Détail de l'auteur
Auteur Miguel Chueca |
Documents disponibles écrits par cet auteur
Affiner la recherche
Déposséder les possédants / Miguel Chueca
Titre : Déposséder les possédants : la grève générale aux "temps héroïques du syndicalisme révolutionnaire (1895-1906) Type de document : texte imprimé Auteurs : Miguel Chueca, Auteur Editeur : Marseille : Agone Année de publication : 2008 Collection : Mémoiresociales Importance : 267 p Note générale : 05.02.CHU Langues : Français (fre) Catégories : Syndicalisme Tags : Mouvements ouvriers Syndicalisme Histoire sociale Index. décimale : 05.02 Syndicalisme Résumé : Textes d’Édouard Berth, Henri Girard, Jean Jaurès, Hubert Lagardelle, Paul Louis, Fernand Pelloutier, Émile Pouget, Georges Sorel et Henri Van Kol. - Réunis & présentés par Miguel Chueca
La grève générale exprime, d’une manière infiniment claire, que le temps des révolutions de politiciens est fini. Elle ne sait rien des droits de l’homme, de la justice absolue, des constitutions politiques, des parlements ; elle nie le gouvernement de la bourgeoisie capitaliste. Les partisans de la grève générale entendent faire disparaître tout ce qui avait préoccupé les anciens libéraux : l’éloquence des tribuns, le maniement de l’opinion publique, les combinaisons de partis politiques. Ce serait le monde renversé, mais le socialisme n’a-t-il pas affirmé qu’il entendait créer une société toute nouvelle ?
On ne sait plus grand-chose de ce que furent les origines du syndicalisme français, et notamment du débat qui vit s’affronter les porte-parole du tout jeune mouvement syndical et ceux du socialisme politique, alors faible et divisé. Comme on a oublié la différence radicale entre le socialisme par en haut et le socialisme par en bas, fondé sur la grève générale.
Ce recueil permettra de mieux connaître la nature et les mobiles d’un mouvement qui tenta de donner à la classe ouvrière le sentiment de la formidable puissance dont elle dispose. Ce même sentiment qui, dès 1879, avait inspiré à un ouvrier cette pensée : « Les patrons s’inclineront devant nous car nous sommes les producteurs, et quand les bras ne se mettent pas au travail, le capital tombe. »Déposséder les possédants : la grève générale aux "temps héroïques du syndicalisme révolutionnaire (1895-1906) [texte imprimé] / Miguel Chueca, Auteur . - Marseille : Agone, 2008 . - 267 p. - (Mémoiresociales) .
05.02.CHU
Langues : Français (fre)
Catégories : Syndicalisme Tags : Mouvements ouvriers Syndicalisme Histoire sociale Index. décimale : 05.02 Syndicalisme Résumé : Textes d’Édouard Berth, Henri Girard, Jean Jaurès, Hubert Lagardelle, Paul Louis, Fernand Pelloutier, Émile Pouget, Georges Sorel et Henri Van Kol. - Réunis & présentés par Miguel Chueca
La grève générale exprime, d’une manière infiniment claire, que le temps des révolutions de politiciens est fini. Elle ne sait rien des droits de l’homme, de la justice absolue, des constitutions politiques, des parlements ; elle nie le gouvernement de la bourgeoisie capitaliste. Les partisans de la grève générale entendent faire disparaître tout ce qui avait préoccupé les anciens libéraux : l’éloquence des tribuns, le maniement de l’opinion publique, les combinaisons de partis politiques. Ce serait le monde renversé, mais le socialisme n’a-t-il pas affirmé qu’il entendait créer une société toute nouvelle ?
On ne sait plus grand-chose de ce que furent les origines du syndicalisme français, et notamment du débat qui vit s’affronter les porte-parole du tout jeune mouvement syndical et ceux du socialisme politique, alors faible et divisé. Comme on a oublié la différence radicale entre le socialisme par en haut et le socialisme par en bas, fondé sur la grève générale.
Ce recueil permettra de mieux connaître la nature et les mobiles d’un mouvement qui tenta de donner à la classe ouvrière le sentiment de la formidable puissance dont elle dispose. Ce même sentiment qui, dès 1879, avait inspiré à un ouvrier cette pensée : « Les patrons s’inclineront devant nous car nous sommes les producteurs, et quand les bras ne se mettent pas au travail, le capital tombe. »