Détail de l'éditeur
Equipes populaires
localisé à :
St-Servais
Adresse :
Route de Gemnbloux, 48
5002 St-Servais Belgique
Collections rattachées :
|
Documents disponibles chez cet éditeur
Affiner la recherche
Titre : Quand les territoires se revivifient Type de document : document électronique Auteurs : Claudia Benedetto, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Guillaume Lohest, Auteur Editeur : St-Servais [Belgique] : Equipes populaires Année de publication : novembre-décembre 2022 Collection : Contrastes num. 213 Importance : 20 p Langues : Français (fre) Tags : Alimentation Ecologie Chômage Résumé : Il y a des femmes et des hommes qui, par leurs œuvres, leurs actes ou leurs réflexions, inspirent autour d’eux, suscitent des changements, influencent leur
époque. De leur vivant déjà, mais bien au-delà. Le philosophe Bruno Latour, décédé le 9 octobre dernier, a consacré la dernière partie de son existence à
découvrir et à explorer un territoire oublié, dont le Progrès, la mondialisation et la modernité nous avaient éloignés. Ce territoire, c’est le seul dont on
dispose : la terre. Sous la plume de Latour, la terre ne désigne plus le globe terrestre, le "monde" de la mondialisation, ce réservoir de ressources qu’on
pensait infinies, disponibles pour le "développement". Par le mot "terre", le philosophe désigne plutôt le "terrestre", c’est-à-dire la mince couche qui abrite
la vie, qui a été façonnée par le vivant lui-même, qui est menacée aujourd’hui par le dérèglement climatique et la destruction de la biodiversité. L’un de ses derniers livres a pour titre "Où atterrir ?". Cette question, d’une actualité brûlante, peut servir de fil rouge pour ce numéro de Contrastes. Pas seulement parce qu’elle a inspiré directement l’animation d’ateliers citoyens à Natoye (voir l’article de Laurent Quoibion et Peggy Lallemand), mais aussi parce qu’elle renvoie à toute une série de projets ou d’initiatives existantes qui ont en commun d’interroger la notion de territoire, de l’avoir pour point de départ même. C’est évidemment le cas des ZAD (zones à défendre), où des citoyen.ne.s s’installent pour préserver des espaces "terrestres" menacés d’être détruits et transformés en aéroports, en parkings, en zonings, en béton.Note de contenu : -Dans les ceintures alimentaires, nature et culture se réajustent p.3-5
-Une expérience à Natoye "Où atterrir?" avec Bruno Latour p.6-8
-Territoires zéro chômeur, un emploi pour tous, pas juste pour les bisounours p.9-12
En ligne : http://www.equipespopulaires.be/publication/contrastes/ Quand les territoires se revivifient [document électronique] / Claudia Benedetto, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Guillaume Lohest, Auteur . - St-Servais (Route de Gemnbloux, 48, 5002, Belgique) : Equipes populaires, novembre-décembre 2022 . - 20 p. - (Contrastes; 213) .
