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Titre : Une analyse des stratégies de désendettement public Type de document : document électronique Auteurs : Thomas Brand, Auteur Editeur : Centre d'analyse Stratégique Année de publication : septembre 2012 Collection : Notes d'analyse num. 287 Importance : 12 p Langues : Français (fre) Catégories : Dette Tags : Europe Politique budgétaire Dette public Résumé : Sur le plan des politiques économiques, l’une des conséquences de la crise financière amorcée en 2007 est de réaffirmer l’intérêt de la politique budgétaire comme instrument contracyclique. Toutefois, cette stratégie semble aujourd’hui soumise à des injonctions paradoxales.
Après la mise en place d’importants plans de relance budgétaire en 2008 et 2009, la tendance est clairement à la réduction des déficits pour faire face à la montée de l’endettement public et au risque de hausse des taux d’intérêt. Pour autant, depuis 2011 et surtout 2012, certains économistes s’interrogent sur le rythme de mise en œuvre des politiques d’ajustement, compte tenu de leur impact sur les perspectives de croissance.
Pour faire le point sur cette controverse, il convient de tenir compte des spécificités de la période actuelle, compte tenu en particulier du désendettement privé prolongé. Dans ce contexte, une réduction trop rapide des déficits peut présenter des inconvénients. Cela ne saurait pour autant remettre en cause l’objectif de long terme de désendettement public afin, notamment, d’éviter une perte de confiance dans la capacité des États à maîtriser leurs finances publiques et, par voie de conséquence, l’augmentation des taux d’intérêt.
Les expériences historiques montrent ainsi que la résorption des dettes publiques, par exemple celles héritées de la Seconde Guerre mondiale, était étalée au moins sur une décennie, et soutenue par des taux d’intérêt réels négatifs et une croissance forte. Ces deux leviers étaient actionnés via plusieurs instruments de régulation financière et d’importants investissements publics, qui pourraient être mobilisés dans les stratégies actuelles de désendettement public en Europe.En ligne : http://www.strategie.gouv.fr/content/une-analyse-des-strategies-de-desendettemen [...] Une analyse des stratégies de désendettement public [document électronique] / Thomas Brand, Auteur . - France : Centre d'analyse Stratégique, septembre 2012 . - 12 p. - (Notes d'analyse; 287) .
Langues : Français (fre)
Catégories : Dette Tags : Europe Politique budgétaire Dette public Résumé : Sur le plan des politiques économiques, l’une des conséquences de la crise financière amorcée en 2007 est de réaffirmer l’intérêt de la politique budgétaire comme instrument contracyclique. Toutefois, cette stratégie semble aujourd’hui soumise à des injonctions paradoxales.
Après la mise en place d’importants plans de relance budgétaire en 2008 et 2009, la tendance est clairement à la réduction des déficits pour faire face à la montée de l’endettement public et au risque de hausse des taux d’intérêt. Pour autant, depuis 2011 et surtout 2012, certains économistes s’interrogent sur le rythme de mise en œuvre des politiques d’ajustement, compte tenu de leur impact sur les perspectives de croissance.
Pour faire le point sur cette controverse, il convient de tenir compte des spécificités de la période actuelle, compte tenu en particulier du désendettement privé prolongé. Dans ce contexte, une réduction trop rapide des déficits peut présenter des inconvénients. Cela ne saurait pour autant remettre en cause l’objectif de long terme de désendettement public afin, notamment, d’éviter une perte de confiance dans la capacité des États à maîtriser leurs finances publiques et, par voie de conséquence, l’augmentation des taux d’intérêt.
Les expériences historiques montrent ainsi que la résorption des dettes publiques, par exemple celles héritées de la Seconde Guerre mondiale, était étalée au moins sur une décennie, et soutenue par des taux d’intérêt réels négatifs et une croissance forte. Ces deux leviers étaient actionnés via plusieurs instruments de régulation financière et d’importants investissements publics, qui pourraient être mobilisés dans les stratégies actuelles de désendettement public en Europe.En ligne : http://www.strategie.gouv.fr/content/une-analyse-des-strategies-de-desendettemen [...] Documents numériques
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Titre : A New Architecture for Public Investment in Europe Type de document : document électronique Auteurs : Natacha Valla, Auteur ; Thomas Brand, Auteur ; Sébastien Doisy Editeur : Paris [France] : CEPII Année de publication : 2014 Collection : Policy Brief num. 4 Langues : Anglais (eng) Catégories : Politique économique
EuropeTags : Investissement public Europe EIB Investissement privé Politique économique Résumé : Some five years after the severe recession of 2009, private sector investment in Europe is still dangerously sluggish. And public sector investment has been cut, reinforcing the downward trend seen over the past thirty years.
