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Titre : Actionnariat et pouvoir dans les multinationales Type de document : texte imprimé Auteurs : Romain Gelin, Auteur Editeur : Groupe de Recherche pour une Stratégie économique Alternative (GRESEA) Année de publication : avr-juin 2017 Collection : Gresea échos num. 90 Importance : 32 p Note générale : ARCH.GE/2017-90 Langues : Français (fre) Catégories : Actionnariat
Entreprises multinationales
ARCHIVESTags : Entreprises multinationales Actionnariat Pensions Chevron Résumé : La plupart des sociétés multinationales, à quelques exceptions près (la firme suédoise IKEA, le négociant de matières premières Cargill ou l’industriel Allemand Bosch par exemple), sont cotées en bourse. Il est donc théoriquement possible d’acheter des titres de ces sociétés et d’en devenir actionnaire. Mais le plus souvent, la majorité de l’actionnariat n’est pas composé de monsieur et madame tout-le-monde, mais bien d’investisseurs institutionnels, de banques, d’assurances et autres fonds d’investissements, mais également de pouvoirs publics ou des familles fondatrices des entreprises. En Europe, la part du marché des actions détenue par des actionnaires individuels (actionnariat salarié inclus) se situe en moyenne entre 10 et 15%, un chiffre en baisse constante depuis le début du millénaire. En dehors des sites spécialisés, les actionnaires ne sont généralement mentionnés que lors de restructurations spectaculaires ou de fusion-acquisitions d’importance. L’information économique disponible pour le public, comme c’est souvent le cas, n’est que tout à fait parcellaire en ce qui concerne l’identité des actionnaires ou les parts qu’ils détiennent dans les grandes sociétés. Société anonyme oblige, seul le dépassement de seuils réglementaires (souvent 5%) les contraint à mentionner publiquement leurs participations. A l’inverse, l’obligation de rapportage des entreprises concerne principalement l’information utile aux actionnaires. Les rapports annuels des sociétés cotées doivent inclure les performances, les positions financières et tout ce qui serait susceptible de modifier le cours de bourse. L’information obligatoire à destination des travailleurs est quant à elle nettement moins fournie. Mais qui sont ces actionnaires ? Comment les théories économiques les considèrent-ils ? Quel rôle jouent-ils dans la gestion des entreprises ? Par quels moyens influencent-ils les stratégies des firmes ? Certains actionnaires, liés aux pouvoirs publics, ont –ils des pratiques plus éthiques ? C’est à cette série d’interrogation que nous tenterons de répondre dans ce numéro. Après un retour sur quelques idées reçues (« l’actionnaire propriétaire », « l’actionnaire investisseur »,) et avoir replacé celles-ci dans les théories qui les ont vus naître, nous reviendrons sur l’évolution du rôle des actionnaires depuis un siècle et demi au travers de l’histoire des entreprises. Nous listerons ensuite les moyens par lesquels les actionnaires arrivent à faire pencher les décisions stratégiques en leur faveur puis tenterons de proposer une démographie de l’actionnariat des entreprises du BEL-20, l’indice phare de la bourse belge. Enfin, au travers d’une étude de cas, nous nous interrogerons sur les pratiques actionnariales et les choix d’investissements du plus important fonds de pension étatique et essaierons de déterminer dans quelle mesure celui-ci met en œuvre une réelle politique éthique, environnementale, sociale au travers de ses placements financiers et si cela ne relève pas plus du discours et de la communication. En ligne : http://www.gresea.be/spip.php?article1617 Actionnariat et pouvoir dans les multinationales [texte imprimé] / Romain Gelin, Auteur . - [S.l.] : Groupe de Recherche pour une Stratégie économique Alternative (GRESEA), avr-juin 2017 . - 32 p. - (Gresea échos; 90) .
