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La fracture agricole et alimentaire mondiale / Marcel Mazoyer
Titre : La fracture agricole et alimentaire mondiale : Nourrir l'humanité aujourd'hui et demain Type de document : texte imprimé Auteurs : Marcel Mazoyer, Auteur ; Laurence Roudart, Auteur Editeur : Universalis Année de publication : 2006 Collection : Le tour du sujet Importance : 193 p Présentation : 07.02.MAZ Langues : Français (fre) Catégories : Sécurité alimentaire Tags : Politique agricole Commerce mondial Sécurité alimentaire Europe Etats-Unis Index. décimale : 07.02 Société Résumé : Abondance, voire suralimentation, pour 1,3 milliard d'individus, faim continuelle pour 1 milliard de personnes qui vivent principalement dans les pays en développement. Ces chiffres fournis par la FAO attestent d'une progression de la famine pour 37 millions d'hommes, de femmes et d'enfants ces dix dernières années. Les raisons de cette progression ne sont pas à rechercher du côté de Thomas Malthus : la croissance démographique mondiale est inférieure à celle de la production agricole. Au cours de la seconde moitié du xxe siècle, la population de la planète, en passant de 2,5 à 6 milliards d'habitants, a été multipliée par 2,4, alors que la production agricole était, elle, multipliée par 2,6. Ce gain de productivité a surtout profité aux pays développés, capables de produire plus de 1 000 tonnes de céréales ou d'équivalent-céréales par travailleur et par an, pendant qu'au Sud il n'en est produit qu'une tonne. La progression de la famine est d'abord, selon Amartya Sen, comme le rapportent les auteurs de cet ouvrage collectif, due à des défaillances d'accès individuel à la nourriture. Selon lui, la famine n'est pas déterminée au premier chef par des problèmes de disponibilité en nourriture ou des mauvaises récoltes. Par exemple, au Bangladesh en 1974-1975, c'est la hausse des prix alimentaires, provoquée par des prévisions de mauvaises récoltes qui a privé les travailleurs agricoles sans terre et les personnes à faibles revenus des moyens de se nourrir. Bilan : 1,5 million de morts, alors que le pays était doté de réserves alimentaires supérieures à celle de l'année précédant la famine. Cette approche ne dit rien bien sûr des famines résultant des politiques gouvernementales des régimes autoritaires, de l'instabilité politique, des guerres ou des guérillas qui provoquent une paralysie de la production vivrière, des systèmes de commercialisation et des interventions humanitaires. L'avenir quant à lui suscite de nombreuses questions : une politique agricole mondiale peut-elle un jour émerger ? Quelle technologie faut-il pour accroître les rendements et utiliser au mieux les nouvelles terres mises en culture, le tout à un coût peu élevé ? Comment vont se redistribuer géographiquement les capacités productives de la planète au regard du réchauffement climatique annoncé ? La fracture agricole et alimentaire mondiale : Nourrir l'humanité aujourd'hui et demain [texte imprimé] / Marcel Mazoyer, Auteur ; Laurence Roudart, Auteur . - France : Universalis, 2006 . - 193 p : 07.02.MAZ. - (Le tour du sujet) .
Langues : Français (fre)
Catégories : Sécurité alimentaire Tags : Politique agricole Commerce mondial Sécurité alimentaire Europe Etats-Unis Index. décimale : 07.02 Société Résumé : Abondance, voire suralimentation, pour 1,3 milliard d'individus, faim continuelle pour 1 milliard de personnes qui vivent principalement dans les pays en développement. Ces chiffres fournis par la FAO attestent d'une progression de la famine pour 37 millions d'hommes, de femmes et d'enfants ces dix dernières années. Les raisons de cette progression ne sont pas à rechercher du côté de Thomas Malthus : la croissance démographique mondiale est inférieure à celle de la production agricole. Au cours de la seconde moitié du xxe siècle, la population de la planète, en passant de 2,5 à 6 milliards d'habitants, a été multipliée par 2,4, alors que la production agricole était, elle, multipliée par 2,6. Ce gain de productivité a surtout profité aux pays développés, capables de produire plus de 1 000 tonnes de céréales ou d'équivalent-céréales par travailleur et par an, pendant qu'au Sud il n'en est produit qu'une tonne. La progression de la famine est d'abord, selon Amartya Sen, comme le rapportent les auteurs de cet ouvrage collectif, due à des défaillances d'accès individuel à la nourriture. Selon lui, la famine n'est pas déterminée au premier chef par des