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Titre : L'avenir du travail : sens et valeur du travail en Europe Type de document : document électronique Auteurs : Dominique Meda, Auteur Editeur : OIT Année de publication : octobre 2016 Collection : Document de recherche num. 18 Importance : 45 p Langues : Français (fre) Tags : Emploi Travail Normes du travail Développement économique Europe Résumé : Cet article revient d’abord sur l’histoire longue du travail, en montrant comment la notion de travail s’est enrichie de nouvelles significations au cours des siècles. Il analyse ensuite l'importance que les Européens accordent au travail et s’attache à décrire les conséquences sur le travail et l’emploi du discours actuellement en vogue, selon lequel la révolution technologique en cours serait porteuse de transformations radicales. Le document examine ensuite l'avenir du travail dans les décennies à venir à la lumière de trois grands scénarios qui sont en concurrence pour décrire l’avenir du travail dans les décennies à venir. Les conséquences du premier scénario, intitulé «démantèlement du droit du travail» sont examinées. La validité du deuxième scénario, le scénario de la «révolution technologique» qui annonce la fin de l’emploi due à l’automatisation est ensuite interrogée. Le troisième scénario – celui de la reconversion écologique – qui semble à la fois le plus apte à répondre aux défis écologiques auxquels nos sociétés doivent faire face et à satisfaire les immenses attentes qui sont placées sur le travail et l’emploi est ensuite discuté et ses conditions de possibilité examinées. En ligne : http://www.ilo.org/global/research/publications/papers/WCMS_536999/lang--fr/inde [...] Format de la ressource électronique : http://www.ilo.org/global/research/publications/papers/WCMS_536999/lang--fr/index.htm L'avenir du travail : sens et valeur du travail en Europe [document électronique] / Dominique Meda, Auteur . - [S.l.] : OIT, octobre 2016 . - 45 p. - (Document de recherche; 18) .
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Tags : Emploi Travail Normes du travail Développement économique Europe Résumé : Cet article revient d’abord sur l’histoire longue du travail, en montrant comment la notion de travail s’est enrichie de nouvelles significations au cours des siècles. Il analyse ensuite l'importance que les Européens accordent au travail et s’attache à décrire les conséquences sur le travail et l’emploi du discours actuellement en vogue, selon lequel la révolution technologique en cours serait porteuse de transformations radicales. Le document examine ensuite l'avenir du travail dans les décennies à venir à la lumière de trois grands scénarios qui sont en concurrence pour décrire l’avenir du travail dans les décennies à venir. Les conséquences du premier scénario, intitulé «démantèlement du droit du travail» sont examinées. La validité du deuxième scénario, le scénario de la «révolution technologique» qui annonce la fin de l’emploi due à l’automatisation est ensuite interrogée. Le troisième scénario – celui de la reconversion écologique – qui semble à la fois le plus apte à répondre aux défis écologiques auxquels nos sociétés doivent faire face et à satisfaire les immenses attentes qui sont placées sur le travail et l’emploi est ensuite discuté et ses conditions de possibilité examinées. En ligne : http://www.ilo.org/global/research/publications/papers/WCMS_536999/lang--fr/inde [...] Format de la ressource électronique : http://www.ilo.org/global/research/publications/papers/WCMS_536999/lang--fr/index.htm Documents numériques
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Titre : Comment le Pib a pris le pouvoir Type de document : document électronique Auteurs : Dominique Meda, Auteur Editeur : Projet Année de publication : 5 novembre 2012 Langues : Français (fre) Tags : Science économique PIB Résumé : Il sert de baromètre pour la croissance, pour l’emploi, pour l’endettement acceptable. Pourtant, le Pib n’a pas cent ans ! Et il repose sur une vision particulière de la richesse d’une société : celle des économistes. Laissant de côté la cohésion sociale, le patrimoine naturel, les services publics ou la production domestique. Retour sur l’histoire d’un dogme qui s’est imposé sans aucun débat démocratique. En ligne : http://www.revue-projet.com/articles/comment-le-pib-a-pris-le-pouvoir/ Comment le Pib a pris le pouvoir [document électronique] / Dominique Meda, Auteur . - [S.l.] : Projet, 5 novembre 2012.