Langues : Français (fre)
Tags : Alimentation Ecologie Chômage Résumé : Il y a des femmes et des hommes qui, par leurs œuvres, leurs actes ou leurs réflexions, inspirent autour d’eux, suscitent des changements, influencent leur
époque. De leur vivant déjà, mais bien au-delà. Le philosophe Bruno Latour, décédé le 9 octobre dernier, a consacré la dernière partie de son existence à
découvrir et à explorer un territoire oublié, dont le Progrès, la mondialisation et la modernité nous avaient éloignés. Ce territoire, c’est le seul dont on
dispose : la terre. Sous la plume de Latour, la terre ne désigne plus le globe terrestre, le "monde" de la mondialisation, ce réservoir de ressources qu’on
pensait infinies, disponibles pour le "développement". Par le mot "terre", le philosophe désigne plutôt le "terrestre", c’est-à-dire la mince couche qui abrite
la vie, qui a été façonnée par le vivant lui-même, qui est menacée aujourd’hui par le dérèglement climatique et la destruction de la biodiversité. L’un de ses derniers livres a pour titre "Où atterrir ?". Cette question, d’une actualité brûlante, peut servir de fil rouge pour ce numéro de Contrastes. Pas seulement parce qu’elle a inspiré directement l’animation d’ateliers citoyens à Natoye (voir l’article de Laurent Quoibion et Peggy Lallemand), mais aussi parce qu’elle renvoie à toute une série de projets ou d’initiatives existantes qui ont en commun d’interroger la notion de territoire, de l’avoir pour point de départ même. C’est évidemment le cas des ZAD (zones à défendre), où des citoyen.ne.s s’installent pour préserver des espaces "terrestres" menacés d’être détruits et transformés en aéroports, en parkings, en zonings, en béton.Note de contenu : -Dans les ceintures alimentaires, nature et culture se réajustent p.3-5
-Une expérience à Natoye "Où atterrir?" avec Bruno Latour p.6-8
-Territoires zéro chômeur, un emploi pour tous, pas juste pour les bisounours p.9-12
En ligne : http://www.equipespopulaires.be/publication/contrastes/ Documents numériques
Quand-les-territoires-se-revivifient.pdfAdobe Acrobat PDF
Titre : Racistes malgré nous ? : Comprendre et agir contre le racisme structurel Type de document : document électronique Auteurs : Monique Van Dieren, Auteur Editeur : St-Servais [Belgique] : Equipes populaires Année de publication : septembre-octobre 2021 Collection : Contrastes num. 206 Importance : 20 p Langues : Français (fre) Catégories : Politique sociale Tags : Racisme Politique sociale Décolonisation Index. décimale : 05.03 Politique sociale Résumé : Même si la plupart des pays colonisés ont acquis leur indépendance politique, la colonisation entamée au 15e siècle par les pays européens a marqué au fer rouge les relations entre les peuples et les continents. En effet, encore aujourd’hui, la colonisation des mentalités, des discours, de l’espace public se perpétue à cause d’un racisme structurel qui imprègne tous les domaines de la vie en société. Il influence également les paroles et les actes de tout un chacun au quotidien, y compris les nôtres. Les récents événements racistes aux Etats-Unis ont provoqué de nombreuses réactions et manifestations un peu partout dans le monde. Ils ont réveillé la prise de conscience de la perpétuation de cette domination et du « privilège d’être blanc ». Dans ce contexte, de nouveaux
mots ont fait leur apparition dans le langage de celles et ceux qui luttent contre le racisme systémique. Dans son article, Guillaume Lohest nous aide à comprendre leur origine et leur signification ; un premier pas vers une décolonisation des esprits.En ligne : http://www.equipespopulaires.be/IMG/pdf/CotrastesJ_F-Site.pdf Racistes malgré nous ? : Comprendre et agir contre le racisme structurel [document électronique] / Monique Van Dieren, Auteur . - St-Servais (Route de Gemnbloux, 48, 5002, Belgique) : Equipes populaires, septembre-octobre 2021 . - 20 p. - (Contrastes; 206) .
