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Le nouveau capitalisme
Titre : Le nouveau capitalisme Type de document : texte imprimé Editeur : Le Monde diplomatique Année de publication : décembre 2003-janvier 2004 Collection : Manière de voir num. 72 Importance : 98 p Langues : Français (fre) Catégories : Capitalisme Tags : Mondialisation Capitalisme Index. décimale : 08.02 Théories politiques Résumé : INCUBATION DU MODÈLE
La mondialisation n’est pas seulement l’irruption dans l’histoire de nouvelles techniques et de nouveaux marchés. C’est aussi l’aboutissement d’un long et patient travail intellectuel dont certains effets se manifestent dès les années 1970, avant même l’arrivée au pouvoir de Mme Margaret Thatcher et de M. Ronald Reagan. Quelques intellectuels, nombre de responsables politiques de droite, de hauts fonctionnaires, entonnent tour à tour le nouveau discours inégalitaire. Et fustigent tous ceux qui ont une autre vision que la leur de l’avenir du monde.
LA LANGUE DES MAÎTRES
Le nouvel ordre capitaliste a dû conquérir les esprits autant que les corps. Un déferlement de métaphores individualistes et marchandes n’a donc épargné ni les discours officiels, ni les travaux universitaires, ni les programmes de télévision. Chacun à sa place, sondeurs, gouverneurs de banque centrale et industriels participèrent au travail de conditionnement. Car il fallait que le marché entre dans les têtes. En cassant les solidarités collectives, le démantèlement des lois de protection sociale a garanti le résultat.
LES COURROIES DE TRANSMISSION
Pour que le néolibéralisme anglo-saxon devienne « mondialisation », le modèle devait voyager. Il fallait aussi que les organisations internationales conçues au lendemain de la guerre dans une optique keynésienne (FMI, Banque mondiale, etc.) se métamorphosent en agents du nouveau « consensus de Washington ». Différente de la précédente, une classe d’experts détachés de tout ancrage national apparut alors. Ils se montrèrent avant tout soucieux de droit privé et de « bonne gouvernance » des Etats. La formation universitaire des nouvelles élites s’adapta en conséquence.
À GAUCHE, DE NOUVEAUX TERRITOIRES
Aucun système n’est jamais stable indéfiniment. Pour éviter qu’une crise économique ou sociale ne remette en cause le capitalisme de marché (et les avantages que certains groupes sociaux en retirent), il fallait donc s’assurer que les principales formations politiques acceptent le néolibéralisme. Dans la lignée du parti démocrate américain, les partis de gauche ont au Royaume-Uni, en Nouvelle-Zélande, en France, etc. entériné l’idée qu’il n’y avait pas d’alternative. Les milieux populaires se sont alors détournés d’un jeu électoral devenu sans enjeu pour eux.Le nouveau capitalisme [texte imprimé] . - [S.l.] : Le Monde diplomatique, décembre 2003-janvier 2004 . - 98 p. - (Manière de voir; 72) .
Langues : Français (fre)
Catégories : Capitalisme Tags : Mondialisation Capitalisme Index. décimale : 08.02 Théories politiques Résumé : INCUBATION DU MODÈLE
La mondialisation n’est pas seulement l’irruption dans l’histoire de nouvelles techniques et de nouveaux marchés. C’est aussi l’aboutissement d’un long et patient travail intellectuel dont certains effets se manifestent dès les années 1970, avant même l’arrivée au pouvoir de Mme Margaret Thatcher et de M. Ronald Reagan. Quelques intellectuels, nombre de responsables politiques de droite, de hauts fonctionnaires, entonnent tour à tour le nouveau discours inégalitaire. Et fustigent tous ceux qui ont une autre vision que la leur de l’avenir du monde.
