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L'élite du pouvoir / C. Wright Mills
Titre : L'élite du pouvoir Type de document : texte imprimé Auteurs : C. Wright Mills, Auteur Editeur : Paris : François Maspero Année de publication : 1969 Collection : Les textes à l'appui Importance : 380 p Langues : Français (fre) Tags : Sociologie Politique Histoire Index. décimale : 00.MIL Résumé : MILLS CHARLES WRIGHT (1916-1962). Dans la tradition de Thorstein Veblen, Mills est la figure la plus marquante de la sociologie critique américaine. Il estime que toute sociologie est fondamentalement politique et doit servir à combattre les préjugés et à changer la société.
Mills a été, aux États-Unis, un des critiques les plus sévères de la sociologie contemporaine, dont il dénonçait le faux désengagement : pour lui, cette apparente neutralité n'était qu'un écran de fumée masquant une orientation foncièrement conservatrice. Se sentant mal à l'aise dans les cadres du fonctionnalisme pour étudier le changement social, il se tourna vers Marx et vers Weber, ce qui lui valut, bien qu'il ne fût pas marxiste, les foudres de la sociologie américaine conformiste.
Son ouvrage qui, avec White Collar (1951), est le plus important, The Power Elite (1956), étudie le pouvoir politique aux États-Unis. Reprenant le schéma de Mosca, selon lequel une minorité de personnes, la classe dirigeante, détient le pouvoir dans la société, de sorte que toute l'histoire s'explique par les intérêts de cette minorité, Mills montre, pour sa part, que l'élite est un phénomène très diversifié qui ne doit pas être rangé dans les classes sociales. Il y a des élites de classe, mais pas une classe d'élites. Cependant, sans constituer une classe, les élites s'associent pour former une unité de pouvoir dominant dans la société ; ainsi Mills décrit-il ce qu'il nomme le « complexe militaro-industriel », véritable détenteur du pouvoir dans la société américaine.
On a reproché à Mills de confondre élite et pouvoir, et de négliger le rôle des élites d'influence. Toutefois, son livre a largement contribué au développement de la sociologie du pouvoir et a suscité de nombreuses recherches particulières consacrées aux élites. (Encyclopædia Universalis)L'élite du pouvoir [texte imprimé] / C. Wright Mills, Auteur . - Paris : François Maspero, 1969 . - 380 p. - (Les textes à l'appui) .
Langues : Français (fre)
Tags : Sociologie Politique Histoire Index. décimale : 00.MIL Résumé : MILLS CHARLES WRIGHT (1916-1962). Dans la tradition de Thorstein Veblen, Mills est la figure la plus marquante de la sociologie critique américaine. Il estime que toute sociologie est fondamentalement politique et doit servir à combattre les préjugés et à changer la société.
Mills a été, aux États-Unis, un des critiques les plus sévères de la sociologie contemporaine, dont il dénonçait le faux désengagement : pour lui, cette apparente neutralité n'était qu'un écran de fumée masquant une orientation foncièrement conservatrice. Se sentant mal à l'aise dans les cadres du fonctionnalisme pour étudier le changement social, il se tourna vers Marx et vers Weber, ce qui lui valut, bien qu'il ne fût pas marxiste, les foudres de la sociologie américaine conformiste.
Son ouvrage qui, avec White Collar (1951), est le plus important, The Power Elite (1956), étudie le pouvoir politique aux États-Unis. Reprenant le schéma de Mosca, selon lequel une minorité de personnes, la classe dirigeante, détient le pouvoir dans la société, de sorte que toute l'histoire s'explique par les intérêts de cette minorité, Mills montre, pour sa part, que l'élite est un phénomène très diversifié qui ne doit pas être rangé dans les classes sociales. Il y a des élites de classe, mais pas une classe d'élites. Cependant, sans constituer une classe, les élites s'associent pour former une unité de pouvoir dominant dans la société ; ainsi Mills décrit-il ce qu'il nomme le « complexe militaro-industriel », véritable détenteur du pouvoir dans la société américaine.
