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Kaléidoscopie d'une modernisation industrielle / Bernard Fusulier
Titre : Kaléidoscopie d'une modernisation industrielle : Usinor, Cockerill Sambre, Arcelor Type de document : texte imprimé Auteurs : Bernard Fusulier, Auteur ; Jean Vandewattyne, Auteur ; Cédric Lomba, Auteur Editeur : Louvain-la-Neuve : Presses universitaires de Louvain Année de publication : 2003 Importance : 234 p Langues : Français (fre) Catégories : Histoire économique Tags : Belgique Industrie sidérurgique Industrie métallurgique Usinor Cockerill Sambre Arcelor Travail Entreprises industrielles Histoire Gestion de l'entreprise Comité d'entreprise européen Syndicalisme Résumé : Les entreprises sidérurgiques ont longtemps incarné la puissance industrielle et elles ont fortement marqué de leur empreinte notre histoire économique et sociale. Dans les années 1980, confrontées à une crise majeure, certaines d'entre elles se sont révélées être de véritables laboratoires de la modernisation industrielle. Pour leurs dirigeants, le présent et l'avenir ne pouvaient pas procéder par simple reproduction du passé. Il fallait, au contraire, créer de nouvelles manières de penser et d'agir tant sur le plan économique qu'organisationnel et social. De nombreux spécialistes de disciplines différentes se sont penchés sur le sens et la portée réelle des politiques et pratiques modernisatrices. Ce livre réunit des contributions issues de recherches menées dans deux importantes entreprises sidérurgiques engagées dans un profond processus de changement : Usinor en France et Cockerill Sambre en Belgique. Aujourd'hui, ces deux entreprises font partie intégrante du géant mondial de la sidérurgie qu'est Arcelo Kaléidoscopie d'une modernisation industrielle : Usinor, Cockerill Sambre, Arcelor [texte imprimé] / Bernard Fusulier, Auteur ; Jean Vandewattyne, Auteur ; Cédric Lomba, Auteur . - Louvain-la-Neuve : Presses universitaires de Louvain, 2003 . - 234 p.
Langues : Français (fre)
Catégories : Histoire économique Tags : Belgique Industrie sidérurgique Industrie métallurgique Usinor Cockerill Sambre Arcelor Travail Entreprises industrielles Histoire Gestion de l'entreprise Comité d'entreprise européen Syndicalisme Résumé : Les entreprises sidérurgiques ont longtemps incarné la puissance industrielle et elles ont fortement marqué de leur empreinte notre histoire économique et sociale. Dans les années 1980, confrontées à une crise majeure, certaines d'entre elles se sont révélées être de véritables laboratoires de la modernisation industrielle. Pour leurs dirigeants, le présent et l'avenir ne pouvaient pas procéder par simple reproduction du passé. Il fallait, au contraire, créer de nouvelles manières de penser et d'agir tant sur le plan économique qu'organisationnel et social. De nombreux spécialistes de disciplines différentes se sont penchés sur le sens et la portée réelle des politiques et pratiques modernisatrices. Ce livre réunit des contributions issues de recherches menées dans deux importantes entreprises sidérurgiques engagées dans un profond processus de changement : Usinor en France et Cockerill Sambre en Belgique. Aujourd'hui, ces deux entreprises font partie intégrante du géant mondial de la sidérurgie qu'est Arcelo La restructuration permanente de la condition ouvrière / Cédric Lomba
Titre : La restructuration permanente de la condition ouvrière : De Cockerill à ArcelorMittal Type de document : texte imprimé Auteurs : Cédric Lomba, Auteur Editeur : Editions du Croquant Année de publication : 2018 Importance : 365 p Note générale : 05.02 LOM Langues : Français (fre) Tags : Mouvement ouvrier Syndicalisme Histoire sociale Belgique Index. décimale : 05.02 Syndicalisme Résumé : Quand on évoque les restructurations industrielles, on pense d'abord aux fermetures d'usines et aux drames sociaux qu'elles engendrent. On oublie toutefois que ces fermetures sont l'aboutissement d'un long processus de restructurations partielles auxquelles ont dû faire face les travailleurs depuis de longues années. Pour comprendre comment les travailleurs vivent dans ce contexte d’incertitudes répétées, Cédric Lomba a multiplié les observations et les entretiens, pendant près de vingt ans, auprès des ouvriers d’usines métallurgiques d’une multinationale (ArcelorMittal) de la région de Liège en Belgique. Il présente ainsi l’évolution des mécanismes gestionnaires qui justifient les restructurations, les ajustements collectifs entre ouvriers dans les usines, les transformations du syndicalisme de base, les effets des réorganisations sur la santé au travail, sur les trajectoires professionnelles et sociales des ouvriers et, de façon plus générale, sur leurs modes de vie. La restructuration permanente de la condition ouvrière : De Cockerill à ArcelorMittal [texte imprimé] / Cédric Lomba, Auteur . - [S.l.] : Editions du Croquant, 2018 . - 365 p.
