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Titre : Economie belge de 1945 à 2005 : Histoire non écrite Type de document : texte imprimé Auteurs : Franco Carminati, Editeur scientifique ; Philippe Van Muylder ; Guy Tordeur, Auteur Editeur : Attac Bruxelles Année de publication : 2006 Autre Editeur : Bruxelles : FGTB Importance : 69 p Note générale : 01.CAR Langues : Français (fre) Catégories : Belgique
Histoire économiqueTags : Belgique Economie Développement économique Politique économique Index. décimale : 01 Economie Résumé : On a abondamment célébré, en 2004 et 2005, la fin de la guerre et notre libération du joug nazi. À juste titre: pour nos pays, c’était la fin de la barbarie et le début d’une ère de paix, de prospérité partagée et de progrès social. On a commémoré beaucoup moins – nous verrons bientôt pourquoi – les choix politiques qui furent fait alors, en Belgique comme dans la majorité des pays d’Europe occidentale, et qui ont constitué la base de nos sociétés d’après-guerre. L’instauration d’une Sécurité sociale forte en est l’exemple le plus frappant, mais d’autres choix déterminants méritent d’être rappelés. Si ce sont les armées soviétiques et alliées qui ont mis fin à la guerre, c’est la Sécu et l’État Social qui ont gagné la paix. Durant 30 ans, l’égalité, la justice, l’éducation, la santé, la sécurité d’existence ont progressé comme jamais auparavant. Et puis, il y a un grand événement que l’on n’a pas célébré du tout… Et pour cause: il est supposé n’avoir jamais eu lieu, il n’est pas enseigné dans les cours d’histoire et ne le sera sans doute pas avant longtemps. Et c’est vrai qu’il est difficile de lui fixer une date précise. Pourtant, l’étude à laquelle nous vous invitons le montre de manière frappante: autour de 1980, nos sociétés ont connu une transformation économique et politique d’une importance telle qu’on pourrait presque parler d’un changement de régime. Cette transformation s’est faite sans bruit, sans débat public ni consultation des citoyens. Elle continue de mettre à mal le modèle social dans lequel nos parents et pas mal d’entre nous ont grandi.
Note de contenu : brochure pédagogique basé sur "Economie belge 1953-2000 : ruptures et mutations" de Réginal Savage
La pagination est inversée, la première page est à la fin de la brochureEconomie belge de 1945 à 2005 : Histoire non écrite [texte imprimé] / Franco Carminati, Editeur scientifique ; Philippe Van Muylder ; Guy Tordeur, Auteur . - [S.l.] : Attac Bruxelles : Bruxelles : FGTB, 2006 . - 69 p.
01.CAR
Langues : Français (fre)
Catégories : Belgique
Histoire économiqueTags : Belgique Economie Développement économique Politique économique Index. décimale : 01 Economie Résumé : On a abondamment célébré, en 2004 et 2005, la fin de la guerre et notre libération du joug nazi. À juste titre: pour nos pays, c’était la fin de la barbarie et le début d’une ère de paix, de prospérité partagée et de progrès social. On a commémoré beaucoup moins – nous verrons bientôt pourquoi – les choix politiques qui furent fait alors, en Belgique comme dans la majorité des pays d’Europe occidentale, et qui ont constitué la base de nos sociétés d’après-guerre. L’instauration d’une Sécurité sociale forte en est l’exemple le plus frappant, mais d’autres choix déterminants méritent d’être rappelés. Si ce sont les armées soviétiques et alliées qui ont mis fin à la guerre, c’est la Sécu et l’État Social qui ont gagné la paix. Durant 30 ans, l’égalité, la justice, l’éducation, la santé, la sécurité d’existence ont progressé comme jamais auparavant. Et puis, il y a un grand événement que l’on n’a pas célébré du tout… Et pour cause: il est supposé n’avoir jamais eu lieu, il n’est pas enseigné dans les cours d’histoire et ne le sera sans doute pas avant longtemps. Et c’est vrai qu’il est difficile de lui fixer une date précise. Pourtant, l’étude à laquelle nous vous invitons le montre de manière frappante: autour de 1980, nos sociétés ont connu une transformation économique et politique d’une importance telle qu’on pourrait presque parler d’un changement de régime. Cette transformation s’est faite sans bruit, sans débat public ni consultation des citoyens. Elle continue de mettre à mal le modèle social dans lequel nos parents et pas mal d’entre nous ont grandi.