LA LANGUE DES MAÎTRES
Le nouvel ordre capitaliste a dû conquérir les esprits autant que les corps. Un déferlement de métaphores individualistes et marchandes n’a donc épargné ni les discours officiels, ni les travaux universitaires, ni les programmes de télévision. Chacun à sa place, sondeurs, gouverneurs de banque centrale et industriels participèrent au travail de conditionnement. Car il fallait que le marché entre dans les têtes. En cassant les solidarités collectives, le démantèlement des lois de protection sociale a garanti le résultat.
LES COURROIES DE TRANSMISSION
Pour que le néolibéralisme anglo-saxon devienne « mondialisation », le modèle devait voyager. Il fallait aussi que les organisations internationales conçues au lendemain de la guerre dans une optique keynésienne (FMI, Banque mondiale, etc.) se métamorphosent en agents du nouveau « consensus de Washington ». Différente de la précédente, une classe d’experts détachés de tout ancrage national apparut alors. Ils se montrèrent avant tout soucieux de droit privé et de « bonne gouvernance » des Etats. La formation universitaire des nouvelles élites s’adapta en conséquence.
À GAUCHE, DE NOUVEAUX TERRITOIRES
Aucun système n’est jamais stable indéfiniment. Pour éviter qu’une crise économique ou sociale ne remette en cause le capitalisme de marché (et les avantages que certains groupes sociaux en retirent), il fallait donc s’assurer que les principales formations politiques acceptent le néolibéralisme. Dans la lignée du parti démocrate américain, les partis de gauche ont au Royaume-Uni, en Nouvelle-Zélande, en France, etc. entériné l’idée qu’il n’y avait pas d’alternative. Les milieux populaires se sont alors détournés d’un jeu électoral devenu sans enjeu pour eux.Les nouveaux maîtres du monde
Titre : Les nouveaux maîtres du monde Type de document : texte imprimé Editeur : Le Monde diplomatique Année de publication : nov 1995 Collection : Manière de voir num. 28 Importance : 98 p Langues : Français (fre) Catégories : Capitalisme Tags : Capitalisme Libéralisme Nationalisme Conflits Marchés Index. décimale : 08.02 Théories politiques Résumé : 1. Le retour des conquérants - Enterrés les soviets, dépassés les Etats-nations. « Tout le pouvoir aux marchés » : c’est le slogan des puissances d’argent, qui prennent le contrôle de la planète. Pas d’état-major clandestin ni de comploteurs de t’ombre : les conquérants, couverts d’or et de pierreries, agissent en pleine lumière, précédés de leurs laudateurs, prenant en otage le pouvoir politique et soumettant les peuples à leur loi.
2. La dictature du marché - Légitimé par l’idéologie libérale, mis en forme par une nouvelle classe dominante, un ordre capitaliste hégémonique, caractérisé par la mondialisation des marchés, la concentration du pouvoir économique et financier, et le contrôle des technologies, s’étend sur toute la planète.
3. Ruptures et conflits - La brutalité de la mondialisation multiplie partout les fractures économiques et sociales, provoquant le réveil des nationalismes et des intégrismes, l’extension des inégalités et de violentes révoltes, tandis que le modèle capitaliste se révèle incapable, en l’état, d’assurer pour l’ensemble des hommes et leur environnement un développement équitable et équilibré.
4. Résistances et alternatives - Au-delà des modalités d’action traditionnelles, nationales et locales, il est temps d’organiser les résistances à un autre niveau et de Préparer les alternatives. Non seulement au sein d’instances internationales, profondément réformées et démocratisées, capables d’encadrer efficacement le marché, mais aussi par l’émergence d’une société civile mondiale porteuse de valeurs et de droits universaux.Les nouveaux maîtres du monde [texte imprimé] . - [S.l.] : Le Monde diplomatique, nov 1995 . - 98 p. - (Manière de voir; 28) .