Langues : Français (fre)
Catégories : Politique sociale Tags : Racisme Politique sociale Décolonisation Index. décimale : 05.03 Politique sociale Résumé : Même si la plupart des pays colonisés ont acquis leur indépendance politique, la colonisation entamée au 15e siècle par les pays européens a marqué au fer rouge les relations entre les peuples et les continents. En effet, encore aujourd’hui, la colonisation des mentalités, des discours, de l’espace public se perpétue à cause d’un racisme structurel qui imprègne tous les domaines de la vie en société. Il influence également les paroles et les actes de tout un chacun au quotidien, y compris les nôtres. Les récents événements racistes aux Etats-Unis ont provoqué de nombreuses réactions et manifestations un peu partout dans le monde. Ils ont réveillé la prise de conscience de la perpétuation de cette domination et du « privilège d’être blanc ». Dans ce contexte, de nouveaux
mots ont fait leur apparition dans le langage de celles et ceux qui luttent contre le racisme systémique. Dans son article, Guillaume Lohest nous aide à comprendre leur origine et leur signification ; un premier pas vers une décolonisation des esprits.En ligne : http://www.equipespopulaires.be/IMG/pdf/CotrastesJ_F-Site.pdf Documents numériques
C910-21-Leger.pdfAdobe Acrobat PDF
Titre : Réinventer le sens du travail? Type de document : texte imprimé Editeur : St-Servais [Belgique] : Equipes populaires Année de publication : mai-juin 2017 Collection : Contrastes num. 180 Importance : 19 p Note générale : 05.01 REI Langues : Français (fre) Tags : Travail Marché du travail Santé Economie collaborative Index. décimale : 05.01 Travail - Généralités Résumé : Le sens du travail est-il toujours celui du progrès social?? Faut-il réinventer le sens du travail?? C’était le thème de la Journée d’étude que les Equipes Populaires ont organisée en mars dernier. Celui-ci connaît en effet des bouleversements importants, dont les causes sont multiples et les conséquences de grande ampleur. Nous sommes inquiets face à ces robots ou ces ordinateurs qui vont travailler et penser à notre place, face à cette économie collaborative qui nous ubérise, face au mal-être au travail qui nous dévore, face à l’exclusion grandissante des personnes privées d’emploi. L’emprise de l’idéologie néolibérale et le développement de l’économie capitaliste de plateforme amènent de plus en plus de personnes à travailler sous statut indépendant, à devoir se contenter de revenus précaires et sans protection sociale au sens « salarial » du terme. Ces entreprises pratiquent le dumping social et tirent l’ensemble des salaires vers le bas. Par ailleurs, quel que soit leur statut, les travailleurs sont de plus soumis à une pression sournoise du management, qui fonctionne à la manière d’un rouleau compresseur poussé par les exigences de rentabilité de plus en plus importante des actionnaires. Les cas de burn-out explosent depuis quelques années. A contrario, la crise de sens du travail saute encore plus aux yeux lorsqu’on exerce un métier perçu comme inutile ou contraire à ses propres valeurs. C’est ce qu’on appelle aujourd’hui les bullshit jobs. La robotisation et plus récemment la numérisation questionnent également le contenu et le sens du travail et bien au-delà, modifient profondément notre quotidien. Tantôt pour le meilleur, tantôt pour le pire. Cette question étant vaste, nous ne l’approfondirons pas dans ce numéro de Contrastes mais elle fera l’objet de notre prochain numéro. La raréfaction de l’emploi, dont la robotisation n’est sans doute qu’un élément, pose quant à elle la question de l’absurdité des politiques d’activation pour ceux qui sont exclus du marché du travail. Comment avoir une vie qui fait sens lorsque c’est exclusivement le travail rémunéré qui est reconnu et qui assure une sécurité d’existence, se demande Thierry Müller, du collectif Riposte?? En ligne : http://www.equipespopulaires.be/wp-content/uploads/2017/08/C5.pdf Réinventer le sens du travail? [texte imprimé] . - St-Servais (Route de Gemnbloux, 48, 5002, Belgique) : Equipes populaires, mai-juin 2017 . - 19 p. - (Contrastes; 180) .