On a reproché à Mills de confondre élite et pouvoir, et de négliger le rôle des élites d'influence. Toutefois, son livre a largement contribué au développement de la sociologie du pouvoir et a suscité de nombreuses recherches particulières consacrées aux élites. (Encyclopædia Universalis)La société malade de la gestion / Vincent de Gaulejac
Titre : La société malade de la gestion : Idéologie gestionnaire, pouvoir managérial et harcèlement social Type de document : texte imprimé Auteurs : Vincent de Gaulejac, Auteur Editeur : Paris : Seuil Année de publication : 2009 Collection : Points Economie num. E61 Importance : 359 p Note générale : 05.01.GAU Langues : Français (fre) Catégories : Gestion et management Tags : Sociologie Entreprises Gestion Economie humaine Index. décimale : 05.01 Travail - Généralités Résumé : Le directeur du Laboratoire du changement social ne mâche pas ses mots pour dénoncer les maux de notre société sous l’emprise de "l’idéologie gestionnaire" et l’installation du "pouvoir managérial et du harcèlement social, deux figures du capitalisme financier et de la mondialisation". Après avoir analysé le management et la gestion aujourd’hui - et montré comment ils légitiment une approche instrumentale, utilitariste et comptable des rapports entre l’homme et la société - l’auteur décode la façon dont nous nous faisons contaminer par la gestion, dans les domaines les plus divers : tout se gère en effet aujourd’hui, les villes, les administrations, les institutions, la famille, les relations amoureuses, la sexualité, les sentiments, les émotions. "Chaque individu est invité à devenir entrepreneur de sa propre vie, c’est à dire un capital productif ?". Le sociologue clinicien décrit les dégâts de cette culture de la haute performance qui met le monde sous pression et banalise le stress et la souffrance au travail. Quelques pistes de réflexion sont dessinées dans le dernier chapitre. Il s’agit de repenser les fondements du contrat social pour que l’économie ne se développe pas contre la société ; d’entreprendre de penser la gestion, non plus au service d’une logique instrumentale, mais comme l’ensemble des moyens à mettre en œuvre pour construire un monde commun. "La gestion n’est pas un mal en soi. Il est légitime d’organiser le monde, de rationaliser la production, de se préoccuper de rentabilité. A condition que ces préoccupations améliorent les relations humaines et la vie sociale." La société malade de la gestion : Idéologie gestionnaire, pouvoir managérial et harcèlement social [texte imprimé] / Vincent de Gaulejac, Auteur . - Paris : Seuil, 2009 . - 359 p. - (Points Economie; E61) .
05.01.GAU
Langues : Français (fre)
Catégories : Gestion et management Tags : Sociologie Entreprises Gestion Economie humaine Index. décimale : 05.01 Travail - Généralités Résumé : Le directeur du Laboratoire du changement social ne mâche pas ses mots pour dénoncer les maux de notre société sous l’emprise de "l’idéologie gestionnaire" et l’installation du "pouvoir managérial et du harcèlement social, deux figures du capitalisme financier et de la mondialisation". Après avoir analysé le management et la gestion aujourd’hui - et montré comment ils légitiment une approche instrumentale, utilitariste et comptable des rapports entre l’homme et la société - l’auteur décode la façon dont nous nous faisons contaminer par la gestion, dans les domaines les plus divers : tout se gère en effet aujourd’hui, les villes, les administrations, les institutions, la famille, les relations amoureuses, la sexualité, les sentiments, les émotions. "Chaque individu est invité à devenir entrepreneur de sa propre vie, c’est à dire un capital productif ?". Le sociologue clinicien décrit les dégâts de cette culture de la haute performance qui met le monde sous pression et banalise le stress et la souffrance au travail. Quelques pistes de réflexion sont dessinées dans le dernier chapitre. Il s’agit de repenser les fondements du contrat social pour que l’économie ne se développe pas contre la société ; d’entreprendre de penser la gestion, non plus au service d’une logique instrumentale, mais comme l’ensemble des moyens à mettre en œuvre pour construire un monde commun. "La gestion n’est pas un mal en soi. Il est légitime d’organiser le monde, de rationaliser la production, de se préoccuper de rentabilité. A condition que ces préoccupations améliorent les relations humaines et la vie sociale."