problèmes de disponibilité en nourriture ou des mauvaises récoltes. Par exemple, au Bangladesh en 1974-1975, c'est la hausse des prix alimentaires, provoquée par des prévisions de mauvaises récoltes qui a privé les travailleurs agricoles sans terre et les personnes à faibles revenus des moyens de se nourrir. Bilan : 1,5 million de morts, alors que le pays était doté de réserves alimentaires supérieures à celle de l'année précédant la famine. Cette approche ne dit rien bien sûr des famines résultant des politiques gouvernementales des régimes autoritaires, de l'instabilité politique, des guerres ou des guérillas qui provoquent une paralysie de la production vivrière, des systèmes de commercialisation et des interventions humanitaires. L'avenir quant à lui suscite de nombreuses questions : une politique agricole mondiale peut-elle un jour émerger ? Quelle technologie faut-il pour accroître les rendements et utiliser au mieux les nouvelles terres mises en culture, le tout à un coût peu élevé ? Comment vont se redistribuer géographiquement les capacités productives de la planète au regard du réchauffement climatique annoncé ? Histoire des agricultures du monde / Marcel Mazoyer
Titre : Histoire des agricultures du monde : Du néolythique à la crise contemporaine Type de document : texte imprimé Auteurs : Marcel Mazoyer, Auteur ; Laurence Roudart, Auteur Editeur : Paris : Seuil Année de publication : 2002 Collection : Points Sous-collection : Histoire num. H307 Importance : 705 p. Langues : Français (fre) Catégories : Agriculture Tags : Agriculture Histoire Index. décimale : 03.03 Ressources naturelles Résumé : L'Histoire des agricultures du monde - du néolithique à la crise contemporaine, rééditée en format de poche, analyse le développement de l'agriculture depuis 10.000 ans. C'est un ouvrage clé pour comprendre les différentes cultures au cours des siècles. Il explique l'émergence des systèmes pionniers (agraires hydrauliques de la vallée du Nil, jachère et culture attelée des régions tempérées de l'Antiquité, cultures andines des Incas) et les procédés successifs (abattis brûlis, drainage des sols, fertilisation minérale, etc.).
Paul Mazoyer et Laurence Roudart, spécialistes d'agriculture comparée à l'Institut national agronomique de Grignon, développent ici une vision globale passionnante de l'agriculture mondiale. Très vivant, cet intelligent hommage au travail des paysans mêle savoir encyclopédique et réflexion humaniste sur les crises de l'agriculture dans l'histoire de l'humanité. Il permet de comprendre, par exemple, les raisons de la crise des systèmes à jachère et culture attelée lourde qui a favorisé la peste ou la misère de l'Amérique latine depuis la chute de l'empire inca.
Index alphabétique, bibliographie, vaste iconographie (schémas, cartographies, coupes géomorphologiques, reproductions de matériels mécaniques, outils de travail du sol, etc.), enrichissent cet ouvrage agréable à lire et méthodique qui place avec une certaine sagesse l'agriculture au cœur d'une réflexion sur la mondialisation.Histoire des agricultures du monde : Du néolythique à la crise contemporaine [texte imprimé] / Marcel Mazoyer, Auteur ; Laurence Roudart, Auteur . - Paris : Seuil, 2002 . - 705 p.. - (Points. Histoire; H307) .
Langues : Français (fre)
Catégories : Agriculture Tags : Agriculture Histoire Index. décimale : 03.03 Ressources naturelles Résumé : L'Histoire des agricultures du monde - du néolithique à la crise contemporaine, rééditée en format de poche, analyse le développement de l'agriculture depuis 10.000 ans. C'est un ouvrage clé pour comprendre les différentes cultures au cours des siècles. Il explique l'émergence des systèmes pionniers (agraires hydrauliques de la vallée du Nil, jachère et culture attelée des régions tempérées de l'Antiquité, cultures andines des Incas) et les procédés successifs (abattis brûlis, drainage des sols, fertilisation minérale, etc.).
Paul Mazoyer et Laurence Roudart, spécialistes d'agriculture comparée à l'Institut national agronomique de Grignon, développent ici une vision globale passionnante de l'agriculture mondiale. Très vivant, cet intelligent hommage au travail des paysans mêle savoir encyclopédique et réflexion humaniste sur les crises de l'agriculture dans l'histoire de l'humanité. Il permet de comprendre, par exemple, les raisons de la crise des systèmes à jachère et culture attelée lourde qui a favorisé la peste ou la misère de l'Amérique latine depuis la chute de l'empire inca.