05.02 LOM
Langues : Français (fre)
Tags : Mouvement ouvrier Syndicalisme Histoire sociale Belgique Index. décimale : 05.02 Syndicalisme Résumé : Quand on évoque les restructurations industrielles, on pense d'abord aux fermetures d'usines et aux drames sociaux qu'elles engendrent. On oublie toutefois que ces fermetures sont l'aboutissement d'un long processus de restructurations partielles auxquelles ont dû faire face les travailleurs depuis de longues années. Pour comprendre comment les travailleurs vivent dans ce contexte d’incertitudes répétées, Cédric Lomba a multiplié les observations et les entretiens, pendant près de vingt ans, auprès des ouvriers d’usines métallurgiques d’une multinationale (ArcelorMittal) de la région de Liège en Belgique. Il présente ainsi l’évolution des mécanismes gestionnaires qui justifient les restructurations, les ajustements collectifs entre ouvriers dans les usines, les transformations du syndicalisme de base, les effets des réorganisations sur la santé au travail, sur les trajectoires professionnelles et sociales des ouvriers et, de façon plus générale, sur leurs modes de vie. Usines / Cédric Lomba
Titre : Usines : ouvriers, militants, intellectuels Type de document : texte imprimé Auteurs : Cédric Lomba, Auteur ; Julian Mischi, Auteur Editeur : Paris : Seuil Année de publication : mars 2013 Collection : Actes de le recherche en sciences sociales num. 196-197 Importance : 157 p. Langues : Français (fre) Tags : Entreprises Travailleurs Histoire sociale Luttes ouvrières Femmes Syndicalisme Alternatives Index. décimale : 04.01 Entreprises - Généralités Résumé : Les oppositions, que le système scolaire inscrit dans toutes les têtes, entre le manuel et l’intellectuel, entre les choses de la matière et de l’esprit, est au principe d’une tension entre les ouvriers et les agents investis dans le monde de la culture. Les formes d’anti-intellectualisme qui se repèrent dans le monde ouvrier en sont une manifestation et le fait que les professions intellectuelles aient acquis leurs privilèges, à commencer par l’autonomie relative dont elles bénéficient, dans le cadre d’une division du travail qui laisse à d’autres les tâches de fabrication et d’exécution, reste fondamental. Mais les relations entre les deux groupes sociaux ne se résument pas à cet antagonisme, pas davantage qu’à la fonction d’encadrement des classes populaires qui échoit objectivement par exemple au monde enseignant. Occupant une position dominée, les uns dans l’ordre capitaliste, les autres dans la société bourgeoise, ils sont aussi régulièrement portés à des formes d’alliances. Toute l’histoire du mouvement ouvrier depuis le XIXe siècle est marquée par des échanges entre le monde de « l’usine » et celui de la culture. Ce numéro d’Actes de la recherche en sciences sociales entreprend de poser la question des relations entre ouvriers et intellectuels, en en restituant les nombreuses facettes et la complexité. Les deux groupes sont extrêmement différenciés. Les travailleurs intellectuels se distinguent notamment par les différents types de savoirs auxquels ils sont liés et les usages dont ils peuvent faire l’objet. Le monde ouvrier, quant à lui, est lui-même traversé par l’opposition entre manuels et intellectuels ; aux distinctions, bien connues, qui différencient par exemple les mécaniciens et les électriciens, s’ajoutent aujourd’hui des différences générationnelles liées à l’allongement des scolarités.
Les articles du numéro fournissent l’occasion de revenir sur des questions sociologiques anciennes : l’alternative entre la dépossession culturelle du monde ouvrier et l’autonomie relative dont pourraient néanmoins bénéficier des cultures qui, comme celles qui sont liées au sport, à la télévision ou au bricolage, engagent des connaissances pratiques mais aussi intellectuelles ; les mécanismes de délégation et de déférence qui régissent les échanges inégaux entre les deux groupes ; l’indifférence ouvrière à la culture dont Richard Hoggart rappelait qu’elle constituait sans doute le comportement modal ; l’ensemble des trajectoires qui se jouent des frontières entre ouvriers et intellectuels. Sur ce dernier point, le numéro évoque à la fois ces ouvriers qui sortent de la condition ouvrière, en se constituant un capital à composante en partie culturelle, mais aussi sur ces intellectuels qui, à l’image des « établis », quittent le monde de la culture pour se faire embaucher comme ouvriers ou qui se mettent à produire et à diffuser un savoir critique pour nourrir une résistance ouvrière au patronat.