Langues : Français (fre)
Catégories : Capitalisme Tags : Capitalisme Libéralisme Nationalisme Conflits Marchés Index. décimale : 08.02 Théories politiques Résumé : 1. Le retour des conquérants - Enterrés les soviets, dépassés les Etats-nations. « Tout le pouvoir aux marchés » : c’est le slogan des puissances d’argent, qui prennent le contrôle de la planète. Pas d’état-major clandestin ni de comploteurs de t’ombre : les conquérants, couverts d’or et de pierreries, agissent en pleine lumière, précédés de leurs laudateurs, prenant en otage le pouvoir politique et soumettant les peuples à leur loi.
2. La dictature du marché - Légitimé par l’idéologie libérale, mis en forme par une nouvelle classe dominante, un ordre capitaliste hégémonique, caractérisé par la mondialisation des marchés, la concentration du pouvoir économique et financier, et le contrôle des technologies, s’étend sur toute la planète.
3. Ruptures et conflits - La brutalité de la mondialisation multiplie partout les fractures économiques et sociales, provoquant le réveil des nationalismes et des intégrismes, l’extension des inégalités et de violentes révoltes, tandis que le modèle capitaliste se révèle incapable, en l’état, d’assurer pour l’ensemble des hommes et leur environnement un développement équitable et équilibré.
4. Résistances et alternatives - Au-delà des modalités d’action traditionnelles, nationales et locales, il est temps d’organiser les résistances à un autre niveau et de Préparer les alternatives. Non seulement au sein d’instances internationales, profondément réformées et démocratisées, capables d’encadrer efficacement le marché, mais aussi par l’émergence d’une société civile mondiale porteuse de valeurs et de droits universaux.
Titre : Le nouvel esprit du capitalisme Type de document : texte imprimé Auteurs : Luc Boltanski, Auteur ; Eve Chiapello, Auteur Editeur : Gallimard Année de publication : 1999 Collection : nrf essais Importance : 843 p Langues : Français (fre) Catégories : Capitalisme Tags : Capitalisme Index. décimale : 08.02 Théories politiques Résumé : Le capitalisme prospère ; la société se dégrade. La croissance du profit s'accompagne de celle de l'exclusion. La véritable crise n'est pas celle du capitalisme, mais celle de la critique du capitalisme. Trop souvent attachée à d'anciens schémas d'analyse, la critique conduit nombre de protestataires à se replier sur des modalités de défense efficaces dans le passé mais désormais largement inadaptées aux nouvelles formes du capitalisme redéployé.
Cette crise, Ève Chiapello et Luc Boltanski, sociologues, l'analysent à la racine. Ils tracent les contours du nouvel esprit du capitalisme à partir d'une analyse inédite des textes de management qui ont nourri la pensée du patronat, irrigué les nouveaux modes d'organisation des entreprises : dès le milieu des années 70, le capitalisme renonce au principe fordiste de l'organisation hiérarchique du travail pour développer une nouvelle organisation en réseau, fondée sur l'initiative des acteurs et l'autonomie relative de leur travail, mais au prix de leur sécurité matérielle et psychologique.Le nouvel esprit du capitalisme [texte imprimé] / Luc Boltanski, Auteur ; Eve Chiapello, Auteur . - [S.l.] : Gallimard, 1999 . - 843 p. - (nrf essais) .
Langues : Français (fre)
Catégories : Capitalisme Tags : Capitalisme Index. décimale : 08.02 Théories politiques Résumé : Le capitalisme prospère ; la société se dégrade. La croissance du profit s'accompagne de celle de l'exclusion. La véritable crise n'est pas celle du capitalisme, mais celle de la critique du capitalisme. Trop souvent attachée à d'anciens schémas d'analyse, la critique conduit nombre de protestataires à se replier sur des modalités de défense efficaces dans le passé mais désormais largement inadaptées aux nouvelles formes du capitalisme redéployé.
