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Auteur Rolande Aziaka |
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Titre : Environnement et agriculture : meilleurs ennemis ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Rolande Aziaka, Auteur ; Serigne Momar Sarr, Auteur ; Hubert Cochet, Auteur Editeur : Inter-réseaux Développement rural Année de publication : 1er semestre 2022 Collection : Grain de Sel num. 82-83 Importance : 62 p Langues : Français (fre) Catégories : Environnement
AgricultureTags : Agroécologie Pesticides Dévelopement Afrique Index. décimale : 06.02 Développement durable Résumé : La publication du présent numéro de Grain de Sel coïncide avec la tenue de deux événements majeurs de la gouvernance internationale de l’environnement, la COP27 concernant le climat et la COP 15 concernant la biodiversité. La COP27 qui s’est déroulée en novembre 2022 en Égypte a consacré la victoire des pays les plus vulnérables en matière de justice climatique, après trente ans de combat pour faire reconnaître aux pays riches la responsabilité qu’ils portent, de par leur trajectoire de développement, dans le changement climatique. En effet, les négociations entre parties prenantes ont abouti à la décision de la création d’un fonds dédié aux “pertes et préjudices”, censé dédommager les pays du Sud des dégâts irréversibles dus au changement climatique, et auxquels l’adaptation ne peut déjà plus répondre. Jusqu’ici, les financements climatiques ne se sont consacrés qu’aux efforts d’atténuation, visant à réduire les émissions de CO2, et aux efforts d’adaptation, c’est-à-dire des mesures et des stratégies visant à limiter les effets du changement climatique, voire à saisir les opportunités offertes par celui-ci. La création de ce fonds en 2022 constitue en soi une victoire : déjà à la Conférence des Nations Unies de Rio en 1992, le principe des “responsabilités communes mais différenciées” était officiellement proclamé. Depuis lors, les négociations internationales en matière climatique ont globalement échoué à prendre à bras-le-corps les enjeux d’équité, de justice et les inégalités Nord-Sud qui traversent la lutte contre le changement climatique. En cela, la COP27 marque une avancée majeure. Mais le défi reste la tenue par les pays développés de leurs engagements, quand on sait que les sommes nécessaires s’annoncent astronomiques : de 290 et 580 milliards de dollars par an dans les pays en développement d’ici à 2030, et jusqu’à 1 700 milliards en 2050. Or, les engagements financiers déjà pris, 100 milliards annuels mobilisés dès 2020, ne sont pas tenus. Note de contenu : -L'urgence écologique : un récit à la genèse occidentalo-centrée ? p.19-20
-Transition agroécologique et intrants de synthèse : les défis de la fertilisation et des pesticide p.46-48En ligne : https://www.inter-reseaux.org/wp-content/uploads/GDS-No82-83_200-dpi-1.pdf Environnement et agriculture : meilleurs ennemis ? [texte imprimé] / Rolande Aziaka, Auteur ; Serigne Momar Sarr, Auteur ; Hubert Cochet, Auteur . - [S.l.] : Inter-réseaux Développement rural, 1er semestre 2022 . - 62 p. - (Grain de Sel; 82-83) .
Langues : Français (fre)
Catégories : Environnement
AgricultureTags : Agroécologie Pesticides Dévelopement Afrique Index. décimale : 06.02 Développement durable Résumé : La publication du présent numéro de Grain de Sel coïncide avec la tenue de deux événements majeurs de la gouvernance internationale de l’environnement, la COP27 concernant le climat et la COP 15 concernant la biodiversité. La COP27 qui s’est déroulée en novembre 2022 en Égypte a consacré la victoire des pays les plus vulnérables en matière de justice climatique, après trente ans de combat pour faire reconnaître aux pays riches la responsabilité qu’ils portent, de par leur trajectoire de développement, dans le changement climatique. En effet, les négociations entre parties prenantes ont abouti à la décision de la création d’un fonds dédié aux “pertes et préjudices”, censé dédommager les pays du Sud des dégâts irréversibles dus au changement climatique, et auxquels l’adaptation ne peut déjà plus répondre. Jusqu’ici, les financements climatiques ne se sont consacrés qu’aux efforts d’atténuation, visant à réduire les émissions de CO2, et aux efforts d’adaptation, c’est-à-dire des mesures et des stratégies visant à limiter les effets du changement climatique, voire à saisir les opportunités offertes par celui-ci. La création de ce fonds en 2022 constitue en soi une victoire : déjà à la Conférence des Nations Unies de Rio en 1992, le principe des “responsabilités communes mais différenciées” était officiellement proclamé. Depuis lors, les négociations internationales en matière climatique ont globalement échoué à prendre à bras-le-corps les enjeux d’équité, de justice et les inégalités Nord-Sud qui traversent la lutte contre le changement climatique. En cela, la COP27 marque une avancée majeure. Mais le défi reste la tenue par les pays développés de leurs engagements, quand on sait que les sommes nécessaires s’annoncent astronomiques : de 290 et 580 milliards de dollars par an dans les pays en développement d’ici à 2030, et jusqu’à 1 700 milliards en 2050. Or, les engagements financiers déjà pris, 100 milliards annuels mobilisés dès 2020, ne sont pas tenus. Note de contenu : -L'urgence écologique : un récit à la genèse occidentalo-centrée ? p.19-20
-Transition agroécologique et intrants de synthèse : les défis de la fertilisation et des pesticide p.46-48En ligne : https://www.inter-reseaux.org/wp-content/uploads/GDS-No82-83_200-dpi-1.pdf Documents numériques
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