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Auteur Catherine Bourgeois |
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Titre : Frontières Type de document : texte imprimé Auteurs : Natalia Hirtz, Auteur ; Catherine Bourgeois, Auteur ; Mark Akkerman, Auteur ; Sandro Mazzardra, Auteur Editeur : Groupe de Recherche pour une Stratégie économique Alternative (GRESEA) Année de publication : octobre/novembre/décembre 2021 Collection : Gresea échos num. 108 Importance : 68 p Note générale : ARCH.GE/2021-108 Langues : Français (fre) Catégories : ARCHIVES Tags : Genre Migration Sécurité Résumé : Qu’est-ce qu’une frontière ? La construction sociale des frontières prétendument historiques ou naturelles correspond, en effet, à un effort politique cherchant à présenter l’État-nation « historique » comme étant l’incarnation d’une éternelle communauté (fictive) de culture, de langue, d’histoire, de religion, voire même de « sang ». Or, l’histoire nous dit, au contraire, que cette construction est le résultat de rapports de force, de conflits, de guerres et de négociations entre puissances. L’histoire de la Belgique en est un exemple, car elle fut conçue à l’origine comme État « tampon » servant à amortir les conflits entre les grandes puissances européennes de l’époque. Mais, ces rapports de force peuvent aussi détruire des États-nations, comme c’est le cas de l’ex-Tchécoslovaquie ou de l’ex-Yougoslavie. En d’autres termes, depuis sa création, l’État-nation (et donc ses frontières), est une réalité changeante, comme en témoigne l’évolution de la carte du monde selon les périodes historiques. Présentée et représentée de manière ahistorique et donc comme quelque chose de naturel, on oublie souvent que la frontière est un phénomène social, économique et politique propre aux sociétés modernes, dont l’origine est étroitement liée à la conquête de l’Amérique en 1492 et au processus de colonisation du monde entrepris depuis lors par les puissances européennes modernes. Un processus qui se trouve à la base de l’accumulation primitive du capital nécessaire au développement d’une bourgeoisie européenne et du capitalisme. L’article de Catherine Bourgeois sur la sociogenèse de la frontière entre l’actuel Haïti et la République dominicaine apporte un éclairage sur la construction historique de cette frontière pour le partage territorial entre puissances impériales, et ceci tant pendant qu’après la période coloniale, forgeant des « identités nationales » fondées sur la production et reproduction de critères racistes aux impacts mortifères. Note de contenu : -Sociogénèse de la frontière entre Haïti et la République dominicaine p.21-34
-L'industrie militaire, véritable gagnante de la guerre européenne contre l'immigration p.35-46
-Pour une pensée et une praxis frontalière féministes p.59-68En ligne : https://gresea.be/Peut-on-concilier-economie-et-ecologie Frontières [texte imprimé] / Natalia Hirtz, Auteur ; Catherine Bourgeois, Auteur ; Mark Akkerman, Auteur ; Sandro Mazzardra, Auteur . - [S.l.] : Groupe de Recherche pour une Stratégie économique Alternative (GRESEA), octobre/novembre/décembre 2021 . - 68 p. - (Gresea échos; 108) .
ARCH.GE/2021-108
Langues : Français (fre)
Catégories : ARCHIVES Tags : Genre Migration Sécurité Résumé : Qu’est-ce qu’une frontière ? La construction sociale des frontières prétendument historiques ou naturelles correspond, en effet, à un effort politique cherchant à présenter l’État-nation « historique » comme étant l’incarnation d’une éternelle communauté (fictive) de culture, de langue, d’histoire, de religion, voire même de « sang ». Or, l’histoire nous dit, au contraire, que cette construction est le résultat de rapports de force, de conflits, de guerres et de négociations entre puissances. L’histoire de la Belgique en est un exemple, car elle fut conçue à l’origine comme État « tampon » servant à amortir les conflits entre les grandes puissances européennes de l’époque. Mais, ces rapports de force peuvent aussi détruire des États-nations, comme c’est le cas de l’ex-Tchécoslovaquie ou de l’ex-Yougoslavie. En d’autres termes, depuis sa création, l’État-nation (et donc ses frontières), est une réalité changeante, comme en témoigne l’évolution de la carte du monde selon les périodes historiques. Présentée et représentée de manière ahistorique et donc comme quelque chose de naturel, on oublie souvent que la frontière est un phénomène social, économique et politique propre aux sociétés modernes, dont l’origine est étroitement liée à la conquête de l’Amérique en 1492 et au processus de colonisation du monde entrepris depuis lors par les puissances européennes modernes. Un processus qui se trouve à la base de l’accumulation primitive du capital nécessaire au développement d’une bourgeoisie européenne et du capitalisme. L’article de Catherine Bourgeois sur la sociogenèse de la frontière entre l’actuel Haïti et la République dominicaine apporte un éclairage sur la construction historique de cette frontière pour le partage territorial entre puissances impériales, et ceci tant pendant qu’après la période coloniale, forgeant des « identités nationales » fondées sur la production et reproduction de critères racistes aux impacts mortifères. Note de contenu : -Sociogénèse de la frontière entre Haïti et la République dominicaine p.21-34
-L'industrie militaire, véritable gagnante de la guerre européenne contre l'immigration p.35-46
-Pour une pensée et une praxis frontalière féministes p.59-68En ligne : https://gresea.be/Peut-on-concilier-economie-et-ecologie