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Titre : Le capitalisme zinzin Type de document : texte imprimé Auteurs : Erik Izraelewicz, Auteur Editeur : Paris : Grasset Année de publication : 1999 Importance : 283 p Langues : Français (fre) Catégories : Capitalisme
Marchés financiersTags : Finances Capitalisme.France Politique monétaire Marché financier Politique économique Sociétés d'investissement Investissement des capitaux Index. décimale : 02.01 Finances Résumé : Le capitalisme n'est pas devenu fou, il est seulement dominé désormais par les "zinzins", appellation familière pour désigner les investisseurs institutionnels: fonds de pension, sociétés d'assurance-vie, Sicav, etc., qui, aux Etats-Unis, placent en Bourse des masses croissantes d'épargne.
Dotées de moyens financiers abondants, les entreprises cotées, nouvelles ou anciennes, ont pu se développer à grande vitesse, engendrant nouveaux produits et nouveaux marchés, donc croissance économique, sous la pression et le contrôle d'actionnaires exigeants. Le capitalisme rhénan, financé par les banques plus que par la Bourse, manque de dynamisme et prend l'eau de toute part. En France, libéralisation financière, privatisations et monnaie unique ont sonné le glas du capitalisme d'Etat. Mais c'est l'épargne étrangère qui s'investit à la Bourse de Paris, faute de fonds de pension collectant l'épargne retraite des salariés.
La thèse est intéressante, voire brillante, et remarquablement informée. Elle n'est pourtant pas totalement convaincante: le retard de croissance pris par l'Europe depuis dix ans ne s'explique-t-il pas autant par une politique économique restrictive que par l'insuffisance de capital-risque? Faut-il confier le soin de financer le système productif à des marchés dont l'actuelle "exubérance irrationnelle" peut se transformer demain en krach non moins irrationnel? L'ancien capitalisme était bourré de défauts. Le nouveau est-il à ce point plus vertueux?Le capitalisme zinzin [texte imprimé] / Erik Izraelewicz, Auteur . - Paris : Grasset, 1999 . - 283 p.
Langues : Français (fre)
Catégories : Capitalisme
Marchés financiersTags : Finances Capitalisme.France Politique monétaire Marché financier Politique économique Sociétés d'investissement Investissement des capitaux Index. décimale : 02.01 Finances Résumé : Le capitalisme n'est pas devenu fou, il est seulement dominé désormais par les "zinzins", appellation familière pour désigner les investisseurs institutionnels: fonds de pension, sociétés d'assurance-vie, Sicav, etc., qui, aux Etats-Unis, placent en Bourse des masses croissantes d'épargne.
Dotées de moyens financiers abondants, les entreprises cotées, nouvelles ou anciennes, ont pu se développer à grande vitesse, engendrant nouveaux produits et nouveaux marchés, donc croissance économique, sous la pression et le contrôle d'actionnaires exigeants. Le capitalisme rhénan, financé par les banques plus que par la Bourse, manque de dynamisme et prend l'eau de toute part. En France, libéralisation financière, privatisations et monnaie unique ont sonné le glas du capitalisme d'Etat. Mais c'est l'épargne étrangère qui s'investit à la Bourse de Paris, faute de fonds de pension collectant l'épargne retraite des salariés.
La thèse est intéressante, voire brillante, et remarquablement informée. Elle n'est pourtant pas totalement convaincante: le retard de croissance pris par l'Europe depuis dix ans ne s'explique-t-il pas autant par une politique économique restrictive que par l'insuffisance de capital-risque? Faut-il confier le soin de financer le système productif à des marchés dont l'actuelle "exubérance irrationnelle" peut se transformer demain en krach non moins irrationnel? L'ancien capitalisme était bourré de défauts. Le nouveau est-il à ce point plus vertueux?