Cette crise, Ève Chiapello et Luc Boltanski, sociologues, l'analysent à la racine. Ils tracent les contours du nouvel esprit du capitalisme à partir d'une analyse inédite des textes de management qui ont nourri la pensée du patronat, irrigué les nouveaux modes d'organisation des entreprises : dès le milieu des années 70, le capitalisme renonce au principe fordiste de l'organisation hiérarchique du travail pour développer une nouvelle organisation en réseau, fondée sur l'initiative des acteurs et l'autonomie relative de leur travail, mais au prix de leur sécurité matérielle et psychologique.
Titre : L'Occident décroché : Enquête sur les postcolonialismes Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Loup Amselle, Auteur Editeur : Stock Année de publication : 2008 Importance : 320 p Langues : Français (fre) Catégories : Développement économique Tags : Travail Normes du travail Développement économique Marché du travail Capitalisme Développement Tiers monde Index. décimale : 08.02 Théories politiques Résumé : Le postcolonialisme est un courant de pensée critique animé par des penseurs indiens, africains ou d’Amérique latine. Ils mettent en cause l’héritage de la domination coloniale dans les savoirs construits par les sciences sociales sur les sociétés dominées. Dans cet ouvrage, Jean-Loup Amselle a entrepris une présentation critique des principaux auteurs de ce courant, ainsi que des institutions qui constituent les principaux foyers intellectuels de cette contestation de l’Occident. Tout en exposant les arguments et les cheminements intellectuels de cette mouvance, l’auteur montre comment certains d’entre eux versent dans des formes de primitivisme et d’essentialisme culturel, reprenant parfois à leur compte les stigmates coloniaux en tentant d’en inverser le sens.
Le postcolonialisme ne serait-t-il pas ainsi, par une nouvelle ruse de la raison, le moyen le plus sûr d’asseoir la domination hégémonique de l’Occident, en semblant vouloir le renverser ?L'Occident décroché : Enquête sur les postcolonialismes [texte imprimé] / Jean-Loup Amselle, Auteur . - [S.l.] : Stock, 2008 . - 320 p.
Langues : Français (fre)
Catégories : Développement économique Tags : Travail Normes du travail Développement économique Marché du travail Capitalisme Développement Tiers monde Index. décimale : 08.02 Théories politiques Résumé : Le postcolonialisme est un courant de pensée critique animé par des penseurs indiens, africains ou d’Amérique latine. Ils mettent en cause l’héritage de la domination coloniale dans les savoirs construits par les sciences sociales sur les sociétés dominées. Dans cet ouvrage, Jean-Loup Amselle a entrepris une présentation critique des principaux auteurs de ce courant, ainsi que des institutions qui constituent les principaux foyers intellectuels de cette contestation de l’Occident. Tout en exposant les arguments et les cheminements intellectuels de cette mouvance, l’auteur montre comment certains d’entre eux versent dans des formes de primitivisme et d’essentialisme culturel, reprenant parfois à leur compte les stigmates coloniaux en tentant d’en inverser le sens.
Le postcolonialisme ne serait-t-il pas ainsi, par une nouvelle ruse de la raison, le moyen le plus sûr d’asseoir la domination hégémonique de l’Occident, en semblant vouloir le renverser ?
Titre : Les origines sociales de la dictature et de la démocratie Type de document : texte imprimé Auteurs : Barrington Moore, Auteur Editeur : Paris : François Maspero Année de publication : 1983 Collection : LD/Fondations Importance : 431 p Langues : Français (fre) Catégories : Politique sociale Tags : Politiques sociales Dictature Démocratie Histoire politique Index. décimale : 08.02 Théories politiques Les origines sociales de la dictature et de la démocratie [texte imprimé] / Barrington Moore, Auteur . - Paris : François Maspero, 1983 . - 431 p. - (LD/Fondations) .
Langues : Français (fre)
Catégories : Politique sociale Tags : Politiques sociales Dictature Démocratie Histoire politique Index. décimale : 08.02 Théories politiques PermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPenser le XXIe siècle
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