Le numéro est attentif à la spécificité des moments historiques. La période de mai-juin 1968 en France ou le contexte qui vit au Brésil le développement du mouvement syndical dont est issu Lula, ont, par exemple, constitué des conjonctures privilégiées au regard des relations entre les deux groupes. Qu’en est-il dans ces conditions de la période contemporaine ? Le numéro montre qu’elle donne à voir simultanément des éléments de continuité et des facteurs de transformation. Le monde ouvrier n’a pas autant changé que ne le disent certains commentateurs pressés. En dépit de son déclin numérique, il préserve un poids important. Les rythmes contraints, l’instabilité de l’emploi, la faiblesse des revenus, la pénibilité d’un travail limité à des tâches manuelles subalternes sont des caractéristiques persistantes de la condition ouvrière. Le groupe, cependant, s’est transformé sous l’effet de transformations aussi fondamentales que le recul de l’emploi industriel ou que l’expansion de la scolarisation. L’École joue un rôle accru dans les trajectoires ouvrières et modifie la structuration interne du groupe, comme ses relations avec les autres classes. Le rôle accordé aux « partenaires sociaux » s’est, de son côté, institué. Il y a une forme de paradoxe dans la situation contemporaine. Le groupe, en un sens, n’a jamais été mieux à même de s’approprier et de produire une expertise savante, mais il peine de plus en plus à accéder à l’expression publique. Une autre manière d’attirer l’attention sur les effets contraires des évolutions actuelles consiste à remarquer que, tandis que l’élévation générale du niveau d’instruction pourrait contribuer à un rapprochement du monde ouvrier et des professions intellectuelles, la ségrégation résidentielle croissante conduit les deux groupes à partager de moins en moins souvent les mêmes espaces de vie.
L’approche développée dans le numéro se caractérise enfin par l’intérêt particulier porté à l’espace de l’usine. Celui-ci est un lieu de production relativement clos où les ouvriers entrent en interaction avec des « professionnels de la manipulation des biens symboliques » de différents statuts : des professions intellectuelles administratives ou techniques, sous statut « cadre », des catégories intermédiaires qui occupent des fonctions d’organisation, mais aussi des intellectuels qui ont des fonctions légitimatrices ou critiques de l’ordre usinier : experts, gestionnaires, médecins et psychologues du travail, universitaires, journalistes, artistes, etc. L’usine est aussi un espace où se croisent, souvent à distance, diverses catégories d’ouvriers, de militants et de professions intellectuelles. Lieu de conflits et d’engagement, elle constitue une matrice au militantisme ouvrier, vers les syndicats surtout, mais aussi vers les partis issus du mouvement ouvrier, qui constituèrent longtemps des espaces de fréquentation entre des ouvriers et des intellectuels, en particulier des enseignants.Usines : ouvriers, militants, intellectuels [texte imprimé] / Cédric Lomba, Auteur ; Julian Mischi, Auteur . - Paris : Seuil, mars 2013 . - 157 p.. - (Actes de le recherche en sciences sociales; 196-197) .
Langues : Français (fre)
Tags : Entreprises Travailleurs Histoire sociale Luttes ouvrières Femmes Syndicalisme Alternatives Index. décimale : 04.01 Entreprises - Généralités Résumé : Les oppositions, que le système scolaire inscrit dans toutes les têtes, entre le manuel et l’intellectuel, entre les choses de la matière et de l’esprit, est au principe d’une tension entre les ouvriers et les agents investis dans le monde de la culture. Les formes d’anti-intellectualisme qui se repèrent dans le monde ouvrier en sont une manifestation et le fait que les professions intellectuelles aient acquis leurs privilèges, à commencer par l’autonomie relative dont elles bénéficient, dans le cadre d’une division du travail qui laisse à d’autres les tâches de fabrication et d’exécution, reste fondamental. Mais les relations entre les deux groupes sociaux ne se résument pas à cet antagonisme, pas davantage qu’à la fonction d’encadrement des classes populaires qui échoit objectivement par exemple au monde enseignant. Occupant une position dominée, les uns dans l’ordre capitaliste, les autres dans la société bourgeoise, ils sont aussi régulièrement portés à des formes d’alliances. Toute l’histoire du mouvement ouvrier depuis le XIXe siècle est marquée par des échanges entre le monde de « l’usine » et celui de la culture. Ce numéro d’Actes de la recherche en sciences sociales entreprend de poser la question des relations entre ouvriers et intellectuels, en en restituant les nombreuses facettes et la complexité. Les deux groupes sont extrêmement différenciés. Les travailleurs intellectuels se distinguent notamment par les différents types de savoirs auxquels ils sont liés et les usages dont ils peuvent faire l’objet. Le monde ouvrier, quant à lui, est lui-même traversé par l’opposition entre manuels et intellectuels ; aux distinctions, bien connues, qui différencient par exemple les mécaniciens et les électriciens, s’ajoutent aujourd’hui des différences générationnelles liées à l’allongement des scolarités.
