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Tractebel 1895-1995 / René Brion
Titre : Tractebel 1895-1995 : les métamorphoses d'un groupe industriel Type de document : texte imprimé Auteurs : René Brion, Auteur ; Jean-Louis Moreau, Auteur Editeur : Fonds Mercator Année de publication : 1995 Importance : 349 p Langues : Français (fre) Catégories : Histoire économique
EntreprisesTags : Tractebel Histoire Index. décimale : 04.02 Entreprises Résumé : Cet ouvrage a été publié à l’occasion du centenaire du groupe Tractebel et relate l’histoire – complexe – d’un des fleurons de l’histoire industrielle belge. Le groupe a été actif pendant plus d’un siècle (car ses racines les plus anciennes remontent à 1863) dans les secteurs de l’énergie et, plus largement, des services.
Tractebel est un « produit de convergences », il est le fruit de la concentration progressive de différentes entreprises concurrentes : Compagnie Mutuelle de Tramways, Compagnie Générale pour l’Éclairage et le Chauffage par le Gaz, Société Générale Belge d’Entreprises Électriques, Chemins de Fer Économiques… Nés dans la seconde moitié du 19e siècle, ce sont des groupes que l’on appelait au 20e siècle, les « trusts électriques » ou les « électro-holdings ». Appellations qui ne rendent que partiellement compte de la réalité puisque avant de concentrer l’essentiel de leurs actifs dans le secteur électrique, ces groupes ont investi dans deux autres domaines : le gaz de ville et le transport par tramways. Mais l’électricité, apparue à la fin du 19e siècle, a révolutionné à la fois le secteur de l’énergie et celui des transports. Elle représente depuis le principal champ d’action des électro-holdings.
Ce livre fait la part belle à un aspect peu souvent abordé dans les histoires d’entreprises, celui des rapports entre une société et ses actionnaires. Ceux de Tractebel et des sociétés qui l’ont précédée ont été les principaux holdings de la place de Bruxelles : la Société Générale de Belgique, la Banque de Bruxelles (puis Brufina, puis Groupe Bruxelles-Lambert ou GBL), Paribas, Sofina. Ils ont joué un rôle crucial dans la naissance des électro-holdings, dans leur stratégie, dans leur concentration.
D’autres chapitres sont consacrés aux différents métiers exercés successivement par le groupe (par l’intermédiaire de très nombreuses filiales). Ils mettent l’accent sur trois phénomènes propres à l’histoire de Tractebel. Tout d’abord, ce groupe belge a été constamment présent à l’étranger, comme exploitant d’usines à gaz ou de réseaux de tramways, de chemins de fer à voie étroite et de réseaux électriques, mais aussi comme ingénieur conseil ou comme « general contractor ». En second lieu, les auteurs soulignent abondamment l’importance du contexte politique pour un groupe qui, comme Tractebel, travaille dans le domaine des services d’utilité publique : il a souffert d’une part de la montée des nationalismes en Europe, d’autre part des différents courants d’idée collectivistes qui traversent le 20e siècle de part en part. Enfin, un chapitre spécial est consacré aux tentatives infructueuses de diversification (dans le pétrole et l’aluminium, par exemple) dans lesquelles le groupe s’est lancé entre 1945 et 1985, par crainte d’une nationalisation du secteur électrique en Belgique.
Les dernières pages de l’histoire de Tractebel, couvrant la période 1986-1995, donnent un récit plus factuel. C’est une règle du genre dans ce type de travail, puisqu’il n’y a plus alors ni d’accès aux sources originales, ni de sérénité suffisante pour parler sans contrainte.Tractebel 1895-1995 : les métamorphoses d'un groupe industriel [texte imprimé] / René Brion, Auteur ; Jean-Louis Moreau, Auteur . - [S.l.] : Fonds Mercator, 1995 . - 349 p.
Langues : Français (fre)
Catégories : Histoire économique
EntreprisesTags : Tractebel Histoire Index. décimale : 04.02 Entreprises Résumé : Cet ouvrage a été publié à l’occasion du centenaire du groupe Tractebel et relate l’histoire – complexe – d’un des fleurons de l’histoire industrielle belge. Le groupe a été actif pendant plus d’un siècle (car ses racines les plus anciennes remontent à 1863) dans les secteurs de l’énergie et, plus largement, des services.
Tractebel est un « produit de convergences », il est le fruit de la concentration progressive de différentes entreprises concurrentes : Compagnie Mutuelle de Tramways, Compagnie Générale pour l’Éclairage et le Chauffage par le Gaz, Société Générale Belge d’Entreprises Électriques, Chemins de Fer Économiques… Nés dans la seconde moitié du 19e siècle, ce sont des groupes que l’on appelait au 20e siècle, les « trusts électriques » ou les « électro-holdings ». Appellations qui ne rendent que partiellement compte de la réalité puisque avant de concentrer l’essentiel de leurs actifs dans le secteur électrique, ces groupes ont investi dans deux autres domaines : le gaz de ville et le transport par tramways. Mais l’électricité, apparue à la fin du 19e siècle, a révolutionné à la fois le secteur de l’énergie et celui des transports. Elle représente depuis le principal champ d’action des électro-holdings.
Ce livre fait la part belle à un aspect peu souvent abordé dans les histoires d’entreprises, celui des rapports entre une société et ses actionnaires. Ceux de Tractebel et des sociétés qui l’ont précédée ont été les principaux holdings de la place de Bruxelles : la Société Générale de Belgique, la Banque de Bruxelles (puis Brufina, puis Groupe Bruxelles-Lambert ou GBL), Paribas, Sofina. Ils ont joué un rôle crucial dans la naissance des électro-holdings, dans leur stratégie, dans leur concentration.
D’autres chapitres sont consacrés aux différents métiers exercés successivement par le groupe (par l’intermédiaire de très nombreuses filiales). Ils mettent l’accent sur trois phénomènes propres à l’histoire de Tractebel. Tout d’abord, ce groupe belge a été constamment présent à l’étranger, comme exploitant d’usines à gaz ou de réseaux de tramways, de chemins de fer à voie étroite et de réseaux électriques, mais aussi comme ingénieur conseil ou comme « general contractor ». En second lieu, les auteurs soulignent abondamment l’importance du contexte politique pour un groupe qui, comme Tractebel, travaille dans le domaine des services d’utilité publique : il a souffert d’une part de la montée des nationalismes en Europe, d’autre part des différents courants d’idée collectivistes qui traversent le 20e siècle de part en part. Enfin, un chapitre spécial est consacré aux tentatives infructueuses de diversification (dans le pétrole et l’aluminium, par exemple) dans lesquelles le groupe s’est lancé entre 1945 et 1985, par crainte d’une nationalisation du secteur électrique en Belgique.
Les dernières pages de l’histoire de Tractebel, couvrant la période 1986-1995, donnent un récit plus factuel. C’est une règle du genre dans ce type de travail, puisqu’il n’y a plus alors ni d’accès aux sources originales, ni de sérénité suffisante pour parler sans contrainte.