ARCH.GE/2017-90
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Catégories : Actionnariat
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ARCHIVESTags : Entreprises multinationales Actionnariat Pensions Chevron Résumé : La plupart des sociétés multinationales, à quelques exceptions près (la firme suédoise IKEA, le négociant de matières premières Cargill ou l’industriel Allemand Bosch par exemple), sont cotées en bourse. Il est donc théoriquement possible d’acheter des titres de ces sociétés et d’en devenir actionnaire. Mais le plus souvent, la majorité de l’actionnariat n’est pas composé de monsieur et madame tout-le-monde, mais bien d’investisseurs institutionnels, de banques, d’assurances et autres fonds d’investissements, mais également de pouvoirs publics ou des familles fondatrices des entreprises. En Europe, la part du marché des actions détenue par des actionnaires individuels (actionnariat salarié inclus) se situe en moyenne entre 10 et 15%, un chiffre en baisse constante depuis le début du millénaire. En dehors des sites spécialisés, les actionnaires ne sont généralement mentionnés que lors de restructurations spectaculaires ou de fusion-acquisitions d’importance. L’information économique disponible pour le public, comme c’est souvent le cas, n’est que tout à fait parcellaire en ce qui concerne l’identité des actionnaires ou les parts qu’ils détiennent dans les grandes sociétés. Société anonyme oblige, seul le dépassement de seuils réglementaires (souvent 5%) les contraint à mentionner publiquement leurs participations. A l’inverse, l’obligation de rapportage des entreprises concerne principalement l’information utile aux actionnaires. Les rapports annuels des sociétés cotées doivent inclure les performances, les positions financières et tout ce qui serait susceptible de modifier le cours de bourse. L’information obligatoire à destination des travailleurs est quant à elle nettement moins fournie. Mais qui sont ces actionnaires ? Comment les théories économiques les considèrent-ils ? Quel rôle jouent-ils dans la gestion des entreprises ? Par quels moyens influencent-ils les stratégies des firmes ? Certains actionnaires, liés aux pouvoirs publics, ont –ils des pratiques plus éthiques ? C’est à cette série d’interrogation que nous tenterons de répondre dans ce numéro. Après un retour sur quelques idées reçues (« l’actionnaire propriétaire », « l’actionnaire investisseur »,) et avoir replacé celles-ci dans les théories qui les ont vus naître, nous reviendrons sur l’évolution du rôle des actionnaires depuis un siècle et demi au travers de l’histoire des entreprises. Nous listerons ensuite les moyens par lesquels les actionnaires arrivent à faire pencher les décisions stratégiques en leur faveur puis tenterons de proposer une démographie de l’actionnariat des entreprises du BEL-20, l’indice phare de la bourse belge. Enfin, au travers d’une étude de cas, nous nous interrogerons sur les pratiques actionnariales et les choix d’investissements du plus important fonds de pension étatique et essaierons de déterminer dans quelle mesure celui-ci met en œuvre une réelle politique éthique, environnementale, sociale au travers de ses placements financiers et si cela ne relève pas plus du discours et de la communication. En ligne : http://www.gresea.be/spip.php?article1617
Titre : Ces actionnaires militants qui veulent rappeler les entreprises à leur responsabilité sociale Type de document : document électronique Editeur : Observatoire des multinationales Année de publication : 11 décembre 2014 Langues : Français (fre) Catégories : Actionnariat Tags : Actionnariat RSE Entreprises Résumé : Et si les actionnaires usaient de leur pouvoir d’influence sur les entreprises pour les forcer à adopter des pratiques plus éthiques, plus justes pour leurs employés et moins destructrices environnementalement ? Le mouvement de l’activisme actionnarial, né aux États-Unis dans les années 1970 dans le cadre de la lutte contre l’apartheid, peine à faire des émules en France. Pourra-t-il jamais devenir « le grain de sable qui enraie la machine » économique ? En ligne : http://multinationales.org/Ces-actionnaires-militants-qui Ces actionnaires militants qui veulent rappeler les entreprises à leur responsabilité sociale [document électronique] . - [S.l.] : Observatoire des multinationales, 11 décembre 2014.