Les articles du numéro fournissent l’occasion de revenir sur des questions sociologiques anciennes : l’alternative entre la dépossession culturelle du monde ouvrier et l’autonomie relative dont pourraient néanmoins bénéficier des cultures qui, comme celles qui sont liées au sport, à la télévision ou au bricolage, engagent des connaissances pratiques mais aussi intellectuelles ; les mécanismes de délégation et de déférence qui régissent les échanges inégaux entre les deux groupes ; l’indifférence ouvrière à la culture dont Richard Hoggart rappelait qu’elle constituait sans doute le comportement modal ; l’ensemble des trajectoires qui se jouent des frontières entre ouvriers et intellectuels. Sur ce dernier point, le numéro évoque à la fois ces ouvriers qui sortent de la condition ouvrière, en se constituant un capital à composante en partie culturelle, mais aussi sur ces intellectuels qui, à l’image des « établis », quittent le monde de la culture pour se faire embaucher comme ouvriers ou qui se mettent à produire et à diffuser un savoir critique pour nourrir une résistance ouvrière au patronat.
Le numéro est attentif à la spécificité des moments historiques. La période de mai-juin 1968 en France ou le contexte qui vit au Brésil le développement du mouvement syndical dont est issu Lula, ont, par exemple, constitué des conjonctures privilégiées au regard des relations entre les deux groupes. Qu’en est-il dans ces conditions de la période contemporaine ? Le numéro montre qu’elle donne à voir simultanément des éléments de continuité et des facteurs de transformation. Le monde ouvrier n’a pas autant changé que ne le disent certains commentateurs pressés. En dépit de son déclin numérique, il préserve un poids important. Les rythmes contraints, l’instabilité de l’emploi, la faiblesse des revenus, la pénibilité d’un travail limité à des tâches manuelles subalternes sont des caractéristiques persistantes de la condition ouvrière. Le groupe, cependant, s’est transformé sous l’effet de transformations aussi fondamentales que le recul de l’emploi industriel ou que l’expansion de la scolarisation. L’École joue un rôle accru dans les trajectoires ouvrières et modifie la structuration interne du groupe, comme ses relations avec les autres classes. Le rôle accordé aux « partenaires sociaux » s’est, de son côté, institué. Il y a une forme de paradoxe dans la situation contemporaine. Le groupe, en un sens, n’a jamais été mieux à même de s’approprier et de produire une expertise savante, mais il peine de plus en plus à accéder à l’expression publique. Une autre manière d’attirer l’attention sur les effets contraires des évolutions actuelles consiste à remarquer que, tandis que l’élévation générale du niveau d’instruction pourrait contribuer à un rapprochement du monde ouvrier et des professions intellectuelles, la ségrégation résidentielle croissante conduit les deux groupes à partager de moins en moins souvent les mêmes espaces de vie.
L’approche développée dans le numéro se caractérise enfin par l’intérêt particulier porté à l’espace de l’usine. Celui-ci est un lieu de production relativement clos où les ouvriers entrent en interaction avec des « professionnels de la manipulation des biens symboliques » de différents statuts : des professions intellectuelles administratives ou techniques, sous statut « cadre », des catégories intermédiaires qui occupent des fonctions d’organisation, mais aussi des intellectuels qui ont des fonctions légitimatrices ou critiques de l’ordre usinier : experts, gestionnaires, médecins et psychologues du travail, universitaires, journalistes, artistes, etc. L’usine est aussi un espace où se croisent, souvent à distance, diverses catégories d’ouvriers, de militants et de professions intellectuelles. Lieu de conflits et d’engagement, elle constitue une matrice au militantisme ouvrier, vers les syndicats surtout, mais aussi vers les partis issus du mouvement ouvrier, qui constituèrent longtemps des espaces de fréquentation entre des ouvriers et des intellectuels, en particulier des enseignants.