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L'OTAN : du bouclier à l'épée
Titre : L'OTAN : du bouclier à l'épée : Plaidoyer sur l'avenir de l'OTAN Type de document : texte imprimé Editeur : CNAPD - Coordination Nationale d'Action pour la Paix et la Démocratie Année de publication : 2009 Autre Editeur : ULDP Importance : 15 p Langues : Français (fre) Catégories : Histoire politique Tags : OTAN Alliance Atlantique Histoire politique Conflits armés Index. décimale : 07.02 Société Résumé : L’OTAN, agence garante de la paix et de la sécurité internationale ? Officiellement, la raison d’être de l’OTAN, son « concept stratégique », était la peur engendrée par l’Union soviétique après la Deuxième Guerre mondiale et la nécessité ressentie d’organiser une alliance de défense commune. La fin de la Guerre froide ne marquant toutefois pas la fin de l’OTAN, différentes nouvelles « menaces » sont présentées pour justifier sa raison d’être.
Cependant, cette raison d’être ne cesse d’être en totale contradiction avec son texte fondateur (le Traité de Washington) et ce, notamment de par l’engagement de l’OTAN dans différentes guerres meurtrières et destructrices portées chaque fois plus loin qu’aux frontières de son territoire (Yougoslavie, Kosovo, Afghanistan, Irak, Libye, etc.)…
L’OTAN, bras armé des échanges économiques. Cet interventionnisme militaire a notamment pour objectif de sécuriser les échanges économiques des alliés ; particulièrement les ressources stratégiques dont chacun, à travers le monde, a un besoin vital.
L’accès aux énergies et la sécurisation de l’approvisionnement énergétique (la « sécurité énergétique ») constituent un enjeu majeur, soumis à une très forte compétition mondiale.
L’OTAN le dit sans détour : elle défend les intérêts et l’activité économique des alliés, contre l’activité économique d’autres pays du monde. La volonté de sécuriser son approvisionnement énergétique constitue un intérêt géopolitique et non un objectif de paix et de démocratie. Un intérêt d’ailleurs explicitement dirigé vers d’autres pays du monde, dont les pays dits émergents.
Mettons l’OTAN en question : réinventons notre défense !
La CNAPD rappelle que des alternatives à l’OTAN existent, qui permettraient de sortir de la logique de confrontation à laquelle elle nous habitue. Ces alternatives impliquent, sinon la dissolution de l’OTAN dans un avenir immédiat, au moins une réduction de l’implication de la Belgique et de l’Union européenne au sein de l’Alliance militaire. Cela est plus que souhaitable dans l’objectif d’un monde plus en paix et moins violent.
La recherche d’alternatives à la structure belliqueuse et agressive de l’OTAN doit s’accompagner radicalement d’une politique pacifiste de rapprochement entre les peuples, de cessation de la mise en concurrence pour privilégier la collaboration, de désarmement et d’opposition à la guerre. Un monde où la sécurité et le bien-être de tous sont privilégiés et pas seulement la sécurité et le bien-être de ses seuls ressortissants.L'OTAN : du bouclier à l'épée : Plaidoyer sur l'avenir de l'OTAN [texte imprimé] . - [S.l.] : CNAPD - Coordination Nationale d'Action pour la Paix et la Démocratie : [S.l.] : ULDP, 2009 . - 15 p.
Langues : Français (fre)
Catégories : Histoire politique Tags : OTAN Alliance Atlantique Histoire politique Conflits armés Index. décimale : 07.02 Société Résumé : L’OTAN, agence garante de la paix et de la sécurité internationale ? Officiellement, la raison d’être de l’OTAN, son « concept stratégique », était la peur engendrée par l’Union soviétique après la Deuxième Guerre mondiale et la nécessité ressentie d’organiser une alliance de défense commune. La fin de la Guerre froide ne marquant toutefois pas la fin de l’OTAN, différentes nouvelles « menaces » sont présentées pour justifier sa raison d’être.
Cependant, cette raison d’être ne cesse d’être en totale contradiction avec son texte fondateur (le Traité de Washington) et ce, notamment de par l’engagement de l’OTAN dans différentes guerres meurtrières et destructrices portées chaque fois plus loin qu’aux frontières de son territoire (Yougoslavie, Kosovo, Afghanistan, Irak, Libye, etc.)…
L’OTAN, bras armé des échanges économiques. Cet interventionnisme militaire a notamment pour objectif de sécuriser les échanges économiques des alliés ; particulièrement les ressources stratégiques dont chacun, à travers le monde, a un besoin vital.
L’accès aux énergies et la sécurisation de l’approvisionnement énergétique (la « sécurité énergétique ») constituent un enjeu majeur, soumis à une très forte compétition mondiale.
L’OTAN le dit sans détour : elle défend les intérêts et l’activité économique des alliés, contre l’activité économique d’autres pays du monde. La volonté de sécuriser son approvisionnement énergétique constitue un intérêt géopolitique et non un objectif de paix et de démocratie. Un intérêt d’ailleurs explicitement dirigé vers d’autres pays du monde, dont les pays dits émergents.
Mettons l’OTAN en question : réinventons notre défense !
La CNAPD rappelle que des alternatives à l’OTAN existent, qui permettraient de sortir de la logique de confrontation à laquelle elle nous habitue. Ces alternatives impliquent, sinon la dissolution de l’OTAN dans un avenir immédiat, au moins une réduction de l’implication de la Belgique et de l’Union européenne au sein de l’Alliance militaire. Cela est plus que souhaitable dans l’objectif d’un monde plus en paix et moins violent.
La recherche d’alternatives à la structure belliqueuse et agressive de l’OTAN doit s’accompagner radicalement d’une politique pacifiste de rapprochement entre les peuples, de cessation de la mise en concurrence pour privilégier la collaboration, de désarmement et d’opposition à la guerre. Un monde où la sécurité et le bien-être de tous sont privilégiés et pas seulement la sécurité et le bien-être de ses seuls ressortissants.