05.01 REI
Langues : Français (fre)
Tags : Travail Marché du travail Santé Economie collaborative Index. décimale : 05.01 Travail - Généralités Résumé : Le sens du travail est-il toujours celui du progrès social?? Faut-il réinventer le sens du travail?? C’était le thème de la Journée d’étude que les Equipes Populaires ont organisée en mars dernier. Celui-ci connaît en effet des bouleversements importants, dont les causes sont multiples et les conséquences de grande ampleur. Nous sommes inquiets face à ces robots ou ces ordinateurs qui vont travailler et penser à notre place, face à cette économie collaborative qui nous ubérise, face au mal-être au travail qui nous dévore, face à l’exclusion grandissante des personnes privées d’emploi. L’emprise de l’idéologie néolibérale et le développement de l’économie capitaliste de plateforme amènent de plus en plus de personnes à travailler sous statut indépendant, à devoir se contenter de revenus précaires et sans protection sociale au sens « salarial » du terme. Ces entreprises pratiquent le dumping social et tirent l’ensemble des salaires vers le bas. Par ailleurs, quel que soit leur statut, les travailleurs sont de plus soumis à une pression sournoise du management, qui fonctionne à la manière d’un rouleau compresseur poussé par les exigences de rentabilité de plus en plus importante des actionnaires. Les cas de burn-out explosent depuis quelques années. A contrario, la crise de sens du travail saute encore plus aux yeux lorsqu’on exerce un métier perçu comme inutile ou contraire à ses propres valeurs. C’est ce qu’on appelle aujourd’hui les bullshit jobs. La robotisation et plus récemment la numérisation questionnent également le contenu et le sens du travail et bien au-delà, modifient profondément notre quotidien. Tantôt pour le meilleur, tantôt pour le pire. Cette question étant vaste, nous ne l’approfondirons pas dans ce numéro de Contrastes mais elle fera l’objet de notre prochain numéro. La raréfaction de l’emploi, dont la robotisation n’est sans doute qu’un élément, pose quant à elle la question de l’absurdité des politiques d’activation pour ceux qui sont exclus du marché du travail. Comment avoir une vie qui fait sens lorsque c’est exclusivement le travail rémunéré qui est reconnu et qui assure une sécurité d’existence, se demande Thierry Müller, du collectif Riposte?? En ligne : http://www.equipespopulaires.be/wp-content/uploads/2017/08/C5.pdf Documents numériques
C5.pdfAdobe Acrobat PDF
Titre : Remettre les pendules à l'heure de la réduction du temps de travail Type de document : texte imprimé Editeur : St-Servais [Belgique] : Equipes populaires Année de publication : nov-dec 2016 Collection : Contrastes num. 177 Importance : 20 p Langues : Français (fre) Tags : Travail Temps de travail Index. décimale : 05.01.REM Résumé : Un chantier pharaonique?? Comme la sécurité sociale, la réduction du temps de travail serait-elle un luxe du siècle passé?? Effectivement, la conquête du temps par la classe ouvrière qui travaillait plus de 60h/semaine a commencé au début du siècle passé. Mais cette conquête s’inscrit dans un temps long et s’est poursuivie en particulier dans les années ´50 grâce à une forte hausse de la productivité. Cela paraît logique. Sauf qu’aujourd’hui, à l’heure où l’on connaît également une hausse de la productivité grâce au développement des nouvelles technologies ainsi qu’un taux de chômage très élevé, la réduction collective du temps de travail est perçue par les milieux patronaux comme une hérésie. En réalité, c’est le mot “collectif” qui les dérange profondément. Car la réduction du temps de travail, elle se fait déjà… mais à leur sauce : temps partiel, flexibilité sous toutes ses formes, chômage élevé… La réduction du temps de travail négociée collectivement est passée à l’arrière-plan, au profit de formules individualisées et négociées sectoriellement. Les politiques glorifient le travail comme une vertu en soi?; on se souvient du slogan martelé par Sarkozy « Travailler plus pour gagner plus ». L’idée que la RCTT est inapplicable et impayable en temps de crise percole également dans l’opinion publique et prend la forme de formules stigmatisantes telles que “le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt”. Or, l’évolution du marché du travail montre que la question n’est plus “Faut-il ou non réduire le temps de travail”, mais “Comment le réduire”?? De façon inégalitaire et en dérégulant le marché du travail, c’est-à-dire en permettant les heures supplémentaires, négociées (ou imposées) au sein de chaque entreprise, en généralisant la flexibilité (la loi Peeters) dans le seul intérêt de l’employeur?? Ou de manière collective dans le but de “retrouver le cap du progrès social”, comme le suggère Marie-Hélène Ska dans son interview?? Les syndicats, les partis politiques de gauche et le monde associatif font le choix de la deuxième option, et la plupart d’entre eux remettent cette revendication dans leurs priorités. En ligne : http://www.equipespopulaires.be/wp-content/uploads/2017/03/contrastes_11_12_lege [...] Format de la ressource électronique : http://www.equipespopulaires.be/revue/remettre-les-pendules-a-lheure-de-la-reduction-du-temps-de-travail-contrastes-decembre-2016/ Remettre les pendules à l'heure de la réduction du temps de travail [texte imprimé] . - St-Servais (Route de Gemnbloux, 48, 5002, Belgique) : Equipes populaires, nov-dec 2016 . - 20 p. - (Contrastes; 177) .
