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Titre : Remettre les pendules à l'heure de la réduction du temps de travail Type de document : texte imprimé Editeur : St-Servais [Belgique] : Equipes populaires Année de publication : nov-dec 2016 Collection : Contrastes num. 177 Importance : 20 p Langues : Français (fre) Tags : Travail Temps de travail Index. décimale : 05.01.REM Résumé : Un chantier pharaonique?? Comme la sécurité sociale, la réduction du temps de travail serait-elle un luxe du siècle passé?? Effectivement, la conquête du temps par la classe ouvrière qui travaillait plus de 60h/semaine a commencé au début du siècle passé. Mais cette conquête s’inscrit dans un temps long et s’est poursuivie en particulier dans les années ´50 grâce à une forte hausse de la productivité. Cela paraît logique. Sauf qu’aujourd’hui, à l’heure où l’on connaît également une hausse de la productivité grâce au développement des nouvelles technologies ainsi qu’un taux de chômage très élevé, la réduction collective du temps de travail est perçue par les milieux patronaux comme une hérésie. En réalité, c’est le mot “collectif” qui les dérange profondément. Car la réduction du temps de travail, elle se fait déjà… mais à leur sauce : temps partiel, flexibilité sous toutes ses formes, chômage élevé… La réduction du temps de travail négociée collectivement est passée à l’arrière-plan, au profit de formules individualisées et négociées sectoriellement. Les politiques glorifient le travail comme une vertu en soi?; on se souvient du slogan martelé par Sarkozy « Travailler plus pour gagner plus ». L’idée que la RCTT est inapplicable et impayable en temps de crise percole également dans l’opinion publique et prend la forme de formules stigmatisantes telles que “le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt”. Or, l’évolution du marché du travail montre que la question n’est plus “Faut-il ou non réduire le temps de travail”, mais “Comment le réduire”?? De façon inégalitaire et en dérégulant le marché du travail, c’est-à-dire en permettant les heures supplémentaires, négociées (ou imposées) au sein de chaque entreprise, en généralisant la flexibilité (la loi Peeters) dans le seul intérêt de l’employeur?? Ou de manière collective dans le but de “retrouver le cap du progrès social”, comme le suggère Marie-Hélène Ska dans son interview?? Les syndicats, les partis politiques de gauche et le monde associatif font le choix de la deuxième option, et la plupart d’entre eux remettent cette revendication dans leurs priorités. En ligne : http://www.equipespopulaires.be/wp-content/uploads/2017/03/contrastes_11_12_lege [...] Format de la ressource électronique : http://www.equipespopulaires.be/revue/remettre-les-pendules-a-lheure-de-la-reduction-du-temps-de-travail-contrastes-decembre-2016/ Remettre les pendules à l'heure de la réduction du temps de travail [texte imprimé] . - St-Servais (Route de Gemnbloux, 48, 5002, Belgique) : Equipes populaires, nov-dec 2016 . - 20 p. - (Contrastes; 177) .
Langues : Français (fre)
Tags : Travail Temps de travail Index. décimale : 05.01.REM Résumé : Un chantier pharaonique?? Comme la sécurité sociale, la réduction du temps de travail serait-elle un luxe du siècle passé?? Effectivement, la conquête du temps par la classe ouvrière qui travaillait plus de 60h/semaine a commencé au début du siècle passé. Mais cette conquête s’inscrit dans un temps long et s’est poursuivie en particulier dans les années ´50 grâce à une forte hausse de la productivité. Cela paraît logique. Sauf qu’aujourd’hui, à l’heure où l’on connaît également une hausse de la productivité grâce au développement des nouvelles technologies ainsi qu’un taux de chômage très élevé, la réduction collective du temps de travail est perçue par les milieux patronaux comme une hérésie. En réalité, c’est le mot “collectif” qui les dérange profondément. Car la réduction du temps de travail, elle se fait déjà… mais à leur sauce : temps partiel, flexibilité sous toutes ses formes, chômage élevé… La réduction du temps de travail négociée collectivement est passée à l’arrière-plan, au profit de formules individualisées et négociées sectoriellement. Les politiques glorifient le travail comme une vertu en soi?; on se souvient du slogan martelé par Sarkozy « Travailler plus pour gagner plus ». L’idée que la RCTT est inapplicable et impayable en temps de crise percole également dans l’opinion publique et prend la forme de formules stigmatisantes telles que “le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt”. Or, l’évolution du marché du travail montre que la question n’est plus “Faut-il ou non réduire le temps de travail”, mais “Comment le réduire”?? De façon inégalitaire et en dérégulant le marché du travail, c’est-à-dire en permettant les heures supplémentaires, négociées (ou imposées) au sein de chaque entreprise, en généralisant la flexibilité (la loi Peeters) dans le seul intérêt de l’employeur?? Ou de manière collective dans le but de “retrouver le cap du progrès social”, comme le suggère Marie-Hélène Ska dans son interview?? Les syndicats, les partis politiques de gauche et le monde associatif font le choix de la deuxième option, et la plupart d’entre eux remettent cette revendication dans leurs priorités. En ligne : http://www.equipespopulaires.be/wp-content/uploads/2017/03/contrastes_11_12_lege [...] Format de la ressource électronique : http://www.equipespopulaires.be/revue/remettre-les-pendules-a-lheure-de-la-reduction-du-temps-de-travail-contrastes-decembre-2016/ Documents numériques
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