Note de contenu : brochure pédagogique basé sur "Economie belge 1953-2000 : ruptures et mutations" de Réginal Savage
La pagination est inversée, la première page est à la fin de la brochureDocuments numériques
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Titre : La grande controverse au sein du mouvement Type de document : document électronique Editeur : Attac Bruxelles Année de publication : octobre 2012 Collection : Les documents Importance : 36 p Langues : Français (fre) Tags : Sciences politiques Mondialisation Alternatives Résumé : Succès inattendu : en France, le terme de «démondialisation», popularisé (entre autres) par Jacques Sapir puis par Arnaud Montebourg, a suscité un énorme tohubohu. A droite, c’était attendu. Mais à l’autre bout de l’échiquier ? De fait, là aussi un véritable front du refus s’est constitué pour faire flèche de tout bois. A sa tête… ? Attac-France, rien moins. Les principaux dirigeants de l’organisation ont, en effet, rendu public (en juin 2011) un texte au vitriol condamnant par avance toute idée ou tentation de repli national que supposerait la mécanique démondialisatrice: «C'est dans ces moments d'extrême tension que les politiques brunes se fraient un chemin sous les déguisements les plus divers. La guerre commerciale et monétaire aggraverait la concurrence entre les États et détruirait l'idéal de solidarité que doit porter tout projet progressiste». Est-ce pour autant la guerre ouverte entre les nouveaux démondialisateurs et les altermondialistes «canal historique» d'Attac ? Au début en tous cas, il faut reconnaître que les propos des uns n’ont pas été très courtois envers les autres. Mais là n’est pas l’essentiel. A ce texte assassin d'Attac-France ont vite répondu d’autres figures emblématiques du mouvement –qu’elles aient été ouvertement mises en cause (Frédéric Lordon et Bernard Cassen) ou indirectement visées (tel Jacques Nikonoff). Sur le fond, le débat «Alter ou démondialisme ?» va évidemment laisser des traces. Car la direction d’Attac n'a pas hésité à associer les partisans de la démondialisation au Front National. Au-delà de l’insulte, n’est-ce pas une erreur d’analyse politique ? En réalité, le regain d'attention envers le fait national ne doit rien à l'extrême droite, mais a été maturé au sein de la gauche française à travers la réhabilitation de l’Etat. La raison de cette «inclination » ? Rien d’autre que l’attachement à un certain Etat social (que la revendication ouvrière a su faire valoir) et dont la légitimité vient de la capacité à encore maintenir des droits civils spécifiques dans le cadre national –parce qu’ils restent surdéterminés par une logique de lutte de classes propre à chaque pays… «La démondialisation» retravaille ainsi la configuration idéologique de la gauche –partagée entre une force politique d'accompagnement de la mondialisation néolibérale, et une gauche antilibérale qui doit, pour convaincre, construire un programme anticapitaliste concret aux étapes échelonnées. Il est donc crucial de sortir d’une épure hypothétique (la formation d’un immense mouvement de contestation surgissant au même moment, et partout à la fois en Europe) pour enfin se doter d’une trajectoire qui redonne à chaque peuple une prise sur son destin. Cette étape préalable –qui repose sur la souveraineté retrouvée de chaque pays (où chaque peuple se donne le droit de décider)– ne signifie pas le repli sur soi. Au contraire. L’abandon d’une utopie internationaliste complètement abstraite est un pas en avant vers une véritable coopération entre nations à l’échelle de l’Europe et du monde. Telle est, en tous cas, la thèse défendue par les auteurs, dont les écrits foudroyants sont ici réunis. La grande controverse au sein du mouvement [document électronique] . - [S.l.] : Attac Bruxelles, octobre 2012 . - 36 p. - (Les documents) .
Langues : Français (fre)
Tags : Sciences politiques Mondialisation Alternatives Résumé : Succès inattendu : en France, le terme de «démondialisation», popularisé (entre autres) par Jacques Sapir puis par Arnaud Montebourg, a suscité un énorme tohubohu. A droite, c’était attendu. Mais à l’autre bout de l’échiquier ? De fait, là aussi un véritable front du refus s’est constitué pour faire flèche de tout bois. A sa tête… ? Attac-France, rien moins. Les principaux dirigeants de l’organisation ont, en effet, rendu public (en juin 2011) un texte au vitriol condamnant par avance toute idée ou tentation de repli national que supposerait la mécanique démondialisatrice: «C'est dans ces moments d'extrême tension que les politiques brunes se fraient un chemin sous les déguisements les plus divers. La guerre commerciale et monétaire aggraverait la concurrence entre les États et détruirait l'idéal de solidarité que doit porter tout projet progressiste». Est-ce pour autant la guerre ouverte entre les nouveaux démondialisateurs et les altermondialistes «canal historique» d'Attac ? Au début en tous cas, il faut reconnaître que les propos des uns n’ont pas été très courtois envers les autres. Mais là n’est pas l’essentiel. A ce texte assassin d'Attac-France ont vite répondu d’autres figures emblématiques du mouvement –qu’elles aient été ouvertement mises en cause (Frédéric Lordon et Bernard Cassen) ou indirectement visées (tel Jacques Nikonoff). Sur le fond, le débat «Alter ou démondialisme ?» va évidemment laisser des traces. Car la direction d’Attac n'a pas hésité à associer les partisans de la démondialisation au Front National. Au-delà de l’insulte, n’est-ce pas une erreur d’analyse politique ? En réalité, le regain d'attention envers le fait national ne doit rien à l'extrême droite, mais a été maturé au sein de la gauche française à travers la réhabilitation de l’Etat. La raison de cette «inclination » ? Rien d’autre que l’attachement à un certain Etat social (que la revendication ouvrière a su faire valoir) et dont la légitimité vient de la capacité à encore maintenir des droits civils spécifiques dans le cadre national –parce qu’ils restent surdéterminés par une logique de lutte de classes propre à chaque pays… «La démondialisation» retravaille ainsi la configuration idéologique de la gauche –partagée entre une force politique d'accompagnement de la mondialisation néolibérale, et une gauche antilibérale qui doit, pour convaincre, construire un programme anticapitaliste concret aux étapes échelonnées. Il est donc crucial de sortir d’une épure hypothétique (la formation d’un immense mouvement de contestation surgissant au même moment, et partout à la fois en Europe) pour enfin se doter d’une trajectoire qui redonne à chaque peuple une prise sur son destin. Cette étape préalable –qui repose sur la souveraineté retrouvée de chaque pays (où chaque peuple se donne le droit de décider)– ne signifie pas le repli sur soi. Au contraire. L’abandon d’une utopie internationaliste complètement abstraite est un pas en avant vers une véritable coopération entre nations à l’échelle de l’Europe et du monde. Telle est, en tous cas, la thèse défendue par les auteurs, dont les écrits foudroyants sont ici réunis. Documents numériques
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