurs, d’utopistes, TINA nourrit le fatalisme, la passivité et la résignation. En effet, comment penser l’alternative et pourquoi agir si l’on part du principe que, de toute façon, « c’est foutu » et qu’on n’y pourra rien changer ? C’est le point de départ et l’objectif de ce livre : proposer un outil accessible, pratique, concret et rigoureux pour rompre avec le fatalisme ambiant et montrer que, dans tous les domaines (finance, économie, éducation, culture, démocratie, agriculture, etc.), des alternatives crédibles à la mondialisation capitaliste sont à notre portée. Cet ouvrage s’adresse aux millions de personnes indignées par les injustices et les absurdités de ce monde. À celles et ceux qui veulent construire un autre modèle, fondé sur la satisfaction des droits humains fondamentaux, le respect de l’environnement et la construction d’une véritable démocratie. L’Histoire a montré qu’il est vain d’attendre passivement que nos dirigeants servent les intérêts des populations. Ce ne sont pas le bon sens ou l’intérêt général qui mènent le monde, mais les rapports de force. Face à la puissance organisée des transnationales et de la finance, il est temps que les peuples s’organisent, prennent en main leur destin et, par l’action collective, relèvent le défi du changement. Si ce livre réussit à éveiller l’envie d’apprendre, de débattre et de passer à l’action, il aura pleinement joué son rôle.