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Le champignon de la fin du monde / Anna Lowenhaupt Tsing
Titre : Le champignon de la fin du monde : Sur les possibilités de vivre dans les ruines du capitalisme Type de document : texte imprimé Auteurs : Anna Lowenhaupt Tsing, Auteur Editeur : Paris [France] : La Découverte Année de publication : août 2017 Collection : Les empêcheurs de penser en rond Importance : 416 p Note générale : 06.02.TSI Langues : Français (fre) Tags : Capitalisme Ecologie Alternatives Développement durable Index. décimale : 06.02 Développement durable Résumé : Ce n’est pas seulement dans les pays ravagés par la guerre qu’il faut apprendre à vivre dans les ruines. Car les ruines se rapprochent et nous enserrent de toute part, des sites industriels aux paysages naturels dévastés. Mais l’erreur serait de croire que l’on se contente d’y survivre. Dans les ruines prolifèrent en effet de nouveaux mondes qu’Anna Tsing a choisi d’explorer en suivant l’odyssée étonnante d’un mystérieux champignon qui ne pousse que dans les forêts détruites. Suivre les matsutakes, c’est s’intéresser aux cueilleurs de l’Oregon, ces travailleurs précaires, vétérans des guerres américaines, immigrés sans papiers, qui vendent chaque soir les champignons ramassés le jour et qui termineront comme des produits de luxe sur les étals des épiceries fines japonaises. Chemin faisant, on comprend pourquoi la « précarité » n’est pas seulement un terme décrivant la condition des cueilleurs sans emploi stable mais un concept pour penser le monde qui nous est imposé. Suivre les matsutakes, c’est apporter un éclairage nouveau sur la manière dont le capitalisme s’est inventé comme mode d’exploitation et dont il ravage aujourd’hui la planète. Suivre les matsutakes, c’est aussi une nouvelle manière de faire de la biologie : les champignons sont une espèce très particulière qui bouscule les fondements des sciences du vivant. Les matsutakes ne sont donc pas un prétexte ou une métaphore, ils sont le support surprenant d’une leçon d’optimisme dans un monde désespérant. Le champignon de la fin du monde : Sur les possibilités de vivre dans les ruines du capitalisme [texte imprimé] / Anna Lowenhaupt Tsing, Auteur . - Paris (France) : La Découverte, août 2017 . - 416 p. - (Les empêcheurs de penser en rond) .
06.02.TSI
Langues : Français (fre)
Tags : Capitalisme Ecologie Alternatives Développement durable Index. décimale : 06.02 Développement durable Résumé : Ce n’est pas seulement dans les pays ravagés par la guerre qu’il faut apprendre à vivre dans les ruines. Car les ruines se rapprochent et nous enserrent de toute part, des sites industriels aux paysages naturels dévastés. Mais l’erreur serait de croire que l’on se contente d’y survivre. Dans les ruines prolifèrent en effet de nouveaux mondes qu’Anna Tsing a choisi d’explorer en suivant l’odyssée étonnante d’un mystérieux champignon qui ne pousse que dans les forêts détruites. Suivre les matsutakes, c’est s’intéresser aux cueilleurs de l’Oregon, ces travailleurs précaires, vétérans des guerres américaines, immigrés sans papiers, qui vendent chaque soir les champignons ramassés le jour et qui termineront comme des produits de luxe sur les étals des épiceries fines japonaises. Chemin faisant, on comprend pourquoi la « précarité » n’est pas seulement un terme décrivant la condition des cueilleurs sans emploi stable mais un concept pour penser le monde qui nous est imposé. Suivre les matsutakes, c’est apporter un éclairage nouveau sur la manière dont le capitalisme s’est inventé comme mode d’exploitation et dont il ravage aujourd’hui la planète. Suivre les matsutakes, c’est aussi une nouvelle manière de faire de la biologie : les champignons sont une espèce très particulière qui bouscule les fondements des sciences du vivant. Les matsutakes ne sont donc pas un prétexte ou une métaphore, ils sont le support surprenant d’une leçon d’optimisme dans un monde désespérant.