| Titre : |
L'avenir du socialisme |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Robert Fossaert, Auteur |
| Editeur : |
Stock |
| Année de publication : |
1996 |
| Importance : |
451 p. |
| Langues : |
Français (fre) |
| Catégories : |
Histoire économique
Politique sociale
|
| Tags : |
Socialisme Histoire sociale Histoire économique |
| Index. décimale : |
08.02 Théories politiques |
| Résumé : |
L'avenir du capitalisme est un livre dynamique écrit par un homme dynamique. Aussi cet homme, Robert Fossaert, s'est-il voulu engagé dans son analyse autant que peut l'autoriser l'objectivité scientifique, encore balbutiante, de l'Économie contemporaine. L'auteur s'est également voulu, comme le titre de son ouvrage l'indique, prospectif. Par là il n'entend évidemment pas révéler ce que sera Y avenir du capitalisme, mais fournir un élément de réflexion qui permette à chacun, par un jeu d'hypothèses multiples, de mettre dans cet avenir un peu de ce qu'il souhaite, de l'aborder en non-spectateur, c'est-à-dire en homme pour qui la voiture et la maison de campagne n'ont pas définitivement limité l'univers et tari l'action. Je ne pense trahir ni la pensée ni la susceptibilité de l'auteur en disant que, sur le fond, ce livre n'apporte rien de très neuf. Son intérêt principal est dans sa formulation vivante et précise, dans le choix de sa méthode d'analyse. C'est dans ce choix que réside l'option principale de l'auteur pour qui, selon l'expression de Sartre, le marxisme constitue la toile de fond de la culture. Mais, sur cette toile, Robert Fossaert a tissé presque autant d'impuretés qu'il croit en discerner dans l'évolution du capitalisme contemporain... Il paraît que l'Occident décline, que le capitalisme évolue vers le socialisme. Ce bruit court depuis plusieurs années. Mais, en 1938, certains esprits célébraient déjà, avec quelque masochisme, les miracles économiques du régime hitlérien et du fascisme — qui avait notamment résolu, à leur manière, le problème du chômage. Robert Fossaert se garde, quant à lui, de juger du devenir d'un système par comparaison avec le devenir de ses concurrents. La non-paupérisation dans les pays de capitalisme évolué auxquels appartient la France, a donné au capitalisme l'appui suffisant à sa survie. Il s'est chargé & impureté s dirigistes qui le conduisent « vers un centralisme et un étatisme croissant », et aujourd'hui, pour sa sauvegarde, « une prévision imparfaite tend à se « substituer à une imprévision totale ». C'est quand l'auteur voit là un cheminement certain vers le socialisme qu'il commet une pétition de principe, car nous sommes — faute d'un ouvrage sur U avenir du socialisme — dans l'ignorance de ce que va être l'évolution du socialisme soviétique, chinois ou titiste, et de la façon dont sera résolue, par exemple, l'évolution de l'économie soviétique vers une production de masse et une « civilisation de la consommation ». Les deux économies n'évoluent-elles pas plutôt vers ce qu'on a appelé une Économie généralisée (F. Perroux), où capitalisme et socialisme s'estomperaient dans leurs divergences et s'uniraient dans leurs secrètes similitudes ? Soit par scepticisme, soit par la faute d'un certain esprit de système hérité du marxisme, l'auteur est passé, du moins verbalement, à côté de cette... |
| En ligne : |
http://classiques.uqac.ca/contemporains/fossaert_robert/avenir_du_socialisme/ave [...] |
L'avenir du socialisme [texte imprimé] / Robert Fossaert, Auteur . - [S.l.] : Stock, 1996 . - 451 p. Langues : Français ( fre)
| Catégories : |
Histoire économique
Politique sociale
|
| Tags : |
Socialisme Histoire sociale Histoire économique |
| Index. décimale : |
08.02 Théories politiques |
| Résumé : |
L'avenir du capitalisme est un livre dynamique écrit par un homme dynamique. Aussi cet homme, Robert Fossaert, s'est-il voulu engagé dans son analyse autant que peut l'autoriser l'objectivité scientifique, encore balbutiante, de l'Économie contemporaine. L'auteur s'est également voulu, comme le titre de son ouvrage l'indique, prospectif. Par là il n'entend évidemment pas révéler ce que sera Y avenir du capitalisme, mais fournir un élément de réflexion qui permette à chacun, par un jeu d'hypothèses multiples, de mettre dans cet avenir un peu de ce qu'il souhaite, de l'aborder en non-spectateur, c'est-à-dire en homme pour qui la voiture et la maison de campagne n'ont pas définitivement limité l'univers et tari l'action. Je ne pense trahir ni la pensée ni la susceptibilité de l'auteur en disant que, sur le fond, ce livre n'apporte rien de très neuf. Son intérêt principal est dans sa formulation vivante et précise, dans le choix de sa méthode d'analyse. C'est dans ce choix que réside l'option principale de l'auteur pour qui, selon l'expression de Sartre, le marxisme constitue la toile de fond de la culture. Mais, sur cette toile, Robert Fossaert a tissé presque autant d'impuretés qu'il croit en discerner dans l'évolution du capitalisme contemporain... Il paraît que l'Occident décline, que le capitalisme évolue vers le socialisme. Ce bruit court depuis plusieurs années. Mais, en 1938, certains esprits célébraient déjà, avec quelque masochisme, les miracles économiques du régime hitlérien et du fascisme — qui avait notamment résolu, à leur manière, le problème du chômage. Robert Fossaert se garde, quant à lui, de juger du devenir d'un système par comparaison avec le devenir de ses concurrents. La non-paupérisation dans les pays de capitalisme évolué auxquels appartient la France, a donné au capitalisme l'appui suffisant à sa survie. Il s'est chargé & impureté s dirigistes qui le conduisent « vers un centralisme et un étatisme croissant », et aujourd'hui, pour sa sauvegarde, « une prévision imparfaite tend à se « substituer à une imprévision totale ». C'est quand l'auteur voit là un cheminement certain vers le socialisme qu'il commet une pétition de principe, car nous sommes — faute d'un ouvrage sur U avenir du socialisme — dans l'ignorance de ce que va être l'évolution du socialisme soviétique, chinois ou titiste, et de la façon dont sera résolue, par exemple, l'évolution de l'économie soviétique vers une production de masse et une « civilisation de la consommation ». Les deux économies n'évoluent-elles pas plutôt vers ce qu'on a appelé une Économie généralisée (F. Perroux), où capitalisme et socialisme s'estomperaient dans leurs divergences et s'uniraient dans leurs secrètes similitudes ? Soit par scepticisme, soit par la faute d'un certain esprit de système hérité du marxisme, l'auteur est passé, du moins verbalement, à côté de cette... |
| En ligne : |
http://classiques.uqac.ca/contemporains/fossaert_robert/avenir_du_socialisme/ave [...] |
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