Titre : Gens de finance au XVIIIe siècle Type de document : texte imprimé Auteurs : Guy Chaussinand-Nogaret, Auteur Editeur : Bordas Année de publication : 1972 Collection : Connaissance num. 36 Importance : 160 p Note générale : 02.01 CHA Langues : Français (fre) Catégories : Économie Tags : Histoire Économique Capitalisme.France Index. décimale : 02.01 Finances Résumé : Gens de finances au XVIIIe siècle x Petit ouvrage pour le format. Grande question, quant au fond, que l'auteur aborde par la bande, dans le courant du livre, en touches rapides, et qu'il reprend dans sa conclusion, tout aussi brièvement. La « science historique » aurait-elle jusqu'alors marché à l'envers ? « Les financiers se sont révélés, au travers d'évidents archaïsmes, comme les agents privilégiés du capitalisme le plus moderne, dont ils ont constitué, contrairement à l'opinion commune, l'aile avancée » (p. 147). Les financiers, c'est-à-dire les hauts officiers et les manieurs d'argent du Roi, couche sociale (et non pas classe, évidemment) à mi-chemin entre haute bourgeoisie et haute noblesse liée à la fois à l'un et l'autre de ces milieux, mais intégrée pleinement à la société et à l'État monarchique par les mariages, les affaires, la profession, la position. Le capitalisme le plus moderne, puisque les financiers dans les années 1780, et avec l'appui de Calonne, sont passés du classique investissement dans le capitalisme marchand (dont ils sont issus) à l'investissement dans le capitalisme industriel, celui de l'avenir : la métallurgie. Quoi d'étonnant, puisqu'ils étaient les plus gros détenteurs de fonds, de capitaux? Mais les voilà en passe, avant la crise de 1787-1788, et la débâcle de leurs neuves opérations, d'amorcer bel et bien la révolution industrielle. Tel est l'argument novateur de l'étude de Guy Chaussinand - Nogaret, argument qui ne peut être rejeté, car la démonstration dans cet ouvrage clair, derrière lequel on sent une très solide érudition, est probante. Gens de finance au XVIIIe siècle [texte imprimé] / Guy Chaussinand-Nogaret, Auteur . - [S.l.] : Bordas, 1972 . - 160 p. - (Connaissance; 36) .
02.01 CHA
Langues : Français (fre)
Catégories : Économie Tags : Histoire Économique Capitalisme.France Index. décimale : 02.01 Finances Résumé : Gens de finances au XVIIIe siècle x Petit ouvrage pour le format. Grande question, quant au fond, que l'auteur aborde par la bande, dans le courant du livre, en touches rapides, et qu'il reprend dans sa conclusion, tout aussi brièvement. La « science historique » aurait-elle jusqu'alors marché à l'envers ? « Les financiers se sont révélés, au travers d'évidents archaïsmes, comme les agents privilégiés du capitalisme le plus moderne, dont ils ont constitué, contrairement à l'opinion commune, l'aile avancée » (p. 147). Les financiers, c'est-à-dire les hauts officiers et les manieurs d'argent du Roi, couche sociale (et non pas classe, évidemment) à mi-chemin entre haute bourgeoisie et haute noblesse liée à la fois à l'un et l'autre de ces milieux, mais intégrée pleinement à la société et à l'État monarchique par les mariages, les affaires, la profession, la position. Le capitalisme le plus moderne, puisque les financiers dans les années 1780, et avec l'appui de Calonne, sont passés du classique investissement dans le capitalisme marchand (dont ils sont issus) à l'investissement dans le capitalisme industriel, celui de l'avenir : la métallurgie. Quoi d'étonnant, puisqu'ils étaient les plus gros détenteurs de fonds, de capitaux? Mais les voilà en passe, avant la crise de 1787-1788, et la débâcle de leurs neuves opérations, d'amorcer bel et bien la révolution industrielle. Tel est l'argument novateur de l'étude de Guy Chaussinand - Nogaret, argument qui ne peut être rejeté, car la démonstration dans cet ouvrage clair, derrière lequel on sent une très solide érudition, est probante.