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Tags : Science économique PIB Résumé : Il sert de baromètre pour la croissance, pour l’emploi, pour l’endettement acceptable. Pourtant, le Pib n’a pas cent ans ! Et il repose sur une vision particulière de la richesse d’une société : celle des économistes. Laissant de côté la cohésion sociale, le patrimoine naturel, les services publics ou la production domestique. Retour sur l’histoire d’un dogme qui s’est imposé sans aucun débat démocratique. En ligne : http://www.revue-projet.com/articles/comment-le-pib-a-pris-le-pouvoir/ Les nouveaux travailleurs des applis / Sarah Abdelnour
Titre : Les nouveaux travailleurs des applis Type de document : texte imprimé Auteurs : Sarah Abdelnour, Auteur ; Dominique Meda, Auteur Editeur : Paris [France] : PUF Année de publication : 2019 Collection : La Vie des Idées Importance : 112 p. Présentation : 01.03.ABD Langues : Français (fre) Tags : Economie de plateforme Economie digitale Emploi Travail Conditions de travail Index. décimale : 01.03 Economie coll/num Résumé : Deliveroo, Uber, Etsy, Foule Factory, etc.?: autant d’applications et de plateformes en ligne qui prétendent bouleverser nos façons de consommer. Mais qu’en est-il de nos manières de travailler?? Plus qu’une innovation technique, les plateformes numériques apparaissent comme le lieu d’une redéfinition des règles du jeu en matière d’emploi et de travail. Entre marchandisation des activités de loisir et gratuité du travail, le «?capitalisme de plateformes?» participe de l’émergence de formes renouvelées, voire exacerbées, de sujétion des travailleurs. Les nouveaux travailleurs des applis [texte imprimé] / Sarah Abdelnour, Auteur ; Dominique Meda, Auteur . - Paris (France) : PUF, 2019 . - 112 p. : 01.03.ABD. - (La Vie des Idées) .
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Tags : Economie de plateforme Economie digitale Emploi Travail Conditions de travail Index. décimale : 01.03 Economie coll/num Résumé : Deliveroo, Uber, Etsy, Foule Factory, etc.?: autant d’applications et de plateformes en ligne qui prétendent bouleverser nos façons de consommer. Mais qu’en est-il de nos manières de travailler?? Plus qu’une innovation technique, les plateformes numériques apparaissent comme le lieu d’une redéfinition des règles du jeu en matière d’emploi et de travail. Entre marchandisation des activités de loisir et gratuité du travail, le «?capitalisme de plateformes?» participe de l’émergence de formes renouvelées, voire exacerbées, de sujétion des travailleurs. Le travail / Dominique Meda
Titre : Le travail : une valeur en voie de disparition Type de document : texte imprimé Auteurs : Dominique Meda, Auteur Editeur : Aubier Année de publication : 1995 Importance : 358 p Langues : Français (fre) Catégories : Travail Tags : Travail Emploi Science économique Sociologie du travail Index. décimale : 05.01 Travail - Généralités Résumé : Qu'est-ce qui fonde le lien social, ce lien qui fait que les hommes d'un même pays se sentent membres d'une même communauté, bien qu'ils ne se connaissent pas? Dans un même élan, les libéraux et les marxistes ont répondu: " le travail ". Les premiers parce qu'ils voyaient dans l'économique le tout de la société, cette dernière n'existant, au fond, que pour faciliter les échanges et accroître la production. Les seconds parce qu'ils croyaient que, débarrassés de l'exploitation, les hommes allaient pouvoir libérer le travail de ses aspects aliénants et exalter ainsi leur puissance créatrice. Dans le premier cas, c'est le travail qui fonde l'appartenance économique, dans le second c'est le travail qui fonde l'appartenance sociale: dans les deux cas, le travail est constitutif de la société.
Il est temps d'en terminer avec cette société fondée sur le travail, estime Dominique Méda. Philosophiquement, cette prétention du travail à être la base du lien social ne tient pas, estime-t-elle. Certes, le travail est facteur de production, créateur de richesse, mais la société ne repose pas sur l'économie. Le penser serait avoir une vue utilitariste des choses, croire que les hommes n'acceptent de vivre ensemble et de s'imposer des règles que parce qu'ils font un calcul coûts/avantage au terme duquel ils acceptent, par contrat en quelque sorte, de coopérer pour devenir plus riches. Cette vision marchande et contractualiste de la société n'est pas plus exacte que la vision marxiste qui pense que le changement dans les rapports de propriété est susceptible de produire une société réconciliée avec elle-même.
Voilà donc notre auteur qui plaide pour que l'on reconnaisse qu'une société n'existe que si elle se dote d'institutions, et notamment d'un Etat. Contrairement à la perspective anglo-saxonne, pour laquelle l'Etat est toujours un réducteur de la liberté individuelle, elle se rallie à la vision philosophique d'un Hegel: l'Etat est le catalyseur, et le médiateur de la communauté, parce que cette dernière n'existe pas spontanément. " Sommes-nous assez mûrs, écrit-elle, ou assez menacés pour abandonner les images qui nous présentent la vie en société comme un sacrifice, la diminution des impôts comme un idéal et tout acte collectif comme profondément ennuyeux? " Bref, à une société qui prétend trouver comme ciment l'intérêt économique - ce qui revient à considérer les exclus comme des inutiles, voire des poids morts -, il convient de substituer une société dans laquelle le politique constitue le lien commun. Ceci implique de " désenchanter le travail ", c'est-à-dire d'en faire une valeur sociale parmi d'autres. Dominique Méda ne tombe pas pour autant dans le piège: elle sait bien que le travail conditionne bien des choses, à commencer par le revenu. Aussi, cette réduction de la place du travail dans la vie sociale, elle la souhaite pour tous, de sorte que l'on en finisse avec une société où les uns travailleraient, tandis que les autres seraient indemnisés, plus ou moins: elle plaide donc pour un " mode convaincant de partage ".
Sans doute ne peut-on s'empêcher de penser que tout cela paraît bien utopique, que les transitions vers une société où l'économique ne serait pas dominant ne seront pas faciles à organiser. L'essentiel n'est pas là: ce livre, à l'évidence, n'est pas une oeuvre politique, mais philosophique. Il se propose de remettre le travail à sa vraie place, seconde, mais pas secondaire et, ce faisant, de redonner un sens à la vie en société. C'est pourquoi ce livre est important.Le travail : une valeur en voie de disparition [texte imprimé] / Dominique Meda, Auteur . - [S.l.] : Aubier, 1995 . - 358 p.
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Catégories : Travail Tags : Travail Emploi Science économique Sociologie du travail Index. décimale : 05.01 Travail - Généralités Résumé : Qu'est-ce qui fonde le lien social, ce lien qui fait que les hommes d'un même pays se sentent membres d'une même communauté, bien qu'ils ne se connaissent pas? Dans un même élan, les libéraux et les marxistes ont répondu: " le travail ". Les premiers parce qu'ils voyaient dans l'économique le tout de la société, cette dernière n'existant, au fond, que pour faciliter les échanges et accroître la production. Les seconds parce qu'ils croyaient que, débarrassés de l'exploitation, les hommes allaient pouvoir libérer le travail de ses aspects aliénants et exalter ainsi leur puissance créatrice. Dans le premier cas, c'est le travail qui fonde l'appartenance économique, dans le second c'est le travail qui fonde l'appartenance sociale: dans les deux cas, le travail est constitutif de la société.
Il est temps d'en terminer avec cette société fondée sur le travail, estime Dominique Méda. Philosophiquement, cette prétention du travail à être la base du lien social ne tient pas, estime-t-elle. Certes, le travail est facteur de production, créateur de richesse, mais la société ne repose pas sur l'économie. Le penser serait avoir une vue utilitariste des choses, croire que les hommes n'acceptent de vivre ensemble et de s'imposer des règles que parce qu'ils font un calcul coûts/avantage au terme duquel ils acceptent, par contrat en quelque sorte, de coopérer pour devenir plus riches. Cette vision marchande et contractualiste de la société n'est pas plus exacte que la vision marxiste qui pense que le changement dans les rapports de propriété est susceptible de produire une société réconciliée avec elle-même.
Voilà donc notre auteur qui plaide pour que l'on reconnaisse qu'une société n'existe que si elle se dote d'institutions, et notamment d'un Etat. Contrairement à la perspective anglo-saxonne, pour laquelle l'Etat est toujours un réducteur de la liberté individuelle, elle se rallie à la vision philosophique d'un Hegel: l'Etat est le catalyseur, et le médiateur de la communauté, parce que cette dernière n'existe pas spontanément. " Sommes-nous assez mûrs, écrit-elle, ou assez menacés pour abandonner les images qui nous présentent la vie en société comme un sacrifice, la diminution des impôts comme un idéal et tout acte collectif comme profondément ennuyeux? " Bref, à une société qui prétend trouver comme ciment l'intérêt économique - ce qui revient à considérer les exclus comme des inutiles, voire des poids morts -, il convient de substituer une société dans laquelle le politique constitue le lien commun. Ceci implique de " désenchanter le travail ", c'est-à-dire d'en faire une valeur sociale parmi d'autres. Dominique Méda ne tombe pas pour autant dans le piège: elle sait bien que le travail conditionne bien des choses, à commencer par le revenu. Aussi, cette réduction de la place du travail dans la vie sociale, elle la souhaite pour tous, de sorte que l'on en finisse avec une société où les uns travailleraient, tandis que les autres seraient indemnisés, plus ou moins: elle plaide donc pour un " mode convaincant de partage ".
Sans doute ne peut-on s'empêcher de penser que tout cela paraît bien utopique, que les transitions vers une société où l'économique ne serait pas dominant ne seront pas faciles à organiser. L'essentiel n'est pas là: ce livre, à l'évidence, n'est pas une oeuvre politique, mais philosophique. Il se propose de remettre le travail à sa vraie place, seconde, mais pas secondaire et, ce faisant, de redonner un sens à la vie en société. C'est pourquoi ce livre est important.