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Catégories : Actionnariat Tags : Actionnariat RSE Entreprises Résumé : Et si les actionnaires usaient de leur pouvoir d’influence sur les entreprises pour les forcer à adopter des pratiques plus éthiques, plus justes pour leurs employés et moins destructrices environnementalement ? Le mouvement de l’activisme actionnarial, né aux États-Unis dans les années 1970 dans le cadre de la lutte contre l’apartheid, peine à faire des émules en France. Pourra-t-il jamais devenir « le grain de sable qui enraie la machine » économique ? En ligne : http://multinationales.org/Ces-actionnaires-militants-qui Fonds de pension, piège à cons? / Frédéric Lordon
Titre : Fonds de pension, piège à cons? : Mirage de la démocratie actionnariale Type de document : texte imprimé Auteurs : Frédéric Lordon, Auteur Editeur : Paris : Raisons d'agir éditions Année de publication : 2000 Importance : 124 p Langues : Français (fre) Catégories : Actionnariat
Finances internationalesTags : Finances Monnaies Fonds de pension Actionnariat Glossaire Index. décimale : 02.01 Finances Résumé : Frédéric Lordon décortique les pièges des discours sur les fonds de pension et l'actionnariat salarié. En particulier dans leur emballage "de gauche", comme moyen pour les salariés de reconquérir du pouvoir dans les entreprises. Tout d'abord, rappelle l'auteur, si la question du pouvoir des actionnaires se pose avec tant d'acuité en France, la gauche de gouvernement en porte une bonne part de la responsabilité: c'est elle qui a organisé, avec un zèle tout particulier, la déréglementation financière dans les années80. Puis il démonte avec précision le mécanisme de la "création de valeur pour l'actionnaire" et l'Economic Value Added (EVA), la méthode employée pour en faire pénétrer la logique dans les entreprises jusqu'au bas de l'échelle. Avant de dénoncer l'instabilité macroéconomique inhérente au poids des marchés financiers. Une écriture enlevée et des efforts de pédagogie évidents, quoique subsistent quelques passages difficiles. La volonté polémique affichée (même si le titre comporte théoriquement un point d'interrogation…) ne nuit pas à la profondeur de l'analyse et n'interdit pas des positions nuancées quand il y a lieu. Fonds de pension, piège à cons? : Mirage de la démocratie actionnariale [texte imprimé] / Frédéric Lordon, Auteur . - Paris : Raisons d'agir éditions, 2000 . - 124 p.
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Catégories : Actionnariat
Finances internationalesTags : Finances Monnaies Fonds de pension Actionnariat Glossaire Index. décimale : 02.01 Finances Résumé : Frédéric Lordon décortique les pièges des discours sur les fonds de pension et l'actionnariat salarié. En particulier dans leur emballage "de gauche", comme moyen pour les salariés de reconquérir du pouvoir dans les entreprises. Tout d'abord, rappelle l'auteur, si la question du pouvoir des actionnaires se pose avec tant d'acuité en France, la gauche de gouvernement en porte une bonne part de la responsabilité: c'est elle qui a organisé, avec un zèle tout particulier, la déréglementation financière dans les années80. Puis il démonte avec précision le mécanisme de la "création de valeur pour l'actionnaire" et l'Economic Value Added (EVA), la méthode employée pour en faire pénétrer la logique dans les entreprises jusqu'au bas de l'échelle. Avant de dénoncer l'instabilité macroéconomique inhérente au poids des marchés financiers. Une écriture enlevée et des efforts de pédagogie évidents, quoique subsistent quelques passages difficiles. La volonté polémique affichée (même si le titre comporte théoriquement un point d'interrogation…) ne nuit pas à la profondeur de l'analyse et n'interdit pas des positions nuancées quand il y a lieu.