Langues : Français (fre)
Tags : Travail Temps de travail Index. décimale : 05.01.REM Résumé : Un chantier pharaonique?? Comme la sécurité sociale, la réduction du temps de travail serait-elle un luxe du siècle passé?? Effectivement, la conquête du temps par la classe ouvrière qui travaillait plus de 60h/semaine a commencé au début du siècle passé. Mais cette conquête s’inscrit dans un temps long et s’est poursuivie en particulier dans les années ´50 grâce à une forte hausse de la productivité. Cela paraît logique. Sauf qu’aujourd’hui, à l’heure où l’on connaît également une hausse de la productivité grâce au développement des nouvelles technologies ainsi qu’un taux de chômage très élevé, la réduction collective du temps de travail est perçue par les milieux patronaux comme une hérésie. En réalité, c’est le mot “collectif” qui les dérange profondément. Car la réduction du temps de travail, elle se fait déjà… mais à leur sauce : temps partiel, flexibilité sous toutes ses formes, chômage élevé… La réduction du temps de travail négociée collectivement est passée à l’arrière-plan, au profit de formules individualisées et négociées sectoriellement. Les politiques glorifient le travail comme une vertu en soi?; on se souvient du slogan martelé par Sarkozy « Travailler plus pour gagner plus ». L’idée que la RCTT est inapplicable et impayable en temps de crise percole également dans l’opinion publique et prend la forme de formules stigmatisantes telles que “le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt”. Or, l’évolution du marché du travail montre que la question n’est plus “Faut-il ou non réduire le temps de travail”, mais “Comment le réduire”?? De façon inégalitaire et en dérégulant le marché du travail, c’est-à-dire en permettant les heures supplémentaires, négociées (ou imposées) au sein de chaque entreprise, en généralisant la flexibilité (la loi Peeters) dans le seul intérêt de l’employeur?? Ou de manière collective dans le but de “retrouver le cap du progrès social”, comme le suggère Marie-Hélène Ska dans son interview?? Les syndicats, les partis politiques de gauche et le monde associatif font le choix de la deuxième option, et la plupart d’entre eux remettent cette revendication dans leurs priorités. En ligne : http://www.equipespopulaires.be/wp-content/uploads/2017/03/contrastes_11_12_lege [...] Format de la ressource électronique : http://www.equipespopulaires.be/revue/remettre-les-pendules-a-lheure-de-la-reduction-du-temps-de-travail-contrastes-decembre-2016/ Documents numériques
contrastes_11_12_leger.pdfAdobe Acrobat PDF
Titre : La sécurité sociale perd ses couleurs Type de document : document électronique Editeur : St-Servais [Belgique] : Equipes populaires Année de publication : sept 2016 Collection : Contrastes Importance : 20 p Langues : Français (fre) Tags : Sécurité sociale Résumé : Un canular en réponse au cynisme du gouvernement. Lorsque nous avons conçu une campagne de type « canular » il y a quelques mois, nous n’imaginions pas qu’une mesure telle que la diminution drastique des jours de congés payés puisse devenir plausible. Force est de constater que la réalité risque de rejoindre très rapidement la fiction. En deux ans, le gouvernement Michel a accéléré la machine à broyer de la pensée néolibérale, et les mesures annoncées font craindre le pire. En matière de santé, deux mesures parmi d’autres, touchant directement les patients, ont déjà été décidées précédemment : la remise