Titre : |
Quelle place pour la spiritualité dans la tourmente de l'époque ? |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Michel Weber, Auteur ; Bernard Legros, Auteur ; S. Kimo, Auteur |
Editeur : |
Kairos asbl |
Année de publication : |
décembre 2022 |
Collection : |
Kairos num. 57 |
Importance : |
24 p |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Revues
|
Tags : |
Religions Europe Santé |
Résumé : |
Le mouvement totalitaire covidien a suscité, entre autres phénomènes, une nouvelle mise en évidence du rôle de la spiritualité pour faire face à l’adversité. Comme l’avait fait remarquer Blaise Pascal, « nous connaissons la vérité non seulement par la raison mais encore par le cœur(2) ». Que l’on soit athée ou croyant, on ne peut que s’en réjouir. Car l’Occident était devenu, selon le terme de Max Weber, désenchanté (i. e. « déspiritualisé ») depuis l’avènement de la modernité il y a quelque 250 ans, quand l’humanisme rationaliste, l’éthique libérale et l’industrialisme se sont imposés, amenant le bourgeois négociant, le savant, l’ingénieur et le législateur, après avoir chassé l’aristocrate, la sorcière, l’alchimiste, le prêtre et l’artisan. Les philosophes progressistes des Lumières — dont Diderot et Voltaire sont les parangons — ne virent bientôt plus dans la religion qu’ignorance, superstition et fanatisme, à l’exception de rares voix discordantes : Jean-Jacques Rousseau considérait la religion comme un instrument d’éducation civique ; Montesquieu en reconnaissait aussi l’utilité sociale et morale. Au XIXe siècle, d’autres la réorientèrent, comme l’économiste Constantin Pecqueur qui avançait avec prémonition que « l’industrie fera un jour partie de la vraie religion(3) ». |
Note de contenu : |
-La dette publique européenne, piège mortel pour la démocratie p.18-19 |
En ligne : |
http://www.kairospresse.be/journal/kairos-44 |
Quelle place pour la spiritualité dans la tourmente de l'époque ? [texte imprimé] / Michel Weber, Auteur ; Bernard Legros, Auteur ; S. Kimo, Auteur . - [S.l.] : Kairos asbl, décembre 2022 . - 24 p. - ( Kairos; 57) . Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Revues
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Tags : |
Religions Europe Santé |
Résumé : |
Le mouvement totalitaire covidien a suscité, entre autres phénomènes, une nouvelle mise en évidence du rôle de la spiritualité pour faire face à l’adversité. Comme l’avait fait remarquer Blaise Pascal, « nous connaissons la vérité non seulement par la raison mais encore par le cœur(2) ». Que l’on soit athée ou croyant, on ne peut que s’en réjouir. Car l’Occident était devenu, selon le terme de Max Weber, désenchanté (i. e. « déspiritualisé ») depuis l’avènement de la modernité il y a quelque 250 ans, quand l’humanisme rationaliste, l’éthique libérale et l’industrialisme se sont imposés, amenant le bourgeois négociant, le savant, l’ingénieur et le législateur, après avoir chassé l’aristocrate, la sorcière, l’alchimiste, le prêtre et l’artisan. Les philosophes progressistes des Lumières — dont Diderot et Voltaire sont les parangons — ne virent bientôt plus dans la religion qu’ignorance, superstition et fanatisme, à l’exception de rares voix discordantes : Jean-Jacques Rousseau considérait la religion comme un instrument d’éducation civique ; Montesquieu en reconnaissait aussi l’utilité sociale et morale. Au XIXe siècle, d’autres la réorientèrent, comme l’économiste Constantin Pecqueur qui avançait avec prémonition que « l’industrie fera un jour partie de la vraie religion(3) ». |
Note de contenu : |
-La dette publique européenne, piège mortel pour la démocratie p.18-19 |
En ligne : |
http://www.kairospresse.be/journal/kairos-44 |
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