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Auteur Gilles Jeannot |
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La privatisation numérique / Gilles Jeannot
Titre : La privatisation numérique : Déstabilisation et réinvention du service public Type de document : texte imprimé Auteurs : Gilles Jeannot, Auteur ; Simon Cottin-Marx, Auteur Editeur : Paris : Raisons d'agir éditions Année de publication : 2022 Importance : 173 p. Note générale : 01.03 JEA Langues : Français (fre) Catégories : Numérique
Services publicsTags : Economie numérique Service public Privatisation Index. décimale : 01.03 Economie coll/num Résumé : Le développement du numérique réalise une forme de privatisation qui ne dit pas son nom. Les entreprises les plus puissantes s’emparent d’activités jusqu’ici dévolues au secteur public, dans les transports, les services urbains, l’utilisation de l’espace public, la sécurité, l’éducation ou la santé. Il s’agit en fait d’une transformation des relations entre l’État et les usagers : substitution d’algorithmes aux agents publics, généralisation des mécanismes de notation, développement de l’ubérisation des tâches. Ce processus s’adosse à des capacités d’investissement énormes qui dépassent celles des pouvoirs publics et à des monopoles détenteurs de brevets puissants. Cette privatisation semble prendre la forme douce de dispositifs qui améliorent le quotidien. Ses effets sociaux sont pourtant considérables : elle déstabilise les entreprises et les administrations, renforce les inégalités sociales d’accès aux services et accélère la perte de souveraineté publique. Les tentatives de réappropriation des communs numériques ouvrent cependant des perspectives, notamment sous la forme d’un militantisme de fonctionnaires qui défendent la souveraineté numérique nationale. Cet ouvrage porte au jour, derrière les sympathiques « applis » de nos smartphones, les conséquences économiques et techniques réelles de cette privatisation numérique, ainsi que les perspectives de résistance et de réinvention du service public. La privatisation numérique : Déstabilisation et réinvention du service public [texte imprimé] / Gilles Jeannot, Auteur ; Simon Cottin-Marx, Auteur . - Paris : Raisons d'agir éditions, 2022 . - 173 p.
01.03 JEA
Langues : Français (fre)
Catégories : Numérique
Services publicsTags : Economie numérique Service public Privatisation Index. décimale : 01.03 Economie coll/num Résumé : Le développement du numérique réalise une forme de privatisation qui ne dit pas son nom. Les entreprises les plus puissantes s’emparent d’activités jusqu’ici dévolues au secteur public, dans les transports, les services urbains, l’utilisation de l’espace public, la sécurité, l’éducation ou la santé. Il s’agit en fait d’une transformation des relations entre l’État et les usagers : substitution d’algorithmes aux agents publics, généralisation des mécanismes de notation, développement de l’ubérisation des tâches. Ce processus s’adosse à des capacités d’investissement énormes qui dépassent celles des pouvoirs publics et à des monopoles détenteurs de brevets puissants. Cette privatisation semble prendre la forme douce de dispositifs qui améliorent le quotidien. Ses effets sociaux sont pourtant considérables : elle déstabilise les entreprises et les administrations, renforce les inégalités sociales d’accès aux services et accélère la perte de souveraineté publique. Les tentatives de réappropriation des communs numériques ouvrent cependant des perspectives, notamment sous la forme d’un militantisme de fonctionnaires qui défendent la souveraineté numérique nationale. Cet ouvrage porte au jour, derrière les sympathiques « applis » de nos smartphones, les conséquences économiques et techniques réelles de cette privatisation numérique, ainsi que les perspectives de résistance et de réinvention du service public.
Titre : Travail à distances : l’omniprésence numérique Type de document : texte imprimé Auteurs : Cécile Piret, Auteur ; Stéphane Couture, Auteur ; Gilles Jeannot, Auteur Editeur : ARC-Action et Recherche Culturelles Année de publication : automne 2022 Collection : Permanences Critiques num. 5 Importance : 88 p Langues : Français (fre) Catégories : Revues Tags : Numérique Travail Travail de plateforme Exclusion sociale Résumé : Le dossier de ce cinquième numéro de Permanences Critiques, intitulé « travail à distances : l’omniprésence numérique », entend interroger les multiples processus occasionnés par la mise à distance du travail par les outils numériques. Lorsque le travail est mis à distance des collègues, du manager, des usagers d’un service, d’une structure d’entreprise formelle, etc., ce sont des environnements de travail entier qui sont refaçonnés, non seulement par la flexibilisation spatio-temporelle qui sous-tend ces modalités de mise au travail, mais aussi parce qu’ils deviennent, de fait, des potentialités d’extension du capitalisme numérique à de nouvelles sphères, et en particulier, depuis la pandémie, à celle de la vie privée et des services publics. Or, cette extension amène avec elle des changements tout à fait singuliers qui défient les dimensions démocratiques du travail et des institutions, qui véhiculent un nouveau modèle idéologique managérial et solutionniste, et qui génèrent, aussi, de nouvelles formes d’exploitation et donc de nouvelles formes de résistances. A l’heure où le travail est de plus en plus effectué et subordonné à distance, d’un spectre allant du télétravail au travail pour les plateformes de livraison, ces processus nous semblent fondamentaux à identifier de manière critique. En ligne : https://www.arc-culture.be/permanences-critiques/ Travail à distances : l’omniprésence numérique [texte imprimé] / Cécile Piret, Auteur ; Stéphane Couture, Auteur ; Gilles Jeannot, Auteur . - [S.l.] : ARC-Action et Recherche Culturelles, automne 2022 . - 88 p. - (Permanences Critiques; 5) .
Langues : Français (fre)
Catégories : Revues Tags : Numérique Travail Travail de plateforme Exclusion sociale Résumé : Le dossier de ce cinquième numéro de Permanences Critiques, intitulé « travail à distances : l’omniprésence numérique », entend interroger les multiples processus occasionnés par la mise à distance du travail par les outils numériques. Lorsque le travail est mis à distance des collègues, du manager, des usagers d’un service, d’une structure d’entreprise formelle, etc., ce sont des environnements de travail entier qui sont refaçonnés, non seulement par la flexibilisation spatio-temporelle qui sous-tend ces modalités de mise au travail, mais aussi parce qu’ils deviennent, de fait, des potentialités d’extension du capitalisme numérique à de nouvelles sphères, et en particulier, depuis la pandémie, à celle de la vie privée et des services publics. Or, cette extension amène avec elle des changements tout à fait singuliers qui défient les dimensions démocratiques du travail et des institutions, qui véhiculent un nouveau modèle idéologique managérial et solutionniste, et qui génèrent, aussi, de nouvelles formes d’exploitation et donc de nouvelles formes de résistances. A l’heure où le travail est de plus en plus effectué et subordonné à distance, d’un spectre allant du télétravail au travail pour les plateformes de livraison, ces processus nous semblent fondamentaux à identifier de manière critique. En ligne : https://www.arc-culture.be/permanences-critiques/