au travail des malades de longue durée et la réduction de l’indemnité de maladie. Et ce n’est pas tout, puisque le gouvernement prévoit près d’un milliard d’économies supplémentaires dans les soins de santé. Fière, la ministre de la Santé Maggie De Block a annoncé ce 10 octobre « qu’elle prenait ses responsabilités »?! Aux yeux de la Commission européenne, sans doute, mais certainement pas pour le bien-être de la population… « Prendre ses responsabilités » : encore une expression hautement connotée du vocabulaire néolibéral qui vise à dénigrer tous les « irresponsables » qui profitent de la protection sociale… L’actualité récente nous égrène quasi quotidiennement de nouvelles mesures qui fragilisent la sécurité sociale. Le grand danger qui la guette, et qui n’est pas sans lien avec les difficultés budgétaires actuelles, c’est le discrédit que le gouvernement jette sur elle, dans la plus pure tradition néolibérale qui veut « externaliser » (entendez « privatiser ») toutes les fonctions non régaliennes de l’Etat, pénaliser les allocataires sociaux et récompenser « ceux qui se lèvent tôt »… En ligne : http://www.equipespopulaires.be/revue/la-securite-sociale-perd-ses-couleurs-sept [...] La sécurité sociale perd ses couleurs [document électronique] . - St-Servais (Route de Gemnbloux, 48, 5002, Belgique) : Equipes populaires, sept 2016 . - 20 p. - (Contrastes) .
Langues : Français (fre)
Tags : Sécurité sociale Résumé : Un canular en réponse au cynisme du gouvernement. Lorsque nous avons conçu une campagne de type « canular » il y a quelques mois, nous n’imaginions pas qu’une mesure telle que la diminution drastique des jours de congés payés puisse devenir plausible. Force est de constater que la réalité risque de rejoindre très rapidement la fiction. En deux ans, le gouvernement Michel a accéléré la machine à broyer de la pensée néolibérale, et les mesures annoncées font craindre le pire. En matière de santé, deux mesures parmi d’autres, touchant directement les patients, ont déjà été décidées précédemment : la remise au travail des malades de longue durée et la réduction de l’indemnité de maladie. Et ce n’est pas tout, puisque le gouvernement prévoit près d’un milliard d’économies supplémentaires dans les soins de santé. Fière, la ministre de la Santé Maggie De Block a annoncé ce 10 octobre « qu’elle prenait ses responsabilités »?! Aux yeux de la Commission européenne, sans doute, mais certainement pas pour le bien-être de la population… « Prendre ses responsabilités » : encore une expression hautement connotée du vocabulaire néolibéral qui vise à dénigrer tous les « irresponsables » qui profitent de la protection sociale… L’actualité récente nous égrène quasi quotidiennement de nouvelles mesures qui fragilisent la sécurité sociale. Le grand danger qui la guette, et qui n’est pas sans lien avec les difficultés budgétaires actuelles, c’est le discrédit que le gouvernement jette sur elle, dans la plus pure tradition néolibérale qui veut « externaliser » (entendez « privatiser ») toutes les fonctions non régaliennes de l’Etat, pénaliser les allocataires sociaux et récompenser « ceux qui se lèvent tôt »… En ligne : http://www.equipespopulaires.be/revue/la-securite-sociale-perd-ses-couleurs-sept [...] Documents numériques
c9_10-2016-leger2.pdfAdobe Acrobat PDF PermalinkPermalinkPermalinkPermalinkVers une culture mondialisée ? / Jacques Delcourt
PermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalink