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Médiation culturelle et artistique / Judith Dehail
Titre : Médiation culturelle et artistique Type de document : texte imprimé Auteurs : Judith Dehail, Auteur ; Olivier Marboeuf, Auteur Editeur : Iteco Année de publication : décembre 2023 Collection : Antipodes num. 238 Importance : 86 p Langues : Français (fre) Catégories : Revues Tags : Racisme Colonialisme Artiste Résumé : La culture d’un groupe est un construit qui devient référent pour définir les normes, les valeurs, les croyances qui, à leur tour, construisent (de) la culture et produisent de nouvelles transformations culturelles en lien avec ce qui se passe comme (nouveaux) défis dans la société. Tout ceci permet aux individus composant les groupes d’avoir des clefs pour donner du sens à leurs actions. En particulier, ceci leur indique ce qu’ils doivent trouver bon, beau, vrai et juste de faire, de dire, de penser et de ressentir. Et là, nous traçons les contours de la notion de « modèle culturel », qui peut être défini comme un ensemble plus ou moins structuré de principes éthiques qui proposent aux membres d’une collectivité humaine le sens de leurs conduites et de leurs actions.Dans la société, les cultures sont liées aux rapports de domination : en effet, le gout, le « classe », le « trendy » ou le « stylé » est souvent défini par les dominantes, même quand c’est « pris », « piqué » diraient des plus jeunes, chez les dominés, avec ou sans adaptation. Lela dominée peut certes être impliquée et même être invitée à adopter les bons réflexes d’appréciation de la culture dominante, souvent bourgeoise. La médiation, telle qu’elle est envisagée et encore pratiquée largement et par beaucoup d’institutions se voit comme ayant pour mission de satisfaire les présupposés besoins de catégories de publics dits « publics fragilisés », « publics orphelins », « publics empêchés », appellations aussi « minorisantes » les unes que les autres ; bref des personnes provenant de groupes dominés. Vue comme cela, la définition se base sur deux implicites qui peuvent induire un type d’actions. Le premier implicite est de voir les personnes comme des publics en attente de réponses à des besoins, le plus souvent plutôt des « projections de besoins » ; partir sur une sociologie du manque est une erreur fondamentale dans la construction du rapport à l’Altérité. Le second implicite est de les voir comme « publics », certainement pas sujets-acteurs. Note de contenu : -Entre sexisme et précarité. la médiation comme pratique critique p.12-19
-Posture et engagement en contexte décolonial p.62-73Médiation culturelle et artistique [texte imprimé] / Judith Dehail, Auteur ; Olivier Marboeuf, Auteur . - [S.l.] : Iteco, décembre 2023 . - 86 p. - (Antipodes; 238) .
Langues : Français (fre)
Catégories : Revues Tags : Racisme Colonialisme Artiste Résumé : La culture d’un groupe est un construit qui devient référent pour définir les normes, les valeurs, les croyances qui, à leur tour, construisent (de) la culture et produisent de nouvelles transformations culturelles en lien avec ce qui se passe comme (nouveaux) défis dans la société. Tout ceci permet aux individus composant les groupes d’avoir des clefs pour donner du sens à leurs actions. En particulier, ceci leur indique ce qu’ils doivent trouver bon, beau, vrai et juste de faire, de dire, de penser et de ressentir. Et là, nous traçons les contours de la notion de « modèle culturel », qui peut être défini comme un ensemble plus ou moins structuré de principes éthiques qui proposent aux membres d’une collectivité humaine le sens de leurs conduites et de leurs actions.Dans la société, les cultures sont liées aux rapports de domination : en effet, le gout, le « classe », le « trendy » ou le « stylé » est souvent défini par les dominantes, même quand c’est « pris », « piqué » diraient des plus jeunes, chez les dominés, avec ou sans adaptation. Lela dominée peut certes être impliquée et même être invitée à adopter les bons réflexes d’appréciation de la culture dominante, souvent bourgeoise. La médiation, telle qu’elle est envisagée et encore pratiquée largement et par beaucoup d’institutions se voit comme ayant pour mission de satisfaire les présupposés besoins de catégories de publics dits « publics fragilisés », « publics orphelins », « publics empêchés », appellations aussi « minorisantes » les unes que les autres ; bref des personnes provenant de groupes dominés. Vue comme cela, la définition se base sur deux implicites qui peuvent induire un type d’actions. Le premier implicite est de voir les personnes comme des publics en attente de réponses à des besoins, le plus souvent plutôt des « projections de besoins » ; partir sur une sociologie du manque est une erreur fondamentale dans la construction du rapport à l’Altérité. Le second implicite est de les voir comme « publics », certainement pas sujets-acteurs. Note de contenu : -Entre sexisme et précarité. la médiation comme pratique critique p.12-19
-Posture et engagement en contexte décolonial p.62-73