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Pouvoir et contre-pouvoir à l'ère de la mondialisation / Ulrich Beck
Titre : Pouvoir et contre-pouvoir à l'ère de la mondialisation Type de document : texte imprimé Auteurs : Ulrich Beck, Auteur Editeur : Aubier Année de publication : 2003 Collection : Alto Importance : 561 p Note générale : 03.01 BEC Langues : Français (fre) Catégories : Mondialisation Tags : Mondialisation Cosmopolitisme Etats-Nations Politique intérieure Mouvements sociaux Economie mondiale Index. décimale : 03.01 COMMERCE / MONDIALISATION Généralités Résumé : Les grandes idées de la modernité européenne - le nationalisme, le communisme, le socialisme, mais aussi le néolibéralisme - ont fait leur temps. Aujourd'hui, les Etats-nations ne sont plus en mesure de réguler la mondialisation du travail et des échanges. Et, à l'heure où chaque personne, dans sa famille, sa vie professionnelle et conjugale, ses opinions politiques et ses ambitions propres, est membre de différentes communautés à la fois, le cosmopolitisme est sans doute la prochaine grande idée du XXe siècle. Mais ce cosmopolitisme prospectif soulève bien des questions : si les Etats-nations démocratiques s'accommodent si mal de la mondialisation, n'est-ce pas parce qu'elle exige d'eux qu'ils renoncent à leur pouvoir? A l'inverse, comment un régime cosmopolite fondé sur les droits de l'homme - universels et transcendants - peut-il se soumettre à un contrôle démocratique? Avec le souci d'établir les règles d'une politique intérieure mondiale réaliste et critique, Ulrich Beck ouvre un débat capital : le choix de la société à venir. Pouvoir et contre-pouvoir à l'ère de la mondialisation [texte imprimé] / Ulrich Beck, Auteur . - [S.l.] : Editions Flammarion, 2003 . - 561 p. - (Alto) .
03.01 BEC
Langues : Français (fre)
Catégories : Mondialisation Tags : Mondialisation Cosmopolitisme Etats-Nations Politique intérieure Mouvements sociaux Economie mondiale Index. décimale : 03.01 COMMERCE / MONDIALISATION Généralités Résumé : Les grandes idées de la modernité européenne - le nationalisme, le communisme, le socialisme, mais aussi le néolibéralisme - ont fait leur temps. Aujourd'hui, les Etats-nations ne sont plus en mesure de réguler la mondialisation du travail et des échanges. Et, à l'heure où chaque personne, dans sa famille, sa vie professionnelle et conjugale, ses opinions politiques et ses ambitions propres, est membre de différentes communautés à la fois, le cosmopolitisme est sans doute la prochaine grande idée du XXe siècle. Mais ce cosmopolitisme prospectif soulève bien des questions : si les Etats-nations démocratiques s'accommodent si mal de la mondialisation, n'est-ce pas parce qu'elle exige d'eux qu'ils renoncent à leur pouvoir? A l'inverse, comment un régime cosmopolite fondé sur les droits de l'homme - universels et transcendants - peut-il se soumettre à un contrôle démocratique? Avec le souci d'établir les règles d'une politique intérieure mondiale réaliste et critique, Ulrich Beck ouvre un débat capital : le choix de la société à venir. Le travail / Dominique Meda
Titre : Le travail : une valeur en voie de disparition Type de document : texte imprimé Auteurs : Dominique Meda, Auteur Editeur : Aubier Année de publication : 1995 Importance : 358 p Langues : Français (fre) Catégories : Travail Tags : Travail Emploi Science économique Sociologie du travail Index. décimale : 05.01 Travail - Généralités Résumé : Qu'est-ce qui fonde le lien social, ce lien qui fait que les hommes d'un même pays se sentent membres d'une même communauté, bien qu'ils ne se connaissent pas? Dans un même élan, les libéraux et les marxistes ont répondu: " le travail ". Les premiers parce qu'ils voyaient dans l'économique le tout de la société, cette dernière n'existant, au fond, que pour faciliter les échanges et accroître la production. Les seconds parce qu'ils croyaient que, débarrassés de l'exploitation, les hommes allaient pouvoir libérer le travail de ses aspects aliénants et exalter ainsi leur puissance créatrice. Dans le premier cas, c'est le travail qui fonde l'appartenance économique, dans le second c'est le travail qui fonde l'appartenance sociale: dans les deux cas, le travail est constitutif de la société.
Il est temps d'en terminer avec cette société fondée sur le travail, estime Dominique Méda. Philosophiquement, cette prétention du travail à être la base du lien social ne tient pas, estime-t-elle. Certes, le travail est facteur de production, créateur de richesse, mais la société ne repose pas sur l'économie. Le penser serait avoir une vue utilitariste des choses, croire que les hommes n'acceptent de vivre ensemble et de s'imposer des règles que parce qu'ils font un calcul coûts/avantage au terme duquel ils acceptent, par contrat en quelque sorte, de coopérer pour devenir plus riches. Cette vision marchande et contractualiste de la société n'est pas plus exacte que la vision marxiste qui pense que le changement dans les rapports de propriété est susceptible de produire une société réconciliée avec elle-même.