In this paper, we discuss the complementarity between private and public sector investment. Evidence suggests that in the medium term, public investment does not hinder, but fosters, the quantity and efficiency of private investment. Moreover, our fiscal multiplier for public investment (at 1.4, considerably above ‘breakeven’) is significantly stronger than those for other fiscal instruments. Taken together, these two findings suggest that the public sphere would be well advised to tilt spending towards investment in areas such as infrastructure and human capital, which represent an investment for future generations.
A new European initiative might be needed to get investment back on track and thus protect future growth. To this end we propose establishing, by treaty, a Eurosystem of Investment Banks (ESIB), around a pan-European financial capacity that would coordinate the actions of the national public investment banks of Euro area member states and add to their funding capacity. The ESIB would channel the Euro area’s excess savings towards investment in the right places throughout the continent. To do so in an economically sustainable and financially profitable way, funding would be conditional on firm commitments to growth-enhancing structural reforms and economic policies.
Our proposed Eurosystem of Investment Banks (ESIB) would be structured around a federal centre and national entities. The central node, the Fede Fund, would be created by restructuring the European Investment Bank into a truly federal entity. The Fede Fund would orchestrate the joint work of national investment and development banks with a clear European map in mind.
The mandate of the ESIB, enshrined in the Treaty, would be to promote long-term growth, well-being and employment in Europe. The mandate would, by definition, reflect a political consensus emanating democratically from the people of the Euro area member states.
The ownership and governance of the Fede Fund would be key in ring-fencing the investment process from national political agendas not linked to the promotion of long-term growth. We propose a structure with both public and private Fede shareholders, who would collectively elect the ESIB Board of Directors. The Fede Fund would also issue debt to finance investment at an economically relevant scale (10% of Euro area GDP, so around €1tn).En ligne : http://www.cepii.fr/CEPII/fr/publications/pb/abstract.asp?NoDoc=7030 A New Architecture for Public Investment in Europe [document électronique] / Natacha Valla, Auteur ; Thomas Brand, Auteur ; Sébastien Doisy . - Paris (113, rue de Grenelle, 75007, France) : CEPII, 2014. - (Policy Brief; 4) .
Langues : Anglais (eng)
Catégories : Politique économique
EuropeTags : Investissement public Europe EIB Investissement privé Politique économique Résumé : Some five years after the severe recession of 2009, private sector investment in Europe is still dangerously sluggish. And public sector investment has been cut, reinforcing the downward trend seen over the past thirty years.
In this paper, we discuss the complementarity between private and public sector investment. Evidence suggests that in the medium term, public investment does not hinder, but fosters, the quantity and efficiency of private investment. Moreover, our fiscal multiplier for public investment (at 1.4, considerably above ‘breakeven’) is significantly stronger than those for other fiscal instruments. Taken together, these two findings suggest that the public sphere would be well advised to tilt spending towards investment in areas such as infrastructure and human capital, which represent an investment for future generations.
A new European initiative might be needed to get investment back on track and thus protect future growth. To this end we propose establishing, by treaty, a Eurosystem of Investment Banks (ESIB), around a pan-European financial capacity that would coordinate the actions of the national public investment banks of Euro area member states and add to their funding capacity. The ESIB would channel the Euro area’s excess savings towards investment in the right places throughout the continent. To do so in an economically sustainable and financially profitable way, funding would be conditional on firm commitments to growth-enhancing structural reforms and economic policies.
Our proposed Eurosystem of Investment Banks (ESIB) would be structured around a federal centre and national entities. The central node, the Fede Fund, would be created by restructuring the European Investment Bank into a truly federal entity. The Fede Fund would orchestrate the joint work of national investment and development banks with a clear European map in mind.
The mandate of the ESIB, enshrined in the Treaty, would be to promote long-term growth, well-being and employment in Europe. The mandate would, by definition, reflect a political consensus emanating democratically from the people of the Euro area member states.
The ownership and governance of the Fede Fund would be key in ring-fencing the investment process from national political agendas not linked to the promotion of long-term growth. We propose a structure with both public and private Fede shareholders, who would collectively elect the ESIB Board of Directors. The Fede Fund would also issue debt to finance investment at an economically relevant scale (10% of Euro area GDP, so around €1tn).En ligne : http://www.cepii.fr/CEPII/fr/publications/pb/abstract.asp?NoDoc=7030 Documents numériques
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