Index alphabétique, bibliographie, vaste iconographie (schémas, cartographies, coupes géomorphologiques, reproductions de matériels mécaniques, outils de travail du sol, etc.), enrichissent cet ouvrage agréable à lire et méthodique qui place avec une certaine sagesse l'agriculture au cœur d'une réflexion sur la mondialisation.La jeunesse parle de l'économie rurale / Pierre Coopman
Titre : La jeunesse parle de l'économie rurale Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre Coopman, Auteur ; Laurence Roudart, Auteur Editeur : Humundi Année de publication : 2020-2021 Collection : Défis Sud num. 138 Importance : 103 p Langues : Français (fre) Tags : Mouvements paysans Sécurité alimentaire Index. décimale : 03.03 Ressources naturelles Résumé : En 2014 déjà, durant une conférence à Bruxelles à la fin de son mandat de Rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l’alimentation, Olivier De Schutter expliquait que nos dirigeants sont très informés des dangers, mais que lorsqu’il s’agit de passer à l’action, le «business as usual» reprend le dessus.
Cette dissonance cognitive concerne les décideurs du plus haut niveau. À l’échelle de l’Union européenne, un chaînon paraît manquer (page 24): «Compte tenu des nombreux cloisonnements institutionnels, il semble difficile de réformer différentes politiques simultanément et d’y ajouter davantage de cohérence.»Il n’y a donc pas que des contraintes techniques ou économiques au changement, les blocages sont également politiques. Cette année, Défis Sud publie une analyse (page 36) des déséquilibres qui verrouillent les possibilités de transformation des systèmes alimentaires. Les États, dans le monde entier, sont prisonniers d’impératifs de concurrence qui les empêchent de prendre des mesures transformatrices par crainte «d’empiéter sur le pouvoir des acteurs économiques dominants». Néanmoins, dans ses conclusions (page 4), Laurence Roudart, professeure à l’Université libre de Bruxelles (ULB), rappelle que «les initiatives agricoles et alimentaires alternatives se multiplient». Et elle s’interroge : «Comment articuler ces initiatives aux politiques publiques nationales et internationales, de
manière que les secondes intègrent les aspirations exprimées dans les premières ?»Note de contenu : -Pour un protectionnisme agricole concerté à l'échelle internationale p.4-12
-Le chaînon manquant des politiques européennes p.24-29
-Afrique de l'Ouest : quel bilan agricole ?
-Le travail des enfants : interdire ou réglementer ? p.90-95La jeunesse parle de l'économie rurale [texte imprimé] / Pierre Coopman, Auteur ; Laurence Roudart, Auteur . - [S.l.] : Humundi, 2020-2021 . - 103 p. - (Défis Sud; 138) .
Langues : Français (fre)
Tags : Mouvements paysans Sécurité alimentaire Index. décimale : 03.03 Ressources naturelles Résumé : En 2014 déjà, durant une conférence à Bruxelles à la fin de son mandat de Rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l’alimentation, Olivier De Schutter expliquait que nos dirigeants sont très informés des dangers, mais que lorsqu’il s’agit de passer à l’action, le «business as usual» reprend le dessus.
Cette dissonance cognitive concerne les décideurs du plus haut niveau. À l’échelle de l’Union européenne, un chaînon paraît manquer (page 24): «Compte tenu des nombreux cloisonnements institutionnels, il semble difficile de réformer différentes politiques simultanément et d’y ajouter davantage de cohérence.»Il n’y a donc pas que des contraintes techniques ou économiques au changement, les blocages sont également politiques. Cette année, Défis Sud publie une analyse (page 36) des déséquilibres qui verrouillent les possibilités de transformation des systèmes alimentaires. Les États, dans le monde entier, sont prisonniers d’impératifs de concurrence qui les empêchent de prendre des mesures transformatrices par crainte «d’empiéter sur le pouvoir des acteurs économiques dominants». Néanmoins, dans ses conclusions (page 4), Laurence Roudart, professeure à l’Université libre de Bruxelles (ULB), rappelle que «les initiatives agricoles et alimentaires alternatives se multiplient». Et elle s’interroge : «Comment articuler ces initiatives aux politiques publiques nationales et internationales, de
manière que les secondes intègrent les aspirations exprimées dans les premières ?»Note de contenu : -Pour un protectionnisme agricole concerté à l'échelle internationale p.4-12
-Le chaînon manquant des politiques européennes p.24-29
-Afrique de l'Ouest : quel bilan agricole ?
-Le travail des enfants : interdire ou réglementer ? p.90-95