Voilà donc notre auteur qui plaide pour que l'on reconnaisse qu'une société n'existe que si elle se dote d'institutions, et notamment d'un Etat. Contrairement à la perspective anglo-saxonne, pour laquelle l'Etat est toujours un réducteur de la liberté individuelle, elle se rallie à la vision philosophique d'un Hegel: l'Etat est le catalyseur, et le médiateur de la communauté, parce que cette dernière n'existe pas spontanément. " Sommes-nous assez mûrs, écrit-elle, ou assez menacés pour abandonner les images qui nous présentent la vie en société comme un sacrifice, la diminution des impôts comme un idéal et tout acte collectif comme profondément ennuyeux? " Bref, à une société qui prétend trouver comme ciment l'intérêt économique - ce qui revient à considérer les exclus comme des inutiles, voire des poids morts -, il convient de substituer une société dans laquelle le politique constitue le lien commun. Ceci implique de " désenchanter le travail ", c'est-à-dire d'en faire une valeur sociale parmi d'autres. Dominique Méda ne tombe pas pour autant dans le piège: elle sait bien que le travail conditionne bien des choses, à commencer par le revenu. Aussi, cette réduction de la place du travail dans la vie sociale, elle la souhaite pour tous, de sorte que l'on en finisse avec une société où les uns travailleraient, tandis que les autres seraient indemnisés, plus ou moins: elle plaide donc pour un " mode convaincant de partage ".
Sans doute ne peut-on s'empêcher de penser que tout cela paraît bien utopique, que les transitions vers une société où l'économique ne serait pas dominant ne seront pas faciles à organiser. L'essentiel n'est pas là: ce livre, à l'évidence, n'est pas une oeuvre politique, mais philosophique. Il se propose de remettre le travail à sa vraie place, seconde, mais pas secondaire et, ce faisant, de redonner un sens à la vie en société. C'est pourquoi ce livre est important.Le travail : une valeur en voie de disparition [texte imprimé] / Dominique Meda, Auteur . - [S.l.] : Aubier, 1995 . - 358 p.
Langues : Français (fre)
Catégories : Travail Tags : Travail Emploi Science économique Sociologie du travail Index. décimale : 05.01 Travail - Généralités Résumé : Qu'est-ce qui fonde le lien social, ce lien qui fait que les hommes d'un même pays se sentent membres d'une même communauté, bien qu'ils ne se connaissent pas? Dans un même élan, les libéraux et les marxistes ont répondu: " le travail ". Les premiers parce qu'ils voyaient dans l'économique le tout de la société, cette dernière n'existant, au fond, que pour faciliter les échanges et accroître la production. Les seconds parce qu'ils croyaient que, débarrassés de l'exploitation, les hommes allaient pouvoir libérer le travail de ses aspects aliénants et exalter ainsi leur puissance créatrice. Dans le premier cas, c'est le travail qui fonde l'appartenance économique, dans le second c'est le travail qui fonde l'appartenance sociale: dans les deux cas, le travail est constitutif de la société.
Il est temps d'en terminer avec cette société fondée sur le travail, estime Dominique Méda. Philosophiquement, cette prétention du travail à être la base du lien social ne tient pas, estime-t-elle. Certes, le travail est facteur de production, créateur de richesse, mais la société ne repose pas sur l'économie. Le penser serait avoir une vue utilitariste des choses, croire que les hommes n'acceptent de vivre ensemble et de s'imposer des règles que parce qu'ils font un calcul coûts/avantage au terme duquel ils acceptent, par contrat en quelque sorte, de coopérer pour devenir plus riches. Cette vision marchande et contractualiste de la société n'est pas plus exacte que la vision marxiste qui pense que le changement dans les rapports de propriété est susceptible de produire une société réconciliée avec elle-même.
Voilà donc notre auteur qui plaide pour que l'on reconnaisse qu'une société n'existe que si elle se dote d'institutions, et notamment d'un Etat. Contrairement à la perspective anglo-saxonne, pour laquelle l'Etat est toujours un réducteur de la liberté individuelle, elle se rallie à la vision philosophique d'un Hegel: l'Etat est le catalyseur, et le médiateur de la communauté, parce que cette dernière n'existe pas spontanément. " Sommes-nous assez mûrs, écrit-elle, ou assez menacés pour abandonner les images qui nous présentent la vie en société comme un sacrifice, la diminution des impôts comme un idéal et tout acte collectif comme profondément ennuyeux? " Bref, à une société qui prétend trouver comme ciment l'intérêt économique - ce qui revient à considérer les exclus comme des inutiles, voire des poids morts -, il convient de substituer une société dans laquelle le politique constitue le lien commun. Ceci implique de " désenchanter le travail ", c'est-à-dire d'en faire une valeur sociale parmi d'autres. Dominique Méda ne tombe pas pour autant dans le piège: elle sait bien que le travail conditionne bien des choses, à commencer par le revenu. Aussi, cette réduction de la place du travail dans la vie sociale, elle la souhaite pour tous, de sorte que l'on en finisse avec une société où les uns travailleraient, tandis que les autres seraient indemnisés, plus ou moins: elle plaide donc pour un " mode convaincant de partage ".
Sans doute ne peut-on s'empêcher de penser que tout cela paraît bien utopique, que les transitions vers une société où l'économique ne serait pas dominant ne seront pas faciles à organiser. L'essentiel n'est pas là: ce livre, à l'évidence, n'est pas une oeuvre politique, mais philosophique. Il se propose de remettre le travail à sa vraie place, seconde, mais pas secondaire et, ce faisant, de redonner un sens à la vie en société. C'est pourquoi ce livre est important.